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Un poste de police d'une petite ville devient le champ de bataille d'un tueur à gages, d'une flic débutante mais ingénieuse et d'un escroc qui s'est réfugié derrière les barreaux car il n'a pas d'endroit où fuir.

Après des titres en demie-teinte (Stretch, Boss Level), Joe Carnahan nous revient en grande forme et signe l'un des meilleurs films de sa carrière : Copshop.

Nous voici avec un polar badass d'une efficacité redoutable.

Un truc old school, ultra carré, solide.

Un concept malin (dans lequel on retrouve un peu du "tous pour buter un" de Smockin' Aces) avec un côté B tout à fait revendiqué.

Les personnages sont justes excellents.

Chaque protagoniste, du rôle majeur au plus anodin, est posé avec brio et existe pleinement à l'écran.

Chaque acteur joue sa partition à merveille. Le duo Butler / Grillo fonctionne du tonnerre, Alexis Louder crève l'écran, Toby Huss est formidable en Anthony Lamb, ...

Les moments anthologiques s'enchaînent et Carnahan, très inspiré, nous filme tout ça avec une maestria impressionnante

C'est flagrant au niveau du décor principal : on sait toujours où l'on se situe.

Pour moi, Copshop est une oeuvre à l'ancienne (avec un côté seventies annoncé dès l'ouverture) parfaitement maîtrisée.

Le gros panard pendant plus d'une heure quarante-cinq minutes. J'ai fini de voir la chose avec un gros sourire plaqué sur le visage (dernière scène excellente).

Un long-métrage brillant à découvrir toutes affaires cessantes.

Joe's back et ça claque !!!