C’est simple : pour moi, le nom de Robert Zemeckis constitue un label qualitatif à lui tout seulDans cette nouvelle adaptation du chef d’œuvre de Roald Dahl, Zemeckis raconte l’histoire à la fois drôle, grinçante et émouvante de Bruno, un jeune orphelin. En 1967, il vient vivre chez son adorable grand-mère, dans la petite ville rurale de Demopolis, en Alabama. Tandis que le petit garçon et sa mamie croisent la route de sorcières aussi séduisantes que redoutables, la grand-mère entraîne notre héros en herbe dans une somptueuse station balnéaire. Malheureusement, ils débarquent au moment même où la Chef Sorcière réunit ses sbires venus du monde entier – incognito – pour mettre en œuvre ses sinistres desseins.
Que le film en question soit mineur ou majeur dans sa filmographie, je suis assuré d’une certaine qualité … ou plutôt d’une qualité certaine.
C’est le cas avec Sacrées sorcières (The Witches), film d’épouvante grand public pas sensationnel mais indéniablement bien troussé.
Ici, la mise en scène est parfaitement ouvragée et l’utilisation des effets spéciaux exemplaire (une constante chez le bonhomme).
On prend donc un plaisir évident devant cette histoire (Roald Dahl) de sorcières et d’enfants changés en souris, jadis adaptée par Nicolas Roeg.
Bref, une intrigue solide mise en images par un réalisateur doué d’un sacré talent de conteur, ça ne se refuse pas.
Plaisant !
