Oui c'est bien ce bouquin là Blame.
Petit bouquin histoire de rappeler aux occidentaux en général et aux juifs en particulier que les Noirs furent aussi des réjouissances dans les Camps Nazis et que le Nazisme lui-même qu'un énième avatar dans la longue litannie des massacre perpétrés par les Européens jusqu'ici envers les non-européens, sauf que cette fois-ci, ils auront retournés leur arme de destruction massive contre eux-mêmes.
Shoah, aussi excellent dure et poignant que soit ce documentaire, ne dit pas un mot, ni des handicapés, ni des homosexuels, ni des Tziganes ni des Noirs.
Alors je ne puis que trop vous recommander vous recommande le livre de Serge Blié, Noirs dans les Camps Nazis.
Un livre boulversant qui relate de façon simple et épuré ce que fut la véritable place des Noirs dans cette histoire, qu'ils soit victimes, résistants ou soldats de la France Libre en passant par les Hereros massacrés sous Bismark et les "Batards de la Rhénanie".
L'auteur se base notemment sur les travaux anglosaxons ayant déjà traité largement du sujet, mais dont les travaux n'auront jamais été traduit en français.
Interview Grioo.com :
Serge Bilé présente "Noirs dans les camps nazis"
24/01/2005
Après un documentaire il y a 10 ans le journaliste de RFO consacre un livre à ce sujet
Par Hervé Mbouguen
"En 1995, le journaliste Serge Bilé qui s'est plié l'année dernière au jeu de le rubrique "Parcours" de votre site a consacré un documentaire au sujet des noirs dans les camps nazis, donnant la parole à des survivants, qui ont pu glacer le sang des spectateurs en décrivant leur quotidien de "sous-hommes" dans les camps nazis.
Film à l'accueil tiède par les médias "non communautaires", Serge Bilé a passé les 10 années suivantes à se documenter sur le sujet, découvrant ainsi que le tout premier génocide allemand s'est déroulé... en Afrique, plus précisément en Namibie où les apprentis-nazis ont pu expérimenter leurs tristes méthodes.
En attendant une rencontre entre les grioonautes et lui-même à laquelle il s'est engagé, dès que son agenda le lui permettra, rencontre avec Serge Bilé qui commente son livre...
Vous venez de consacrer un livre au sujet des noirs dans les camps nazis, après avoir consacré un documentaire, il y a 10 ans, à ce sujet. Qu'est-ce qui vous a motivé?
Disons que le documentaire fait il y a 10 ans était relativement "brut" dans le sens où c'étaient quelques témoignages de personnes déportées. Pendant 10 ans, même si j'ai eu du mal à diffuser le documentaire qui n'intéressait pas grand monde dirons-nous franchement, j'ai continué à travailler, à faire des recherches, à m'informer. J'ai appris beaucoup de choses en plus, et il était important pour moi de publier un livre qui soit un peu la somme de tout cela, et qui aille beaucoup plus loin que le documentaire.
Hereros © unknownnews.net
Votre livre nous apprend que les premiers camps de concentration ont été créés en Afrique!
Les historiens se sont penchés sur le sujet en effet, et j'ai l'impression que c'est la première fois qu'il y a un écho national un peu plus fort à cette histoire.
On le sait maintenant, les premiers camps de concentration ont été construits en Namibie en 1904, pour exterminer les Héreros. Ce sont des camps à l'architecture similaire à ceux que les nazis mettront en place plus tard: des baraquements en bois, des fils de fer barbelés, des déportés tatoués, rachitiques, obligés de travailler de façon très dure. Il n'y avait pas de four crématoire, les héréros étaient directement pendus.
Des expériences médicales ont été conduites par un monsieur bien connu maintenant, le docteur Hoegen Fischer, qui aura plus tard pour bras droit Joseph Menguele qui sera le futur bourreau d'Auschwitz. On retrouve en Namibie un second personnage important, confirmant ainsi que tout a débuté en Namibie, c'est Goëring, le gouverneur de la Namibie, père du futur bras-droit d'Hitler.
Serge Bilé
Vous parlez également des lois de Nuremberg dont on a toujours pensé qu'elles étaient rédigées pour les juifs, vous affirmez qu'elles visaient aussi et surtout les noirs
On l'oublie souvent, mais les allemands avaient des colonies, et beaucoup de noirs ressortissants de ces ex-colonies vivaient en Allemagne avant-guerre, et quand la guerre a éclaté, de nombreux afro-allemands qui ne connaissaient que l'Allemagne et aucun autre pays, ont vu leurs passeports retirés, les étudiants se ont été exclus des cours, ils se sont fait interdire de service militaire, quand à son arrivée au pouvoir Hitler a fait voter les fameuses lois de Nuremberg. Ce ne sont pas les seules humiliations qu'ils vivent puisque les males sont stérilisés, ceux qui violent les lois de Nuremberg qui interdisaient les rapports entre aryens et noirs sont systématiquement envoyés en camp de concentration. C'est comme ça que dès 1933-1935 certains sont déportés, même si les tous premières déportations datent de l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933 qui veut se venger de la honte noire vécue lors de l'occupation de la Rhénanie après la défaite de 1914-1918 qui a vu la Rhénanie occupée par des soldats noirs: pour Hitler ils ont souillé le sol rhénan.
