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FIST POWER

Posté : 20.11.2004 - 14:06
par peter wonkley
copier coller de l'ami minsk de nanarland :

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Fist Power
Réalisation : Aman Chang (remplacé par Tsui Hark sur amazon.com, mouah ha ha!)
Année : 2000
Genre : Hong Kong restera toujours Hong Kong
Catégorie : Pur et Dur
Durée : les 1h30 syndicales
Avec : Chiu "où suis-je tombé depuis The Blade" Man-Cheuk, Anthony "faut bien payer ses impôts" Wong, Gigi "potiche" Lai, Sam "Looping" Lee et Jude "gweilo powaaa" Poyer


Comme me disait il y a pas si longtemps un nanardeur quelque peu attardé (pas de nom je vous en prie) : "Les films de Hong Kong c'est comme les boîtes de chocolat, on sait jamais ce qu'on va trouver à l'intérieur". Fist Power rentre dans cette catégorie d'objets filmiques qui surprennent, même si le nanardeur attentif aura repéré aux quelques photos présentes sur la jaquette qu'un potentiel ténu, mais réel, existait (on y aperçoit entre autres un magnifique gweilo dont je vous reparlerai plus tard).


Mon frère passait chez moi afin qu'on mate un dvd tranquille ensemble et je lui dis : "Tiens j'ai récupéré ce film là qui a l'air d'être un film d'action HK sympa, on l'essaie ?". Hé oui, ma candeur coutumière, ainsi que la date assez récente du film, m'avait empêché de détecter le nanar sous les habits chamarrés de la belle jaquette de TF1 Vidéo (du beau boulot, sans déc) et je croyais alors qu'on aurait un film correct. Après le générique et 8 minutes de métrage, mon frère, terrassé par la musique (insupportable, mais je reviendrai dessus), la caméra hystérique et un jeu d'acteur en plomb massif, réalisa soudain qu'il avait un important rendez-vous ailleurs :
- Mais tu vas où mon frère ?
- (Enfilant sa veste fébrilement) Heu… Je dois envoyer un mandat lettre urgent pour renouveler mon abonnement à Pèlerin Magazine !
- Mais il est 8 heures du soir !
- Justement ! Y'aura personne, j'aurai pas à faire la queue ! *Disparaissant dans le lointain…*
Loin de m'échauder, la fuite de mon brother m'encouragea d'autant plus à continuer le visionnage car, tel un graal auparavant bien caché, la vérité s'était révélée à moi : je semblais tenir un nanar de la plus belle eau.


Au dos de la jaquette le résumé n'est pas trop suspect : Chau (Anthony Wong) ancien militaire, se fait kidnapper son fils Tony par un puissant maffieux, père biologique de l'enfant. L'ex-femme de Chau s'est remarié avec cet odieux parrain qui les avait pourtant abandonnés, et veut l'enfant pour récupérer un héritage. Désespéré, Chau prend une école en otage et menace de tout faire sauter si on ne lui rend pas son enfant. Pour sauver les jeunes otages, Zhao, un agent de sécurité expert en arts martiaux, décide de libérer lui-même le fils de Chau…

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Une belle famille et un enfant attentif qui regarde bien la caméra

Premier détail sympa : les prénoms. Chau est renommé Charles dans la VF, le maffieux s'appelle Georges et notre redresseur de tort Zhao devient Brian Chuck (on sent l'hommage…). C'est sûr, tout de suite, ça en jette plus !

Ensuite, dès la scène d'ouverture, un élément important dévoile sa présence, jusqu'à devenir un protagoniste à part entière du film : la musique. Composée (on dira plutôt bâclée) par un Samuel Leng que je ne connais pas et dont je ne veux d'ailleurs plus entendre parler, elle a été intégralement faite à partir d'un synthé Bontempi série "le moins cher possible" et abuse jusqu'à l'insupportable du saxophone de synthèse. Les plus courageux finiront par en rire et les autres se seront crevés les tympans avec un tournevis depuis longtemps. Si vous voyez le nom de Samuel Leng pour la musique d'un film, fuyez et ne vous retournez pas !

