CYBORG
Posté : 18.09.2004 - 12:05
copier coller de l'ami rico de nanarland :
Tout a commencé a la fin d’une soirée un peu arrosé, quand un copain a proposé de regarder un petit chef d’œuvre qu’il avait apporté. Merci a Laurent pour m’avoir fait découvrir ce film, dans lequel tout tient du bon gros nanar qui tache.
Pour commencer c’est un Jean Claude Vandamme (JCVD pour les intimes) très connu de tous, et dont le talent nanar est incontestable.
L’histoire : « Un modèle d’incohérences »
New York, la civilisation est détruite, en plus la peste fait des ravages, c’est l’apocalypse, l’enfer, le caca, et en plus c’est moche.
Le film commence par une scène de « poursuite » entre la bande du méchant (Fender) et une brune et son copain. Les méchants sont très méchants et tuent le mec. La brune y réchappe rencontre JCVD (Gibson (On reviendra sur les noms)) et lui explique, qu’elle est une cyborg, et qu’elle a été crée pour ramener à Atlanta la formule du vaccin de la peste.
Mais les méchants arrivent, laissent Gibson pour mort, et capturent la cyborg.
Fender nous révèle qu’il est le diable, qu’il veut emmener la cyborg a Atlanta pour qu’elle lui file le vaccin, avoir le contrôle dessus et je cite : « devenir aussi puissant qu’un dieu »…ben voyons.
Après une séance de massacre gratuit (tout monde meurt hors caméra ou de dos, c’est du massacre cheap (conforme au budget (peut être tout réservé à JCVD ??))) Gibson rencontre la blondasse qui c’était caché. Elle lui explique qu’il faut sauver cette cyborg a tout prix. Des flash-back nous montrent que justement Fender a tué toute la famille de Gibson. Donc ça tombe bien … il va pouvoir faire d’une pierre deux coups, sauver la cyborg en tuant Fender.
Pour résumer : La cyborg veut aller a Atlanta pour donner la formule. Fender tiens la cyborg et va avec elle a Atlanta pour devenir un dieu. Gibson veut tuer Fender. Et la blondasse accompagne Gibson et montre ses seins.
Le titre : «Une sale excuse »
Pas de monstre en métal, pas de robots, pas de piou piou laser, pas de JCVD vs Robocop, juste une nana « robotisé » pour que ce nanar s’appelle CYBORG.
Il faut bien reconnaître que CYBORG, ça tape plus que : « le gentil contre tout les méchants » ou « Tu vas mourir Fender » ou «La guerre des guitares ».
Et puis Gibson, il en a rien à foutre de la cyborg, il veut juste Fender.
A la fin du film on se demande pourquoi se chef d’œuvre s’appelle CYBORG ??! Parce qu’en fait la cyborg, si elle avait été un tube de colle, le film se serai appelé « tube de colle » ?!?!
Les Acteurs : « L’acting poussé a son paroxysme »
Les noms des acteurs d’abord :
Jean-Claude Van Damme .... Gibson Rickenbacker
Deborah Richter .... Nady Simmons
Vincent Klyn .... Fender Tremolo
Alex Daniels .... Marshall Strat
Dayle Haddon .... Pearl Prophet
Ralph Moeller .... Brick Bardo
Vous noterez que le choix des noms n’est pas dû au hasard : Gibson, Rickenbacker et Fender sont des marques de guitares/basses. Mais c’est pas tout : Marshall est une marque d’ampli, Strat un modèle de guitare, Pearl une marque de batterie, Nady une marque de micro, Simmons une marque de consoles analogiques et de batteries électroniques, Prophet une marque de clavier, tremolo une partie de guitare et enfin le nom Brick Bardo n’est pas sans rappeler notre Brigitte nationale protectrice de phoque. On donc dans les 5 acteurs principaux un groupe de rock au grand complet ( guitare/basse, batterie, clavier, ampli, micro, la chanteuse et du matos !!)…. Vive le grand n’importe quoi.
Les autres noms des personnages se battent pour le prix du plus ridicule dans la catégorie « top futuriste » avec : Baso, Prather, Vondo, Xylo, Tytus, Willy et mon préféré : Vorg.
Y a vraiment que dans un nanar top niveau que l’on peu trouver ce genre de détails.
Parlons un peu des combats qui sont normalement le principal intérêt du film et qui sont finalement son principal désintérêts. Carrément mou, souvent filmé au ralenti, les vilains ont des réactions a la con, la plus part du temps ils attendent juste que JCVD les tapent.
