Quelques huit ans après le réussi Vincent n’a pas d’écailles, Thomas Salvador revient au long-métrage et démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.
On retrouve ici sa sensibilité particulière qui fait que ses films ne ressemblent en rien à ceux des autres.
La montagne est une œuvre posée, poétique, délicate. Ambitieuse et singulière, tant au niveau narratif que visuel (mais je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher).
J’adore la tonalité qu’y revêtent les rapports humains (comme cette relation touchante entre Pierre et la cheffe du restaurant).
C’est un film contemplatif et magique avec une personnalité bien à lui.
C’est beau