Mais d'autres choses se révèlent dès le début de film : les talents insoupçonnés du réalisateur pour en faire trop. Lorsque Charles est attaqué par un ballon de basket alors qu'il discutait peinard avec son fiston au jardin d'enfants, les méchants font leur apparition.

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Les méchants : ça fait peur ! Mais pas pour la raison escomptée.

S'en suit une discussion entre Georges et Charles (si, si, ça se passe à Hong Kong je vous assure !) et le réalisateur décide de changer de plan toutes les 2 secondes (contre-plongée, profil droit, face, profil gauche), de faire des gros plans décadrés, des zooms frénétiques. Bref, on sent qu'on a affaire à un nerveux de la caméra. La maman veut récupérer le gosse pour une histoire d'héritage, Charles veut pas le lâcher et Georges lui lance ses hommes de main qui prennent une branlée dans une baston toute molle. Mais un lâche l'attaque par derrière avec un shocker qui ressemble à un micro sans la mousse et on lui prend son petit Tony…


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Anthony Wong baratine avec conviction pendant que la caméra papillonne autour de lui. Ca doit être agaçant, mais il reste stoïque : quel pro !

Et là on attaque le générique dans lequel on découvre notre héros qui roule sur les routes de Chenzen, à bord d'une voiture inqualifiable de mauvais goût. On notera sans doute une petite volonté patriotique dans ce générique qui montre largement, par un survol en hélico, l'expansion impressionnante de cette ville proche de Hong Kong et en pleine zone économique spéciale. Histoire de garder de bonnes relations avec le Parti, quoi.

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Notre héros charismatique, beau comme un fer à repasser et sa beauf-mobile : on admire le choix des couleurs. Dites coucou à Deng Xiao-Ping au fond là-bas !

Brian Chuck, puisque c'est de lui qu'il s'agit, s'arrête n'importe comment devant un grand immeuble de bureau, y rentre, et se fait rembarrer par la sécurité après avoir demandé à voir le chef. Il se met alors à leur taper dessus dans un combat qui accumule les moments de grâce nanarde. Attention, Chiu Man-Cheuk est un très bon artiste martial, mais il est malheureusement bien le seul dans ce film, et ça se voit. On notera surtout la tendance de Brian à entraver ses adversaires et à faire des farandoles avec eux et une scène surréaliste dans laquelle il fait léviter un briquet pour éclairer un sombre couloir où l'attendaient des vigiles. Cette scène, même plusieurs fois visionné, reste un mystère pour moi… Le briquet flotteur glisse par terre, avant de décoller, de traverser le couloir d'une traite pour finir rattrapé au vol par Chuck. A la fin de toutes ces bagarres miteuses, on découvre que Brian est venu tester l'équipe de sécurité de l'immeuble et qu'il est employé par leur boss pour les entraîner.


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Les arts martiaux c'est aussi très festif : une petite farandole ou une rave dans un ascenseur, tout est bon pour s' amuser !

Ensuite un petit intermède où la famille de Brian lui fait une petite fête d'anniversaire surprise, occasion de placer cet humour navrant propre aux productions asiatiques à petit budget. Puis, en se rendant à Hong Kong, Brian est pris en auto-stop par Charles devenu chauffeur routier. Celui-ci est considéré comme un paria et est furieux de l'apathie des flics à propos de l'enlèvement de son fils. Après un énième refus des flics de l'aider, il retrouve ses potes de l'armée britannique dans la dèche et décide de prendre une école en otage. Ecole où va bien entendu le neveu de Brian : Johnny. Entre-temps d'ailleurs, notre Brian a fait la connaissance d'une reporter (Joan, élément comique n°1) que ses parents lui ont présenté pour un mariage arrangé, ce qui permet de continuer dans le registre de l'humour à 2 balles avec les quiproquos de rigueur.

