MARDI 27 janvier 2004
FAUT-IL AVOIR PEUR DE LA CORÉE DU NORD ?
Tigre de papier ou dragon nucléaire ? ARTE lève le voile sur le mystère nord-coréen. Loin des clichés habituels, cette soirée décrypte d'abord les grands enjeux internationaux, et propose ensuite un voyage intime dans la réalité et l'imaginaire d'un peuple enfermé.
20.45 La frontière et la guerre
Documentaire de Pierre-Olivier François (France, 2004, 1h) Coproduction : Artline Films, ARTE France, en association avec TSR et YLE
Depuis cent cinquante ans, la péninsule coréenne est en guerre. Longtemps, les grandes puissances - Chine, Russie, Japon et États-Unis - s'y sont livrées à de meurtrières luttes d'influence. Aujourd'hui, cinquante ans après la fin de la guerre de Corée, la paix n'est toujours pas signée. La DMZ, la "zone démilitarisée", sépare toujours deux pays, frères ennemis surarmés. Cette ligne artificielle continue de "protéger" la Corée du Sud, et le reste du monde, d'un État hors-la-loi dont on ne sait finalement pas grand-chose. Pays tour à tour décrit comme un "envahisseur communiste", un "enfer stalinien qui affame sa population" et, depuis 2002, un "État voyou"...
21.45 Intérieur du Nord
Documentaire • 53 MIN • PDC 21.50
Exploration de la face cachée de la Corée communiste et analyse du régime de Kim Jong-Il, à travers les images du cinéma national(iste) et les témoignages du public coréen.
Documentaire de David Carr-Brown (France, 2001, 51mn) Coproduction : ARTE France, Artline Films, Psychology News
À Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, le réalisateur interroge des spectateurs de cinéma occasionnels ou passionnés. Grâce à eux, il découvre que les films nord-coréens, pourtant sous la coupe de la censure, en disent beaucoup plus long sur leur pays qu'ils ne sont censés le faire. Pour celui qui sait les regarder, ces films "réalistes" montrent l'individualisme émergeant, les privilèges des militaires, la jeunesse délinquante envoyée en camps de rééducation, et même la famine...
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Il faut savoir qu'Arte fut l'une des première chaîne à diffuser et produire des reportages sur la situation des deux Corées.
Reportages riches en informations que tentent de faire la lumière sur cet incroyable sac de noeuds que fut l'histoire de ces deux nations d'un même pays durant tout le XXe. C'est peu dire que l'on y en apprend des vertes et des pas mûres à ce sujet.
Je ne remercierais assez cette chaîne pour tout le savoir/éclairages/reportages qu'elle a pu mettre à ma disposition pour satisfaire ma curiosité et ma soif de connaissances.
Donc ne ratez donc surtout aucun pretexte cette prochaine salve de reportages, qui seront, je l'espère, riche en enseignement pour toute personne dériseuse d'en savoir plus.
FAUT-IL AVOIR PEUR DE LA CORÉE DU NORD ?" [Arte]
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Moi par contre j'aurais du l'enregistré, temps j'aurais voulu les revoir.
Comme d'habitude, l'on a droit à un regard critique et sans concession de la situation des deux Corées, avec rappel historique, la pantinisation (barbarrisme) de cette région sacrifiée sur l'autel de la lutte qui oppose les deux grandes puissances idéologiques de l'époque.
Le reporteur dénonce avec férocité l'absurdité de l'existance même de la DMZ (ex-JSA) cicatrice artificielle sacrifiant un seul et même peuple, démontre à quel point tout n'est jamais qu'un jeu de dupes puérils, mais au conséquences qui dépassent mêmes les adultes les plus censés.
Le second reportage s'attache plus à décrire le fonctionnement de la propagande culturelle de la Corée du Nord, dont le président, Kim-Il-Sun lui-même cinéaste, dirige de main de fer.
Or si les fims nord-coréens sont strictement interdits d'exportations, (même son voisin du sud n'a accès qu'un à nombre très restraint de la production), ils sont néanmoins pour la plupart très loin des clichés parternalistes typique de la propagande officielle, mais sont de véritables film polémiques traitant des véritables problèmes et défis auquels est confronté le pays tels que la pauvreté, l'abandon de l'agriculture et la dépendance aux aides internationales, la réforme du régime, etc.
Or si le gouvernement laisse complaisament s'exprimer les artistes, ce n'est pas pour autant qu'il bougera le petit doigt pour faire changer les choses bien au contraire...
Ce dernier a parfaitement conscience des graves problèmes que vit le pays, mais reste persuadé que son régime d'inspiration stalinienne est à tout épreuve, qu'il résoudera tout par miracle.
Comme d'habitude, l'on a droit à un regard critique et sans concession de la situation des deux Corées, avec rappel historique, la pantinisation (barbarrisme) de cette région sacrifiée sur l'autel de la lutte qui oppose les deux grandes puissances idéologiques de l'époque.
Le reporteur dénonce avec férocité l'absurdité de l'existance même de la DMZ (ex-JSA) cicatrice artificielle sacrifiant un seul et même peuple, démontre à quel point tout n'est jamais qu'un jeu de dupes puérils, mais au conséquences qui dépassent mêmes les adultes les plus censés.
Le second reportage s'attache plus à décrire le fonctionnement de la propagande culturelle de la Corée du Nord, dont le président, Kim-Il-Sun lui-même cinéaste, dirige de main de fer.
Or si les fims nord-coréens sont strictement interdits d'exportations, (même son voisin du sud n'a accès qu'un à nombre très restraint de la production), ils sont néanmoins pour la plupart très loin des clichés parternalistes typique de la propagande officielle, mais sont de véritables film polémiques traitant des véritables problèmes et défis auquels est confronté le pays tels que la pauvreté, l'abandon de l'agriculture et la dépendance aux aides internationales, la réforme du régime, etc.
Or si le gouvernement laisse complaisament s'exprimer les artistes, ce n'est pas pour autant qu'il bougera le petit doigt pour faire changer les choses bien au contraire...
Ce dernier a parfaitement conscience des graves problèmes que vit le pays, mais reste persuadé que son régime d'inspiration stalinienne est à tout épreuve, qu'il résoudera tout par miracle.
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