Voici un film placé sous le signe de l’exubérance.Lorsque trois ex-détenus désespérés se voient offrir un boulot par un chef de la mafia mexicaine, ils savent qu’ils feraient mieux de refuser, mais l’appât du gain les empêche de tourner les talons. Tout ce qu’ils ont à faire est de kidnapper l’enfant d’un homme qui cherche à mettre le chef de la mafia sur la touche. Le rapt tourne mal lorsque les ravisseurs sont forcés de tuer un intrus inattendu et aussi dangereux mort que vif. Désormais indésirables dans le milieu, les trois ex-détenus deviennent les fugitifs les plus recherchés. Chacun d’eux s’est juré de ne jamais retourner en prison et pour ça ils sont prêts à tout.
Ici, tout est too much. L’excès règne en maître.
Ça nous donne une suite quasi-ininterrompue de scènes de violence, de prise de drogues, de délire, de sexe. Le tout mis en scène avec moult affèteries visuelles.
Le problème, c’est que l’ensemble tourne à vide.
Le film manque de matière et de liant, on à l’impression de visionner un long-métrage plein de trous.
C’est dommage parce que Paul Schrader disposait d’un bon matériau de base (le roman Les hommes de proie du regretté Edward Bunker) et de comédiens valables (dont le duo Nicolas Cage / Willem Dafoe, qui évoque le doux souvenir de Sailor et Lula).
Pas glop