Comme dans tout bon mauvais film de combat, le fight final se passe de nuit (filtre bleu) sous l’orage, dans l’eau et commence par un bon maravage en règle de JCVD.
Gibson en prend plein la gueule, ne se défend pas, ne contre pas et fini par passer a travers le pare brise arrière d’une voiture intacte qui traînait (l’apocalypse la juste recouverte de paille !!). Gibson s’allonge alors sur la banquette et attend que Fender vienne lui foutre des coups de portières…. Ce qu’il fait avec une bonne volonté évidente (je le sais il crie de bonheur a chaque coup de portière). Mais notre blondasse de service arrive avec un couteau et ont se dit qu’elle va aider Gibson … bah pas du tout …elle se fait tuer illico par Fender qui jubile (méga BEUUUARG).
M’enfin grâce à ça, Gibson a le temps de se réveiller, de sortir de la caisse et de se rebiffer un peu.
Là c’est l’apothéose. Une véritable démonstration de body building, Nos deux Billy gonflent leurs muscles aux maximum, à tel point qu’ils marchent comme des robots qui se seraient fait sodomiser avec un grip de skate, des clous et des graviers. (muscles saillants, bras écartés, poings sérés, bouches ouvertes (qui fait BEUARRG),veines de sorties et tendons tendu)
Ils se donnent une série de 21 coups en faisant bien attention de ne jamais fermer la bouche et de crier BEUAAA tout le temps. Ils en oublient alors tous les deux qu’ils savent parer les coups, et ne font qu’attendrent que se soit leur tour de taper.
Finalement Fender se souvient qu’il a un couteau (pas trop tôt !!), mais Gibson lui prend et lui plante dans le bras (on a le droit a un gros plan sur un bout de bois qui fait office de bras) puis il lui plante dans le bide, lui fou encore quelques mandales, et Fender est mort …. Alléluia
C’est fini ??!! Bah nan je vous rappelle que c’est un nanar.
Donc Fender se relève.
Ils se jettent dessus et passent à travers un mur, ils se battent alors dans une maison (le filtre est alors passé au rouge) éclairés par les rayons du soleil qui passent a travers les fenêtres, alors que je le rappelle il faisait nuits dehors et en plus il pleuvait des cordes …. Effet jour nuits fort sympathiques. Gibson vient enfin a bout de Fender en lui donnant après quelques bonnes baffes et un pétage de bras, un coup de pied magique qui fait voler et qui propulse la méchante guitare Fender sur un croc de boucher qui traînait sur le mur (pas de bol et merci à « massacre à la tronçonneuse » de filer des idées.)
Ce coup ci c’est la bonne … Fender lache son BEUAaaaarg final. (c’est un beuargg décrenchendo)
On est un peu méchant, y a pas que des BEUUUAARGG dans le film :
Pendant les 20 premières minutes du film JC a eu 3 dialogues soit 8 phrases de 8 mots maximum (mais la moyennes est de 3 mots car on a surtout du : « va chier », « bonne chance » ou « Atlanta ») (oui on a compté….) En fait ce sont les deux nanas qui parlent (qui expliquent l’histoire) Gibson a juste à écouter sagement.
Mais à la fin du film ils sont carrément devenus inexistants, simplement remplacés par des « BEUAAARG » (on a renoncé a les compter…. C’est comme compter les morts dans RAMBO mais en pire), ou autres cris entrecoupés de phrases chocs (genre « va chier »)
Pour résumer, nous retrouvons ici, l’acting caractéristique du nanar, avec deux émotions par acteurs : émotion/nichon pour les filles et combat/pas combats pour les hommes
Ce film dans lequel JC est encore tout jeune (c’est son 6 ème film) est a voir.
Si nous n’avons pas réussi a vous en convaincre, dite vous bien que cette chronique ne vous révèle rien des costumes top beaux gosses, des rebondissements, de la music bontempi, de la pauvreté des décors cachés par une succussions de filtres soit rouge soit bleu ou de la réalisation nul à souhait. Nous terminerons simplement par le coup de grâce du film, donné par la phrase final :
« J’ai l’impression que c’est cet homme le vrai remède de ce monde » (la cyborg qui regarde JC partir)
Le genre de phrase ultime, commune a tout bon nanar prétentieux.
Note : Sodo : 3/5, Mad : 3.25/5 : car mine de rien c’est quand même bien lent et mou.
