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48 heures (Walter Hill - 1982)
Posté : 17.04.2006 - 23:16
par Pp79
San Francisco. Deux hommes s'affrontent. Jack Cates (Nick Nolte)... Flic depuis ses 21 ans, ça fait 15 ans maintenant. Toujours simple inspecteur. Il paraît qu'il a une réputation à entretenir selon les uns... ou à démentir selon les autres. Reggie Hammond (Eddie Murphy)... Noir des ghettos. C'est un truand professionnel depuis l'âge de 5 ans. Sa passion : arnaqquer... Sourire aussi. N'aime pas lui marche sur les pieds. N'aime pas qu'on le "balance". Compte réagir si ç lui arrive... Ca lui arrive précisément en ce moment.
Revu ce soir et la claque
Tain, la dernière fois que je l'ai vu, j'avais même pas 12 piges et je me souviens m'être pas mal gaussé devant mon petit écran de télé au village.
Mais en 15 ans j'ai eu le temps d'oublier le niveau fantastique des feintes de la VF avec 20 gros mots par minutes. Et ça pleut comme vache qui pisse
Rien que le passage dans la boite de sudistes (sacré Walter Hill) où Eddie Murphy se fait passer pour le flic est exceptionnel : "Je suis un noir à plaque et ça me donne le droit de botter ton cul"
Le summum est atteint avec le chef de Nick Nolte, noir lui même, qui gueulant sur Eddie Murphy lui sert du "Sale Nègre, va te faire englander !"
Bref, ça ne s'arrête pas et les 1h30 passe comme 1m30.
Alors, je n'ai qu'une chose à dire : faut nous refaire des films comme ça hein. Je laisserai à ce moment et très volontiers le cerveau à l'entrée. ::mrgreen:
Posté : 18.04.2006 - 02:52
par Colonel Kurtz
Posté : 18.04.2006 - 09:51
par peter wonkley
WALTER HILL IS GOD !
Posté : 18.04.2006 - 14:38
par Pp79
Clairement Walter Hill, je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimeuhhhhhhhhhhh !
Il est évident que les doubleurs se sont totalement éclatés sur le doublage

Posté : 18.04.2006 - 17:34
par creepers
Pareil je l'ai revu il n'y a pas longtemps et c'est du bon !
Du buddy movie comme je les aime plus virile et plus rentre dedans que 20 "rush hour" ou autre comédie policière qu'ils produisent à la pelle.
Nolte et Murphy s'éclate et c'est clair que le doublage est bien fendard !
WALTER HILL RULEZZZZZZZZZ !!
Posté : 18.04.2006 - 22:56
par Colonel Kurtz
Ouais enfin
48h brille surtout par son duo mal assorti et ses dialogues justement ,le "petit Peckinpah" Walter Hill n'y brille pas forcément .
Mis à part le rugueux et hystérique
Extrème préjudice, Hill a rarement retrouvé l'énergie des trucs couillus et somptueux de ses débuts (
warriors (

),
southern comfort ou
Driver ).
Je trouve que Hill fait partie de ces mecs que les années 80 ont emprisonné dans des trucs assez limités et ça a perduré après ...
Posté : 19.04.2006 - 00:31
par creepers
mattes "invincble" tu verras si il n'a pas de couille le Walter !!
Posté : 19.04.2006 - 00:33
par Colonel Kurtz
mais je l'ai vu bonhomme ,ça fait 2 ans ,comparé à warriors c'est de la pisse

Posté : 19.04.2006 - 00:41
par creepers
Colonel Kurtz a écrit :mais je l'ai vu bonhomme ,ça fait 2 ans ,comparé à warriors c'est de la pisse

mouarf mais c'est hachement bien "invincible" bon sang de bois

Posté : 19.04.2006 - 00:45
par peter wonkley
trespass envoie le bois aussi !
Posté : 19.04.2006 - 01:14
par Colonel Kurtz
Posté : 19.04.2006 - 01:15
par peter wonkley
ah yes exellentissime celui la !

Re: 48 heures (Walter Hill - 1982)
Posté : 16.05.2021 - 16:07
par dino VELVET
UP de la mort
Contexte :
- J'apprécie beaucoup certains films de Walter Hill (et d'autres ... beaucoup moins

).
- Je n'avais jamais vu
48 heures, qui reste sans doute son titre le plus célèbre.
Je l'ai donc découvert il y a quelques jours.
J'y ai trouvé de bonnes choses : l'ouverture ultra carrée, la séquence tendue dans l'hôtel, le passage dans le bar redneck, le final (avec la silhouette massive de Nick Nolte qui se découpe dans une ruelle brumeuse sur la musique de James Horner !) et, globalement, ce style assez sec qui caractérise le cinéma de Walter Hill.
Cependant, le film reste quand même assez moyen à mes yeux dans la mesure où il s'agit d'un
buddy movie et que ce (sous)genre n'est clairement pas ma tasse de thé ...
Bref, une pure histoire de goût personnel.
A l'arrivée : un film plutôt bien ouvragé mais pas forcément pour moi
Content de l'avoir enfin vu cela dit.