Précision liminaire : La dame du lac est un long-métrage entièrement tourné en vue subjective.Le détective Philip Marlowe est contacté par Adrienne Fromset, une rédactrice en chef. Elle le charge de retrouver la femme de son patron Derace Kingsby, qui aurait disparu un mois plus tôt avec son amant, un certain Chris Lavery. Marlowe enquête dans la résidence secondaire des Kingsby, où l'épouse a été vue pour la dernière fois. Il y découvre le cadavre d'une femme noyée dans le lac situé près de la maison.
Voici donc un titre novateur et hardi. Je rappelle que nous sommes en 1947 … c’est couillu
Le procédé visuel génère ici une étrange sensation de « sortie de soi ».
C’est vraiment bizarre ces acteurs qui s’adressent directement à « nous », regard face caméra (pratique normalement proscrite). Ça a un côté intimidant, déboussolant (et un peu épuisant sur la durée ...).
Gaspar Noe, qui l’a vu « sous substances », a dit que c’était un expérience particulière. Je veux bien le croire.
Après, le scénario très (trop) classique fait que le film n’est pas franchement terrible au final.
Disons que le narratif est loin de posséder la même l’audace que la forme.
Cela dit, je suis content d’avoir découvert cette curiosité. Ça reste un petit bonbon acidulé pour qui s’intéresse un minimum à la mise en scène.
Un film pour cinéphile curieux. J’en suis