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Coupe du monde de football 2010. Contacté par un cambrioleur de haut vol, un brillant étudiant britannique s'envole pour l'Espagne pour s'emparer d'un trésor détenu dans une banque au système de sécurité très élaboré et dont il ne subsiste aucun plan.

Assez peu client du genre (on parle ici de caper movie), j’ai quand même tenté la chose, attiré par la présence du brillant Jaume Balaguero derrière l’objectif.

Mal m’en a pris puisque j’ai trouvé le film mauvais

Techniquement, il tient la route mais, narrativement et émotionnellement, c’est un ratage complet.

Si l’on doit donc incriminer Balaguero (qui fait son travail plutôt consciencieusement), c’est pour avoir choisi un scénario convenu et très faible. Grossière erreur.

Passe encore que l’intrigue et ses rebondissements soient extrêmement tirés par les cheveux (à la limite, ça fait partie du jeu) mais la caractérisation des personnages et leur interprétation (censées aussi constituer le sel de ce genre de films) sont irrémédiablement au ras des pâquerettes.

Les protagonistes sont tous complètement transparents et leurs motivations inexistantes, pas crédibles pour deux sous. Des personnages-fonctions ultra basiques, sans profondeur ni relief aucun.

Déjà, la tête d’affiche (l’insipide Freddie Highmore) a le charisme d’une huître perlière, ça n’aide pas.

Mais le pire, c’est que l’on assiste aussi à un gâchis de talents avec des acteurs chevronnés (Liam Cunningham, Luis Tosar) qui n’ont strictement rien à jouer. Triste.

A assiste donc au naufrage d’un œil torve en ce disant que le Insiders de Daniel Calparsoro (2016) était quand même mille fois mieux dans le genre.

A bon entendeur