Ps : la moralité du film est que les guitare Gibson sont bien meilleures !
Tout a commencé a la fin d’une soirée un peu arrosé, quand un copain a proposé de regarder un petit chef d’œuvre qu’il avait apporté. Merci a Laurent pour m’avoir fait découvrir ce film, dans lequel tout tient du bon gros nanar qui tache.
Pour commencer c’est un Jean Claude Vandamme (JCVD pour les intimes) très connu de tous, et dont le talent nanar est incontestable.
L’histoire : « Un modèle d’incohérences »
New York, la civilisation est détruite, en plus la peste fait des ravages, c’est l’apocalypse, l’enfer, le caca, et en plus c’est moche.
Le film commence par une scène de « poursuite » entre la bande du méchant (Fender) et une brune et son copain. Les méchants sont très méchants et tuent le mec. La brune y réchappe rencontre JCVD (Gibson (On reviendra sur les noms)) et lui explique, qu’elle est une cyborg, et qu’elle a été crée pour ramener à Atlanta la formule du vaccin de la peste.
Mais les méchants arrivent, laissent Gibson pour mort, et capturent la cyborg.
Fender nous révèle qu’il est le diable, qu’il veut emmener la cyborg a Atlanta pour qu’elle lui file le vaccin, avoir le contrôle dessus et je cite : « devenir aussi puissant qu’un dieu »…ben voyons.
Après une séance de massacre gratuit (tout monde meurt hors caméra ou de dos, c’est du massacre cheap (conforme au budget (peut être tout réservé à JCVD ??))) Gibson rencontre la blondasse qui c’était caché. Elle lui explique qu’il faut sauver cette cyborg a tout prix. Des flash-back nous montrent que justement Fender a tué toute la famille de Gibson. Donc ça tombe bien … il va pouvoir faire d’une pierre deux coups, sauver la cyborg en tuant Fender.
Pour résumer : La cyborg veut aller a Atlanta pour donner la formule. Fender tiens la cyborg et va avec elle a Atlanta pour devenir un dieu. Gibson veut tuer Fender. Et la blondasse accompagne Gibson et montre ses seins.
Le titre : «Une sale excuse »
Pas de monstre en métal, pas de robots, pas de piou piou laser, pas de JCVD vs Robocop, juste une nana « robotisé » pour que ce nanar s’appelle CYBORG.
Il faut bien reconnaître que CYBORG, ça tape plus que : « le gentil contre tout les méchants » ou « Tu vas mourir Fender » ou «La guerre des guitares ».
Et puis Gibson, il en a rien à foutre de la cyborg, il veut juste Fender.
A la fin du film on se demande pourquoi se chef d’œuvre s’appelle CYBORG ??! Parce qu’en fait la cyborg, si elle avait été un tube de colle, le film se serai appelé « tube de colle » ?!?!
Les Acteurs : « L’acting poussé a son paroxysme »
Les noms des acteurs d’abord :
Jean-Claude Van Damme .... Gibson Rickenbacker
Deborah Richter .... Nady Simmons
Vincent Klyn .... Fender Tremolo
Alex Daniels .... Marshall Strat
Dayle Haddon .... Pearl Prophet
Ralph Moeller .... Brick Bardo
Vous noterez que le choix des noms n’est pas dû au hasard : Gibson, Rickenbacker et Fender sont des marques de guitares/basses. Mais c’est pas tout : Marshall est une marque d’ampli, Strat un modèle de guitare, Pearl une marque de batterie, Nady une marque de micro, Simmons une marque de consoles analogiques et de batteries électroniques, Prophet une marque de clavier, tremolo une partie de guitare et enfin le nom Brick Bardo n’est pas sans rappeler notre Brigitte nationale protectrice de phoque. On donc dans les 5 acteurs principaux un groupe de rock au grand complet ( guitare/basse, batterie, clavier, ampli, micro, la chanteuse et du matos !!)…. Vive le grand n’importe quoi.
Les autres noms des personnages se battent pour le prix du plus ridicule dans la catégorie « top futuriste » avec : Baso, Prather, Vondo, Xylo, Tytus, Willy et mon préféré : Vorg.
Y a vraiment que dans un nanar top niveau que l’on peu trouver ce genre de détails.
Parlons un peu des combats qui sont normalement le principal intérêt du film et qui sont finalement son principal désintérêts. Carrément mou, souvent filmé au ralenti, les vilains ont des réactions a la con, la plus part du temps ils attendent juste que JCVD les tapent.
