Dans la brume (Daniel Roby - 2018)
Posté : 08.12.2022 - 10:16
J’ai longtemps hésité à visionner le film pour cause de … Romain Duris (un « acteur » que je fuis consciencieusement) et puis je me suis fait violence, c’était hier au soir.Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
La première chose qui m’a frappé, c’est le parallèle que l’on peut faire entre Dans la brume et La nuit a dévoré le monde, film également scénarisé par Guillaume Lemans et sorti en salles la même année (2018).
Les points communs sont en effet nombreux : argument fantastique, contexte parisien, rue associée au danger et hauteurs (notamment les toits) garantes d’une certaine sécurité, risque bactériologique (virus qui transforme les gens en zomblards, brume qui les tue), etc.
On y retrouve aussi les mêmes travers : l’intrigue a des fondations intéressantes et solides mais ses développements ne seront pas à la hauteur (pour ne pas dire bien foireux aux entournures).
Trop écrit, le film manque de tripes, d’émotion. Seul le personnage du vieillard incarné par Michel Robin emporte l’adhésion mais c’est surtout lié au jeu de cet excellent comédien (qui a bercé mon enfance dans Fraggle Rock !).
A part, ça Duris fait du Duris et s’avère donc, encore une fois, mauvais comme un cochon
Il y a quand même une certaine délectation à voir son personnage se blesser régulièrement en faisant n’importe quoi : Duris tombe à la flotte pour échapper à un chien agressif, Duris prend feu, Duris se vautre en scooter, …
A l’arrivée : film avec un gros potentiel mais un résultat sacrément faiblard.
Dommage