Une adaptation d’Agatha Christie adoubée par la romancière et pourvue d’atouts certains, à commencer par un casting très prestigieux et un metteur en scène ultra solide (le grand Sidney Lumet).En visite à Istanbul, le célèbre détective belge Hercule Poirot embarque dans l’Orient-Express, luxueux train reliant la capitale turque à Calais. Il fait connaissance avec les autres passagers : la volubile Américaine Mme Hubbard, la princesse russe Dragomiroff et sa servante Hildegarde, ou le séduisant comte hongrois Andrenyi et sa femme. Un matin, alors que le train est immobilisé sous la neige, les passagers découvrent avec effroi que M. Ratchett, antipathique homme d’affaires américain, a été froidement assassiné dans sa cabine durant la nuit. Pour Hercule Poirot, cela ne fait aucun doute : le meurtrier se trouve parmi les treize personnes à bord.
Je ne sais dans quelle mesure cette adaptation est fidèle à son matériau de base (ne l’ayant pas lu) mais j’ai trouvé le résultat à la fois correct et … plan-plan.
C’est bien fichu mais sans folie, sans panache particulier. Un brin académique à mes yeux.
Le gros point fort du film reste pour moi la prestation d’Albert Finney dans le rôle d’Hercule Poirot. C’est vraiment le seul élément qui déborde un peu et donne un soupçon de relief à l’ensemble.
Habilement grimé, Finney livre en effet une composition malicieuse et mémorable
Du beau boulot d’acteur, hélas noyé dans un film trop sage.