1969 en Virginie. Dans le cimetière d'Arlington, immense "jardin de pierre", Jackie Willow est inhumé avec quinze de ses camarades. Le sergent Hazard, présent à la cérémonie, retrace l'histoire personnelle de ce soldat qu'il a jadis chaperonné.
Jardins de pierre fait partie de ces quelques Coppola un peu oubliés.
C’est un film désarçonnant dont on se demande où il veut bien en venir.
Le concept (traiter la guerre du Vietnam « à distance ») et le thème principal (la fraternité militaire) finiront cependant par émerger.
Disons-le : le long-métrage n’est pas une franche réussite mais il possède tout de même d’incontestables attraits.
Je pense surtout :
- Au duo alchimique et réjouissant formé par James Caan et James Earl Jones. Un régal !
- A quelques moments forts bien troussés (l’inspection du dortoir, l’accrochage de l’écusson).
- A une émotion régulièrement présente (difficile de ne pas être touché par le moment où le personnage de James Caan évoque la promesse faite à un jeune soldat mort au combat).
Au final, on tient là un film assez curieux (sa construction reste assez étrange).
Un titre sans génie mais pas désagréable non plus
