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Quatre ans après Dernier train pour Busan, il ne reste que des zombies dans la péninsule. Un groupe de soldats forcés d’y retourner découvrent que des survivants non contaminés se sont regroupés dans une bande bien plus dangereuse que les zombies.

J’avais bien apprécié Dernier train pour Busan (sans le porter aux nues pour autant) mais j’ai trouvé ce Peninsula faiblard

Mes principaux griefs sont au nombre de quatre :

- Le film apparaît comme une compilation maladroite d’éléments connus : la mission façon Escape from New York, les zombies hargneux à la 28 jours plus tard, des poursuites motorisées lorgnant du côté de la saga Mad Max, etc.

- Niveau émotion(s), on stagne au niveau zéro. Jamais je ne me suis senti impliqué dans cette histoire. J’ai visionné le film avec la désagréable sensation de toujours rester « en dehors », à la porte.

- Le production design m’a déplu. Les décors dévastés ont un côté beaucoup trop propre, artificiel. Ça ne fonctionne pas.

- La dimension socio-politique, qui constituait l’un des points forts de Dernier train pour Busan, a totalement disparu !

Bref, à l’arrivée, c’est un spectacle fade et décevant qu’offre ce Peninsula

Un film de zombies basique, quelques scènes bien emballées, au final du réchauffé un peu trop long.