De surcroît, des relations entre ces soldats et des allemandes sont nés 800 enfants métis.
Quand Hitler arrive au pouvoir il fait stériliser les enfants et envoie la moitié d'entre eux en camp de concentration.
Des noirs dans les camps de concentration nazis ©
www.serge-bile.com
Vous faites une distinction entre les noirs déportés d'autres pays comme la France pour faits de résistance, ou de communisme, alors qu'en Allemagne c'était du racisme pur et simple
En Allemagne une partie des "bâtard de Rhénanie" et de ceux qui enfreignaient les lois de Nuremberg étaient systématiquement envoyés en camp de concentration. Je me rappelle d'un afro-allemand qui venait du Tanganyka et qui a eu le malheur d'avoir une maîtresse allemande qui est tombée enceinte, et qui est allé à la mairie pour déclarer l'enfant: il a été immédiatement arrêté et déporté.
Les autres noirs ont été arrêtés soit parce qu'ils étaient résistants, soit parce qu'ils étaient communistes, et on oublie souvent que les noirs ont joué un rôle important pendant la seconde guerre mondiale.
Déporté allemand d'origine camerounaise (dans le documentaire de Serge Bilé)
Sait-on combien de noirs sont passés par les camps de concentration, et combien en sont sortis vivants?
Aucun historien ne s'étant penché sur le sujet des noirs en camp de concentration, aucune estimation n'a jamais été faite sur le sujet. Au moment de la seconde guerre mondiale, à l'exception d'Haïti, de l'Ethiopie et du Libéria il n'existait pas de pays noir indépendant, les noirs ont donc été comptabilisés sous la bannière de leur puissance coloniale. Rien ne permet par exemple de distinguer un noir français déporté d'un breton déporté.
John William par exemple qui est un déporté franco-ivoirien ne peut pas être distingué d'un déporté juif.
J'ai fait un travail d'extrapolation à partir du nombre d'afro-allemands qu'il y avait avant la guerre en Allemagne, et dans d'autres pays, j'estime à titre personnel qu'il y aurait eu entre 10.000 et 30.000 déportés noirs, et j'espère que ce sera étayé un jour par un travail d'historien.
Combien ont survécu? Dans le nombre de cas que j'ai pu découvrir ou rencontrer, je connais une dizaine de survivants.
John William
Le rôle des noirs pendant la guerre a longtemps été tabou en France, vous avez pourtant pu vous exprimer sur de grands médias français, comment expliquez-vous le regain d'intérêt de la France pour le rôle des noirs pendant la guerre?
Je suis agréablement surpris par l'enthousiasme qu'il y a autour du livre, pour lequel l'éditeur a été surpris par l'engouement et est en rupture de stock. Ce que je sais c'est que lorsque j'ai fait le film, pendant 9 ans et 10 mois, le sujet n'intéressait personne. J'allais avec mon petit film sous le bras, il était diffusé dans de petits festivals, aucune télévision n'en voulait, John William m'accompagnait de temps en temps et discutait avec le public.
Comment expliquer le succès de ça? Je n'en sais rien, mais je sais que l'histoire est toujours écrite par le vainqueur, et le vainqueur ne veut voir que sa propre souffrance et pas celle des autres, c'est aux gens qui sont concernés de se battre pour que leur souffrance soit reconnue, trop portés sur l'esclavage peut-être n'avons-nous pas prêté suffisamment attention à cette histoire nous-mêmes, ou à d'autres, comme ce qui s'est passé au Congo avec le roi Léopold. Il nous revient à nous, journalistes comme historiens, de nous pencher sur ces choses-là.
Simone Veil me disait récemment qu'il avait fallu 20 ou 30 ans aux déportés juifs pour se faire entendre. S'il leur a fallu 30 ans, nous qui pesons encore moins dans le monde, nous qui étions encore en esclavage avant la guerre, ce ne sera pas facile, mais même s'il est vrai qu'on ne nous a pas beaucoup aidés, c'est à nous de nous battre.
Des images de "tirailleurs" au Camp de Thiaroye extraites du film "Camp de Thiaroye" (1988) de Sembène Ousmane
©
http://r7a.free.fr
Les soldats africains ont pris part à la guerre dans les mêmes conditions que les autres, mais le problème de leurs pensions reste cruellement ouvert
Je rappelle dans le livre que dès la fin de la guerre, il y a eu des révoltes des soldats africains parce qu'ils n'avaient pas la même solde que les soldats français "de souche", ils ont dénoncé ces injustices, plusieurs d'entre eux ont été rappatriés en Afrique, notamment au Sénégal, et c'est comme cela qu'il y a eu le massacre du camp de Thiaroye ([a2 info991.html voir article), dont je parle également.