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4 garçons plein d'avenir.

Mais retour à l'action ! Charles et ses potes minent les accès à l'école et préviennent les flics en les menaçant avec une boîte à lettres explosive. Notons que l'école se trouve au sommet d'une colline déserte et ressemble à un camp retranché : il fait bon être écolier à Hong Kong. Les flics débarquent donc et observent l'école en plein jour avec des lunettes infra-rouges (!). Charles pose son ultimatum : si il a pas son fils au plus vite, il fait sauter l'école. La nouvelle se répand par la radio et c'est là qu'arrive notre reporteuse (munie d'un magnifique appareil photo jetable), suivie de près par Harry, le beauf de Charles (l'élément comique n°2, joué par un acteur prodigieux) et Brian qui décide de prendre les choses en main. Il traverse comme du beurre le cordon de sécurité et va causer avec Charles pour lui dire qu'il s'occupe de tout, pas de souci, calme-toi, fais pas l'con Philippe (euh Charles, pardon).

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La police voit rouge.

Mais les flics ne l'entendent pas de cette oreille. Heureusement Harry arrive à emmener Brian et Joan dans son bolide et s'ensuit une poursuite trépidante où les voitures roulent à 30 à l'heure ! Ce qui permet de placer de l'humour à la Taxi (Besson va attaquer, c'est sûr). Ils filent en fait vers l'aéroport de Hong Kong où Georges, sa femme et le mioche s'apprêtent à embarquer (dans un aéroport étrangement désert, les producteurs ont dû en être privés) pour les USA où les attend l'héritage.

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L'inénarrable Harry

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Une blague d'un niveau "Taxiesque" : Joan sort de la voiture et dit : ça décoiffe ! Mouah ha ha !

Le trio arrive à récupérer le petit Tony mais Harry se fait attraper. Brian, Joan et Tony prennent le métro et se retrouve en une banlieue paumée. Brian est alors appelé par Charles (tout le monde a les numéros de tout le monde sans qu'ils se les soient jamais demandés, c'est pratique) pour faire le point : l'ultimatum finit dans 2 heures. Et c'est alors qu'arrive LA scène nanarde du film. Le truc qui fait définitivement basculer ce film d'action cheapos dans la dimension portnawesque. Joan et Brian sont assaillis par une patrouille de nervis de George… en VTT ! Oui, Georges doit avoir des séides qui patrouillent en permanence la ville en cycliste et maillot moulant, juchés sur leurs VTT ! Mais il en faut plus que ça pour désarçonner Chuck qui décide de se servir d'un VTT comme d'un nunchaku. Mais deux autres VTT-istes s'emparent de Tony et se le passent comme un ballon de rugby, ce qui permet d'admirer un très beau mannequin en mousse. Les caps rendent malheureusement peu justice à la majesté de la chose

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N'importe quoi, y compris un vélo, peut devenir une arme mortelle entre les mains d'un spécialiste des arts martiaux !

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Les images parlent d'elles-mêmes : mannequin en mousse powaaaaa !


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Mais, mais… Cet enfant est manchot !

Et pendant ce temps, que se passe-t-il à l'école me direz-vous ? Vous vous en foutez ? Pas grave, je l'dis quand même! Ces cons de flics décident de donner l'assaut et Charles sort pour les dissuader. Il se fait copieusement canarder par les snipers, ce qui fait que l'unité d'assaut avance dans leur périmètre de sécurité, fait sauter les mines et est décimé. Charles se lamente sur ce carnage qu'il voulait éviter, alors que les snipers ont sympathiquement arrêté de lui tirer dessus pour lui laisser déclamer sa tirade de regrets en paix.

