A un moment (que je situe autour de 2010 avec la sortie d’Alice au pays des merveilles), il y a eu comme une rupture dans la filmographie de Tim Burton.Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler.
Pour moi, le bonhomme a baissé son froc et renoncé à des velléités artistiques, devenant un technicien de luxe, un yes man avec un nom bankable …
Espérons qu’un jour il se réveillera, sait-on jamais ?
On le sent en tout cas pur exécutant sur ce Dumbo, film gentillet voire bien mièvre aux entournures.
Une œuvre dépourvue de la moindre aspérité, sans aucune personnalité.
Un produit désincarné dans lequel je ne sauverais que deux éléments :
- le plaisir de voir deux des acteurs les plus sous-employés d’Hollywood (Michael Keaton et Danny de Vito),
- une BO elfmanienne qui, à certains moments, m’a transporté (essentiellement par nostalgie hein).