Cette histoire d'injustice date de ce moment, et je trouve que l'attitude de la France est injuste, pour ces gens qui ont donné tout leur coeur, tout leur amour, tout leur sang, pour ce pays, et ils méritaient mieux que ça.
Dans ces moments il faut une posture honnête, et la France n'a pas été honnête vis-à-vis de ses tirailleurs africains, parce que les antillais ne connaissent pas ce problème, elle aurait pu faire un geste pour que les pensions de ces soldats africains soient les mêmes que les soldats français après l'indépendance, parce que le sacrifice qu'ils ont fait le méritaient. Ca tombe sous le coup du bon sens et de l'honnêté."
http://www.grioo.com/info3912.html
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Concernant les Hereros, ces fameux colons blancs chers à Karras :
Projection-Débat: les camps de concentration en Namibie: le bilan
13/06/2005
Le 7 Mai dernier, l'association Diaspora Afrique organisait une projection suivie d'un débat sur les camps de concentration créés par les nazis en Namibie. Grioo.com y était pour vous
Par Antoine Garnier
Femmes et enfants Hereros déportés vers les camps
C’est le samedi 7 mai à 14 heures qu’a réellement débutée la projection-débat consacrée au génocide en Namibie perpétré par les colonies allemandes à travers la mise en place de camps de concentration entre 1904 et 1907.
En ces temps de réclamations et autres tentatives de négationnisme, il était intéressant de venir écouter s’exprimer des personnalités témoigner de la souffrance et du combat entamé pour que soit connue/entendue/reconnue leur histoire tragique et méconnue.
Quiconque s’intéresse un tant soit peu à la problématique du génocide sait aujourd’hui que la Namibie a été le tout premier terrain d’expérience des nazis, que dans leur folie meurtrière, ils ont utilisé des pratiques d’une cruauté rare pour faire disparaître avec une sauvagerie inédite les habitants de ce pays.
Le documentaire de C. Erichsen «100 Years of Silence», permet de mieux cerner l’importance de l’état d’esprit qui a eu cours et de ses réminiscences chez les descendants allemands et les Namibiens, des restes d’une culture de la guerre et de l’abomination, de l’humiliation, de l’ignorance – feinte ou réelle - mais de la suffisance aussi.
Exhibition de prisonniers Hereros (noté bien leur carnation blanche de batave type)
C’est la gorge nouée que l’on écoute un Allemand justifier la vente de souvenirs du 3ième Reich après avoir appris que l’on tranchait les mains et les têtes pour en faire des trophées, regarder la marche hésitante de vieux combattants namibiens habillés de vestes militaires du siècle dernier, observer le stress d’une métisse héritière involontaire d’une peau qui lui rappelle constamment l’horreur, constater la différence d’entretien entre un cimetière allemand et namibien, cette barrière invisible et pourtant haute et réelle entre les deux communautés.
On ne peut que féliciter le travail de la partie organisatrice, Diaspora Afrique, jeune association loi 1901, sans moyens mais très active, qui a pourtant invité à la table du débat Kaime Riruoko, chef traditionnel héréro et député du Parlement namibien, le professeur Mburumba Kerina, député au Parlement (à l’origine du nom Namibie) accompagné de Phil Musolino (avocat conseil des Héréros contre les sociétés occidentales ayant collaboré au génocide des Héréros et des Namas) qui nous expliquait pourquoi et comment avoir porté l’affaire sur le terrain américain quand d’autres juridictions se déclaraient incompétentes.
Von Throta
On apprit aussi l’existence et la réimpression du Livre Bleu, un document datant de 1916 et détaillant les atrocités allemandes qui était devenu introuvable…identifier Von Throta, l’auteur de l’ordre d’extermination, la stratégie consistant à affamer réprimer, acculer à mourir dans un désert de faim et de soif,….
Beaucoup d’émotion et une somme d’informations proposées via énorme travail d’enquête et de détermination par les membres de l’association menée par Brima Conteh et qui a pour vocation la connaissance historique et scientifique de l’Afrique à travers un indispensable travail de mémoire, la même qui nous avait déjà proposé la projection débat sur les victimes noires du nazisme avec John William survivant d’Auschwitz et Serge Bilé, auteur de « Noirs dans les camps nazis».
On peut regretter qu’elle se soit tenue le même jour qu’une autre manifestation et ait poussé ses participants à choisir alors que leur étaient offertes deux sources d’informations complémentaires, l’histoire de la traite négrière à la Maison des Mines et des Ponts et Chaussées.