Retour à Brian qui a pris le ferry avec Tony. Et alors là, comme par hasard le ferry est bourré de méchants avec lesquels Chuck va pouvoir assouvir ses tendances bondage en refaisant mumuse avec des cordes. Et alors second moment nanar inopiné avec l'apparition d'un gweilo auquel je ne m'attendais pas, vu la débauche de figurants asiatiques disponible. Arrêtons-nous un peu sur le cas de Jude Poyer, gweilo néophyte qui a commencé sa carrière en 1998 et compte pour l'instant des apparitions dans 18 films HK (dixit IMDB). Il est tout à fait dans la tradition des Pierre Tremblay, Stuart Smith et autre Bruce Baron, mais tout de même un ton en-dessous de ses maîtres car il est trop bon en arts martiaux. Il essaie tant bien que mal de montrer des sentiments et n'est jamais aussi bon que lorsqu'il baffre consciencieusement ses nouilles chinoises en s'en mettant partout au passage. Notez qu'il tient bien une expression quand même : un joli rictus dents serrés qu'il ne lâche pas pendant tous les combats. Rome ne s'étant pas construite en un jour, laissons à l'ami Jude le temps de parfaire son talent, qui sait s'il n'est pas le prochain Stuart Steen...

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Un gweilo qui fait honneur à la cuisine locale.

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C'est toi qui dis partout que je joue comme un pied ?

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J'ai les nouilles qui me montent au nez (humour lourd inside)

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Pas conteeeeeeent !

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Pas conteeeeeeent (bis) !

Puis la police intercepte Tony et Brian à la sortie du ferry et les emmène au commissariat. Mais en fait ce sont des faux flics qui sont des sbires du méchant et Brian devine tout parce qu'en plus d'être hyper balèze, il est vachement intelligent et observateur. Il retrouve dans ce faux commissariat Harry et Joan attachés dans un coin, et on a le droit à une baston générale sur le mode comique, à coups de fauteuil à roulettes et d'électrocution. On notera que dans la scène d'électrocution, les acteurs sautillent frénétiquement en cachant mal leur fous-rires.

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Encore une rave party ! Quand je vous disais que les arts martiaux pouvaient être festifs…

Notre quatuor s'enfuit sur la terrasse de l'immeuble et prend, pour redescendre, l'ascenseur destiné aux laveurs de carreaux . Seulement Chuck a dû rester derrière pour retenir quelques hommes de main.
- Comment va-t-il faire pour s'enfuir se dit le scénariste n°1 ? On a déjà utilisé la feinte de l'ascenseur des laveurs de carreaux, la sortie normale est bouchée… Attends, j'ai une super idée ! Et si il se laissait glisser le long du câble de l'ascenseur sus-cité en évitant de se cramer les mains grâce à sa veste ?
- Mais il est au 30ème étage, répond le scénariste n°2 ! (NdA : je me demande s'ils étaient vraiment deux pour pondre ce truc…)
- Boaf, plus c'est gros plus ça passe…

Et à vous de juger si ça passe, puisque ça donne ça (en vitesse réelle ça craint encore plus) :

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La doublure cascade se prend pour Superman

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Oh, on aurait dit un félin qui volait !

Et pendant ce temps-là à l'école, une nervi de Georges se fait passer pour une mère apeurée et rentre dans l'école. Elle en profite pour tuer deux potes de Charles et l'agresser, mais elle se fait buter par le dernier. On notera le grand sentimentalisme de Charles qui se bat l'œil de la mort de ses potes. L'heure tourne et notre quatuor approche de l'école mais est poursuivi par des voitures de méchants : on en profite pour remplir le quota "poursuite à 2 à l'heure et voiture qui explose toute seule". Brian prend Tony sous son bras et entreprend de gravir les escaliers qui conduisent à l'école, mais, pour notre plus grand bonheur, il tombe sur notre gweilo qui est arrivé là par on ne sait quel miracle (Saint Godfrey est intervenu sans doute). S'ensuit une baston filmé à la scie sauteuse, et notre pauvre Jude finit terrassé par une grille d'égout (on méconnaît les dangers de ces perfides pièces de métal). D'ailleurs, le fait qu'au premier plan il atterrisse sur la grille au niveau du ventre, mais qu'en fait il finisse au plan suivant avec la glotte écrasée par l'objet prouve la souplesse et le vice de ces grilles maléfiques.

