THE HUMAN TORNADO
Posté : 17.09.2004 - 19:12
copier coler de l'ami puma man de nanarland :
The Human Tornado - Cliff Roquemore, 1976
Rudy Ray Moore est un stand-up comedian qui connut son heure de gloire dans les années 70 auprès de la communauté noire américaine.
Réputé pour ses spectacles furieux et ses scansions qui préfiguraient le rap, il profita de la vague Blaxploitation pour se faire un nom en tant
qu'acteur, en créant le personnage de Dolemite(prononcez Dolo-Maït) dans le film éponyme de D'Urville Martin (1975).
The Human tornado est la suite de cette série Z bien barrée.
Moore reprend avec plaisir son personnage de Dolemite et le confronte à un flic péquenot hargneux (surtout depuis que Dolemite s'est envoyé sa femme) et à une bande de maffieux qui comptent régner sur le Los Angeles by night. Rudy Ray Moore n'a rien d'un Apollon bodybuildé. Désolé les filles, il a du bide (il en plaisante volontiers) et un gros cul.
C'est un spécialiste du kung-fu (enfin son kung-fu se résume à une chorégraphie particulière : il gesticule des mains, se déhanche, secoue la tête et fait des brrrrrrrrrr avec ses lèvres). Les combats hilarants (en acceleré), les scènes de sexe (d'un kitsch assumé...voir par exemple cette séquence ou un personnage féminin s'imagine en train de s'abandonner à quelques amants bodybuildés sortant tous d'un coffre à jouets ) et le surjeu hénaurme des acteurs (pas du tout synchros) pas du tout aidés par les plans fixes et statiques du réalisateur, viennent sauver le spectateur de l'ennui abyssal qui le guettait. Le générique est un grand moment de bonheur (Moore se dandine avec sa cape sur une musique soul entraînante...il enchaîne des mouvements improbables, joue avec des miroirs dans un plan Zarbi à la Cocteau sous acide) mais le reste n'est malheuresement pas vraiment à la hauteur de cette séquence inaugurale, si l'on excepte les scènes que j'ai cité, et quelques autres moments fugaces mais intenses. Il y'a, par exemple, cette scène où Dolemite, surpris par le mari cocufié, s'échappe le cul à l'air et saute un grillage. Tellement fier de sa cascade, il invective le spectateur en voix-off : "Hé vous croyez que j'ai pas vraiment sauté hein ? hé ben matez ça les mecs" et le voilà qui rembobine le saut, et nous le repasse au ralenti (même que l'inscription "Instant replay" s'affiche).
Le film existe en DVD dans une édition correcte (avec quelques bande annonces bien nanardes des film de Moore disponibles en galette numériques) mais sans sous-titres. Dommage pour les non-anglophones, les motherfucking dialogues étant une des marques de fabrique de Dolemite.
The Human Tornado - Cliff Roquemore, 1976
Rudy Ray Moore est un stand-up comedian qui connut son heure de gloire dans les années 70 auprès de la communauté noire américaine.
Réputé pour ses spectacles furieux et ses scansions qui préfiguraient le rap, il profita de la vague Blaxploitation pour se faire un nom en tant
qu'acteur, en créant le personnage de Dolemite(prononcez Dolo-Maït) dans le film éponyme de D'Urville Martin (1975).
The Human tornado est la suite de cette série Z bien barrée.
Moore reprend avec plaisir son personnage de Dolemite et le confronte à un flic péquenot hargneux (surtout depuis que Dolemite s'est envoyé sa femme) et à une bande de maffieux qui comptent régner sur le Los Angeles by night. Rudy Ray Moore n'a rien d'un Apollon bodybuildé. Désolé les filles, il a du bide (il en plaisante volontiers) et un gros cul.
C'est un spécialiste du kung-fu (enfin son kung-fu se résume à une chorégraphie particulière : il gesticule des mains, se déhanche, secoue la tête et fait des brrrrrrrrrr avec ses lèvres). Les combats hilarants (en acceleré), les scènes de sexe (d'un kitsch assumé...voir par exemple cette séquence ou un personnage féminin s'imagine en train de s'abandonner à quelques amants bodybuildés sortant tous d'un coffre à jouets ) et le surjeu hénaurme des acteurs (pas du tout synchros) pas du tout aidés par les plans fixes et statiques du réalisateur, viennent sauver le spectateur de l'ennui abyssal qui le guettait. Le générique est un grand moment de bonheur (Moore se dandine avec sa cape sur une musique soul entraînante...il enchaîne des mouvements improbables, joue avec des miroirs dans un plan Zarbi à la Cocteau sous acide) mais le reste n'est malheuresement pas vraiment à la hauteur de cette séquence inaugurale, si l'on excepte les scènes que j'ai cité, et quelques autres moments fugaces mais intenses. Il y'a, par exemple, cette scène où Dolemite, surpris par le mari cocufié, s'échappe le cul à l'air et saute un grillage. Tellement fier de sa cascade, il invective le spectateur en voix-off : "Hé vous croyez que j'ai pas vraiment sauté hein ? hé ben matez ça les mecs" et le voilà qui rembobine le saut, et nous le repasse au ralenti (même que l'inscription "Instant replay" s'affiche).
Le film existe en DVD dans une édition correcte (avec quelques bande annonces bien nanardes des film de Moore disponibles en galette numériques) mais sans sous-titres. Dommage pour les non-anglophones, les motherfucking dialogues étant une des marques de fabrique de Dolemite.