Un polar atmosphérique plutôt correct, porté par l’excellent Antonio de la Torre (l’un des meilleurs comédiens en exercice, qu’on se le diseLeo Castaneda est espagnol, il vit à Bruxelles, où il conduit les métros de la ligne 6. Un soir, il croise le regard d’un jeune homme au bord du quai. Des yeux fiévreux de détresse, un visage familier… Leo reconnait son fils Hugo, lorsque celui-ci disparait tragiquement sur les rails ! Leo qui ne l’avait pas revu depuis plus de deux ans, va découvrir qu’Hugo était impliqué dans un braquage sanglant. Il va devoir affronter de violents criminels pour tenter de comprendre les raisons de la mort de son fils.
).C’est un film dynamique, efficace, peu bavard.
Il cultive une part de mystère (quitte à être un poil confus), du moins jusqu’à un certain point.
Je l’ai trouvé assez plaisant mais un peu « sec ».
Dans l’esprit, il m’a fait un peu songer à un autre film policier belge (lui aussi avec olivier Gourmet) : Tueurs (un film coscénarisé par Giordano Gederlini, le réalisateur … d’Entre la vie et la mort).
Les deux longs-métrages se rencontrent assez clairement dans leur côté (trop) aride, leur manque de chair (malgré des efforts de caractérisation psychologique ici). Ils vont un peu trop à l’essentiel, du moins à mon goût.
Bref, ici, le plus marquant restera la prestation habitée du senior de la Torre qui se donne corps et âme dans son rôle d’homme meurtri mais combatif.
Si la film est plutôt moyen à l’arrivée, ce travail d’interprétation est, lui, est de haute volée