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Tu maintiens que je joue mal ?

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Pas conteeeeeeeent (ter) !

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Dites à l'accessoiriste de ranger ses grilles d'égout, on pourrait se blesser !

Maintenant qu'il ne reste plus que 10 minutes de métrage, les évènements se précipitent car il faut bien finir tout ça. Georges et sa femme débarquent à l'école pour mettre la pression aux flics et tenter d'infléchir Charles (voire de le flinguer), tandis que Brian pénètre dans l'école par derrière pour ramener Tony à son papa (la sécurité autour de cette école est décidément très lâche). Il passe par le gymnase et tombe sur des sicaires de Georges qui jouent au… ping-pong ! Sans doute qu'il n'avait que ça pour patienter. On notera quand même que les hommes de main de Georges sont des grands sportifs qui pratiquent qui le basket, qui le base-ball, qui le VTT, qui le ping-pong… Un exemple à suivre par les productions américaines dont les méchants ne pratiquent souvent que le tir au pigeon. Brian entame alors son 728ème combat mais il commence à fatiguer un peu. Heureusement, les limites de la logique n'ayant jamais effrayé des scénaristes hongkongais, la famille de Chuck débarque soudain, sans aucune raison valable, et au grand complet (papa, maman, sœur et le beauf) pour aider le fiston. S'ensuit un combat nanar (humour à 2 yuan inside) : les chaises en plastique et les balles de ping-pong pleuvent, et les méchants se font latter. Brian arrive in extremis avec Tony dans la salle de classe avant que Charles abatte le premier otage (qui est évidemment le neveu de Chuck).
Tout est bien qui finit bien : les enfant sont sauvés, Charles va filer en taule, Georges se fait taper par ses avocats et sa femme prend un pain par Joan. Une bonne fin scoubidou comme on les aime.

Voilà un bon p'tit nanar tout récent qui rassurera tout nanarland : les hongkongais sont encore capables de pondre d'honnêtes nanars même en utilisant pas la technique du 2-en-1. On s'ennuie pas trop devant le film qui a assez d'action et de moments d'humour lourdissime typique de nos amis chinois pour tenir éveillé entre deux pics de nanardise. Il y a même un début de message politique sur la situation difficile des anciens de l'armée anglaise dans le Hong Kong chinois. La nanardise est quant à elle assurée par la grande scène à VTT et un gweilo qui n'en veut. N'oublions pas non plus les combats pesants et improbables, les nombreuses incohérences du scénar, le jeu peu inspiré des acteurs, la musique insoutenable et le montage à la serpette. Tout cela contribue à faire monter la note à 2,5/5.


Minsk

Ps : grand merci à Raccoon pour l'hébergement de la copieuse iconographie.

Posté : 21.11.2004 - 20:35
par Invité
c est trop booooo, je suis tentee par une etrange seance!!!

Posté : 22.11.2004 - 12:42
par creepers
FDe toute façon en ce moment c'est la mode, il suffit que ce soit un film chinois et hop les éditeurs font les font de tiroirs et on nous le balance dans des collections asian machin et asian truc où il faut savoir trier car la qualité n'est pas souvent au rendez vous !!! :?

Posté : 22.11.2004 - 20:08
par SamReVolt
Asian Première, qui nous aura vendu des pures nanars coréens comme étant les meilleurs films de tous les temps.
Pour ça qu'il faut continuer de faire confiance aux éditeurs sérieux tels que CTV, HK video ou Wild Side.
Pour les autre éditeurs, effectivement, la méfiance est fortement recommandée.