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L'amitié improbable entre un homme des cavernes à l'aube de l'évolution et un dinosaure dont l'espèce est sur le point de s'éteindre. Les deux s'unissent pour leur survie dans un monde primaire et violent.

Une série d’animation d’une qualité stupéfiante !!!

Je ne tarirai pas d’éloges sur ce Primal parfaitement réussi à tous les niveaux.

Genndy Tartakovsky y fait montre d’un sens de l’animation hors du commun (la force cinétique du show enterre tout ce qui se fait aujourd’hui), les scénarios sont hyper astucieux, le sound design est excellent et la bande originale fabuleuse.

Les épisodes sont courts (une vingtaine de minutes chacun) mais chacun donne pourtant une sensation de densité narrative, c’est brillant.

Et puis l’émotion affleure toujours, malgré l’absence totale de dialogues. Un tour de force.

On notera aussi que la série possède un côté pulp réjouissant (il ne faut surtout pas s’offusquer des anachronismes du récit), navigue entre plusieurs genres (action, horreur, heroïc fantasy) et dispense une violence crue (l’hémoglobine coule à flots).

Et puis comment évoquer Primal sans mentionner son souffle howardien ?

Rappelons que la première nouvelle de Robert E. Howard, publié dans Weird Tales alors que l’auteur n’avait que dix-neuf ans, s’appelait « Spear and Fang » or c’est justement le titre du premier épisode de Primal et les noms de ses deux personnages principaux.

Voici donc une délicieuse note d’intention pour un spectacle qui se réfère à plusieurs reprises aux écrits de l’écrivain texan.

Il apparait alors évident que Genndy Tartakovsky serait le candidat idéal pour adapter Conan en animation.

En attendant cette hypothétique possibilité, on se régale devant cette série remarquable que je recommande très chaudement.

Chef d’œuvre !

Seconde saison et Primal reste un spectacle qui me subjugue

La série frappe encore par son sens de l’action miraculeux, sa force cinétique toute puissante.

Il nous délivrera une tripotée de moments mémorables (je pense notamment à l’attaque du village « viking » et au combat dans les airs avec les deux oiseaux géants).

Une succession de séquences homériques d’une ampleur fabuleuse et baignées dans une violence opératique.

C’est aussi un vibrant hommage aux écrits howardiens (avec une beau panorama de civilisations évoquées dans les écrits du Texan) et une œuvre qui ne délaisse jamais l’émotion (le vécu de certains personnages ne laisse pas indifférent).

Chef-d’œuvre ! Bon sang, chef-d’œuvre !