Le jeune prince Amleth vient tout juste de devenir un homme quand son père est brutalement assassiné par son oncle qui s'empare alors de la mère du garçon. Amleth fuit son royaume insulaire en barque, en jurant de se venger. Deux décennies plus tard, Amleth est devenu un berserkr, un guerrier viking capable d'entrer dans une fureur bestiale, qui pille et met à feu, avec ses frères berserkir, des villages slaves jusqu'à ce qu'une devineresse lui rappelle son vœu de venger son père, de secourir sa mère et de tuer son oncle. Il embarque alors sur un bateau pour l'Islande et entre, avec l'aide d'Olga, une jeune Slave prise comme esclave, dans la ferme de son oncle, en se faisant lui aussi passer pour un esclave, avec l'intention d'y perpétrer sa vengeance.
Hum, je suis très mitigé dans la mesure où je m'attendais à beaucoup mieux ou, du moins, à quelque chose de plus "habité".
Le film porte clairement la patte de son réalisateur.
On y retrouve cette méticulosité esthétique. Ce soin maniaque dans la composition des plans, dans l'utilisation des éclairages.
Et puis, à plusieurs reprises, il a le bon goût de rendre un hommage déférent au Conan de John Milius, qui reste, pour moi, l'indétrônable absolu !
Après, j'ai trouvé ça quand même longuet et un peu vain.
Robert Eggers a avoué que le film était trop gros pour lui et je trouve que ça se ressent
Disons que si la beauté plastique est toujours là, le véritable souffle épique, lui, se fait malheureusement (très) rare.
Du coup, je ne peut m'empêcher de considérer le résultat comme assez moyen (malgré les qualités précitées).
Déception pour ma part ...