Pour plus d’informations.
Diasporaf2005@aol.com
Contact 0675519998 ou 0616171901 "
http://www.grioo.com/info4873.html
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Les Hereros réclament des indemnités de Berlin pour leur génocide au début du siècle dernier
15/08/2004
Cent ans après le massacre de la tribu Hereros par les troupes coloniales allemandes, le peuple semi-nomade demande des réparations financières
Par Rédaction Grioo.com
La ministre allemande de la coopération
A l'occasion du centenaire d'un massacre perpétré par les troupes coloniales allemandes et considéré comme le premier génocide du XXe siècle, l'ethnie Herero de Namibie a engagé samedi une ministre allemande à accepter le principe de dédommagements de la part de Berlin.
Le chef Herero Kuaima Riruako a déclaré à des milliers de partisans qu'il avait jeté le texte d'un discours préparé à l'avance après avoir entendu Heidemarie Wieczrorek-Zeul, ministre de la Coopération et du développement, reconnaître la responsabilité de l'Allemagne dans le massacre de 1904.
"Je n'ai pas pu le lire, parce que ce qui venait d'être dit ici m'a apaisé", a-t-il lancé aux quelque 7.000 personnes rassemblées dans un domaine agricole en bordure du désert du Kalahari, à 350 km au nord-est de Windhoek, la capitale.
"Je suis ici pour témoigner des excuses et de la reconnaissance de culpabilité du gouvernement allemand. Je ne suis pas ici pour refuser ces excuses. Il doit maintenant y avoir un dialogue pour achever ce qui reste inachevé."
L'Allemagne, dont la Namibie reçoit la part la plus importante de l'aide au développement destinée à l'Afrique, a exprimé ses "profonds regrets" au sujet des massacres qui se soldèrent par 65.000 morts environ au cours de la répression d'une révolte des Herreros, communauté d'éleveurs semi-nomades.
Berlin n'a cependant pas formulé d'excuses officielles, une telle initiative pouvant renforcer les arguments de ceux qui réclament des indemnités que l'Allemagne refuse de verser.
Les atrocités en cause remontent à une époque trop éloignée pour que des poursuites civiles soient engagées en Allemagne. Une action en justice engagée aux Etats-Unis pour le versement d'un montant de quatre milliards de dollars semble avoir peu de chances d'aboutir.
Les femmes Hereros dans leur tenue traditionnelle
Entourée par un groupe de Hereros enchaînés par le cou et par des descendants de femmes violées par des soldats allemands, Wieczorek-Zeul a prononcé un discours en forme d'excuses.
"Je suis douloureusement consciente des atrocités commises (...) Je célèbre avec respect la mémoire de vos ancêtres qui sont morts en combattant l'oppression allemande", a-t-elle dit.
"Nous, Allemands, reconnaissons notre responsabilité historique et morale et la culpabilité contractées par les Allemands à cette époque (...) Aussi, comme le dit le Notre Père qui nous est commun, je vous demande de pardonner nos offenses."
Au moment où elle prononçait ces mots, plusieurs membres de l'assistance se sont écriés: "Où sont les excuses ?"
"Tout ce que j'ai dit dans mon discours constituait des excuses présentées pour les crimes commis sous le régime colonial allemand", a répliqué la ministre, saluée par quelques applaudissements.
Son discours faisait suite à une cérémonie colorée durant laquelle de nombreux Hereros circulaient à cheval tandis que d'autres défilaient en robes longues ou en uniformes militaires coloniaux allemands.
"Comment l'Allemagne va-t-elle concrétiser ses excuses ? Une forme de réparation est nécessaire, il faut défaire l'injustice", a déclaré Kaiere Mbuende, membre de l'ethnie Herero et ancien représentant du gouvernement.
Les Hereros s'étaient révoltés durant la colonisation du Sud-Ouest Africain par l'Allemagne. Selon une nouvelle édition du rapport établi en 1918 par le gouvernement britannique sur l'occupation allemande, les colons s'emparaient des terres et du bétail, violaient des femmes, lynchaient des hommes et traquaient les Hereros en les qualifiant de "babouins".
"Je me considère comme une Namibienne", déclare Michaela Hubschle, agricultrice d'origine allemande. "Je soutiens sans réserve l'idée des réparations - les excuses de la ministre sont importantes, mais il doit y avoir un dialogue", a-t-elle dit à Reuters.
L'Allemagne, qui a versé des milliards aux victimes de l'Holocauste, fait valoir que les Hereros ne peuvent prétendre à des indemnités parce qu'il n'existait pas de lois internationales sur la protection des populations civiles à l'époque considérée.
Wieczorek-Zeul doit aussi s'entretenir du développement régional avec le gouvernement namibien et rencontrer des représentants des Hereros"
http://www.grioo.com/info2883.html
Soundjata