J’avais découvert le roman Watership Down de Richard Adams il y a quelques temps (ah, le premier confinement … ) et l’avais trouvé excellent.Dans les près paisibles du fond de l’Angleterre, vit une communauté de lapins, jusqu’au jour où un terrible danger menace leur terrier. Un petit groupe décide alors de s’évader, traversant la campagne, à la recherche d’une nouvelle garenne. Grâce à leur courage, ils vont surmonter les obstacles, à la poursuite de leur rêve.
Du coup, j’étais curieux de visionner son adaptation cinématographique, un film d’animation de Martin Rosen sorti sur les écrans en 1978 (soit six ans après la publication du livre).
Avec La folle escapade, on (re)découvre une bizarrerie filmique un peu oubliée.
D’un côté, on tient là une adaptation honorable.
L’intrigue n’est pas dénaturée (la mythologie et le jargon des lapins sont conservés), ni même aseptisée (certains passages peuvent être assez traumatiques pour des enfants, ce qui a engendré quelques problèmes de classification à l’époque).
Techniquement, le long-métrage tient encore sacrément bien la route plus de quarante années après sa sortie. Le travail d’animation vieillit bien.
D’un autre côté, j’ai trouvé le film un peu frustrant.
J’ai bien conscience qu’en seulement quatre-vingt-dix minutes, La folle escapade ne peut avoir la même densité que le roman (un bon pavé) mais je ne le déplore pas moins pour autant …
On a l’impression que le film n’a conservé que l’ossature du bouquin et ça donne un goût de trop peu.
A l’arrivée : sensation mitigée en ce qui me concerne