Comme dans tout bon mauvais film de combat, le fight final se passe de nuit (filtre bleu) sous l’orage, dans l’eau et commence par un bon maravage en règle de JCVD.
Gibson en prend plein la gueule, ne se défend pas, ne contre pas et fini par passer a travers le pare brise arrière d’une voiture intacte qui traînait (l’apocalypse la juste recouverte de paille !!). Gibson s’allonge alors sur la banquette et attend que Fender vienne lui foutre des coups de portières…. Ce qu’il fait avec une bonne volonté évidente (je le sais il crie de bonheur a chaque coup de portière). Mais notre blondasse de service arrive avec un couteau et ont se dit qu’elle va aider Gibson … bah pas du tout …elle se fait tuer illico par Fender qui jubile (méga BEUUUARG).
M’enfin grâce à ça, Gibson a le temps de se réveiller, de sortir de la caisse et de se rebiffer un peu.
Là c’est l’apothéose. Une véritable démonstration de body building, Nos deux Billy gonflent leurs muscles aux maximum, à tel point qu’ils marchent comme des robots qui se seraient fait sodomiser avec un grip de skate, des clous et des graviers. (muscles saillants, bras écartés, poings sérés, bouches ouvertes (qui fait BEUARRG),veines de sorties et tendons tendu)
Ils se donnent une série de 21 coups en faisant bien attention de ne jamais fermer la bouche et de crier BEUAAA tout le temps. Ils en oublient alors tous les deux qu’ils savent parer les coups, et ne font qu’attendrent que se soit leur tour de taper.
Finalement Fender se souvient qu’il a un couteau (pas trop tôt !!), mais Gibson lui prend et lui plante dans le bras (on a le droit a un gros plan sur un bout de bois qui fait office de bras) puis il lui plante dans le bide, lui fou encore quelques mandales, et Fender est mort …. Alléluia
C’est fini ??!! Bah nan je vous rappelle que c’est un nanar.
Donc Fender se relève.
Ils se jettent dessus et passent à travers un mur, ils se battent alors dans une maison (le filtre est alors passé au rouge) éclairés par les rayons du soleil qui passent a travers les fenêtres, alors que je le rappelle il faisait nuits dehors et en plus il pleuvait des cordes …. Effet jour nuits fort sympathiques. Gibson vient enfin a bout de Fender en lui donnant après quelques bonnes baffes et un pétage de bras, un coup de pied magique qui fait voler et qui propulse la méchante guitare Fender sur un croc de boucher qui traînait sur le mur (pas de bol et merci à « massacre à la tronçonneuse » de filer des idées.)
Ce coup ci c’est la bonne … Fender lache son BEUAaaaarg final. (c’est un beuargg décrenchendo)
On est un peu méchant, y a pas que des BEUUUAARGG dans le film :
Pendant les 20 premières minutes du film JC a eu 3 dialogues soit 8 phrases de 8 mots maximum (mais la moyennes est de 3 mots car on a surtout du : « va chier », « bonne chance » ou « Atlanta ») (oui on a compté….) En fait ce sont les deux nanas qui parlent (qui expliquent l’histoire) Gibson a juste à écouter sagement.
Mais à la fin du film ils sont carrément devenus inexistants, simplement remplacés par des « BEUAAARG » (on a renoncé a les compter…. C’est comme compter les morts dans RAMBO mais en pire), ou autres cris entrecoupés de phrases chocs (genre « va chier »)
Pour résumer, nous retrouvons ici, l’acting caractéristique du nanar, avec deux émotions par acteurs : émotion/nichon pour les filles et combat/pas combats pour les hommes
Ce film dans lequel JC est encore tout jeune (c’est son 6 ème film) est a voir.
Si nous n’avons pas réussi a vous en convaincre, dite vous bien que cette chronique ne vous révèle rien des costumes top beaux gosses, des rebondissements, de la music bontempi, de la pauvreté des décors cachés par une succussions de filtres soit rouge soit bleu ou de la réalisation nul à souhait. Nous terminerons simplement par le coup de grâce du film, donné par la phrase final :
« J’ai l’impression que c’est cet homme le vrai remède de ce monde » (la cyborg qui regarde JC partir)
Le genre de phrase ultime, commune a tout bon nanar prétentieux.
Note : Sodo : 3/5, Mad : 3.25/5 : car mine de rien c’est quand même bien lent et mou.
Ps : la moralité du film est que les guitare Gibson sont bien meilleures !
