La Jeune fille à la perle
Modérateur : dino VELVET
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La Jeune fille à la perle
Synopsis
Delft, XVIIe siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. elle s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville.
Le film est sorti ce Mercredi et, a moins que la fonction recherche soit toujours cassée personne n' en a parler.
Film avec Scarlett Johansson quand même
Les premières critiques sont exelentes et je pense y aller
Et vous ?
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
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le roman dont le film est tiré est un succès mondial, le film a l'air magnifique, si je peux j'y vais aujourd'hui
Mes petiots
"Je vis tellement au dessus de mes revenus, qu'en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée." - O. Wilde
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Il ne faut pas lire les livres avant de voir leurs adaptations ? Le film de Webber ne m'a jamais complètement transporté, et je n'ai cessé de me demander ce qui en aurait été si j'avais découvert le film tel quel. Outre ces considérations, que retenir? La capacité cinégénique des scènes dans l'atelier telles qu'elles sont décrites chez Chevalier n'a pas échappé au réalisateur, qui en tire les plus belles scéquences de son film. Pas vraiment dans l'invention formel, mais plus parce que ce que l'on voit est réellement fascinant, que Webber a pris le risque du rythme adapté.
Mais voilà, même à ce niveau on en a pas assez... Le principal problème de "Girl with a Pearl Earring", c'est qu'à l'écran, le récit prend du recul. Alors comme on parle de peinture, on fait visuellement allégeance à cet art via une photo qui s'efforce de retranscrire la vision du peintre. Procédé déjà en place par exemple dans le "Rembrandt" de Matton, et assez étouffant, même si ici il sublimes quelques idées très réussis pour faire le lien entre peinture et cinéma( le temps de champs/contre-champs en gros plan et d'un travelling ou le visage de Scarlett/Griet se fige dans sa pose). Eduardo Serra a beau faire un travail époustouflant, le résultat à l'arrivée laisse assez perplexe dans sa pertincence. Du roman de la jeune Griet, cette histoire se transforme en film Vermeer.
Si on peut être grès au réalisateur de garder de la distance face au mystère de la création, le Vermeer campé par Colin Firth fais plus figure de larve que de haute figure ambigu... Les prédateurs qui entourent la virginal Griet font ainsi pâle figures, Cillian Murphy étant une belle erreur de cast (qui croira à un fils de boucher?). En fait beaucoup de choses sont simplifiées, l'aspect démonstratif du roman schématisé. On saisit tout de cette "jeune fille à la perle" qui malgré son mood un peu particulier a peu de secrets à garder. Le final, là aussi qui prend ses libertés avec le livre, laisse perplexe par sa facilité.
Reste qu'honnètement le film se tient de bout en bout, mais pas assez pour vraiment bousculer le film en costume anglais comme se plait à l'annoncer son réalisateur dans les diverses interviews. On sent beaucoup de bonnes intentions, mais au final, Webber finis toujours par revenir à une certaine forme conventionnelle. On retiendra le film surtout par la prestation de Scarlett Johansson, qui évite de faire de Griet une simple image de pureté caricaturale... et puis pour la musique vraiment sublime d'Alexandre Desplat.
4/6
Mais voilà, même à ce niveau on en a pas assez... Le principal problème de "Girl with a Pearl Earring", c'est qu'à l'écran, le récit prend du recul. Alors comme on parle de peinture, on fait visuellement allégeance à cet art via une photo qui s'efforce de retranscrire la vision du peintre. Procédé déjà en place par exemple dans le "Rembrandt" de Matton, et assez étouffant, même si ici il sublimes quelques idées très réussis pour faire le lien entre peinture et cinéma( le temps de champs/contre-champs en gros plan et d'un travelling ou le visage de Scarlett/Griet se fige dans sa pose). Eduardo Serra a beau faire un travail époustouflant, le résultat à l'arrivée laisse assez perplexe dans sa pertincence. Du roman de la jeune Griet, cette histoire se transforme en film Vermeer.
Si on peut être grès au réalisateur de garder de la distance face au mystère de la création, le Vermeer campé par Colin Firth fais plus figure de larve que de haute figure ambigu... Les prédateurs qui entourent la virginal Griet font ainsi pâle figures, Cillian Murphy étant une belle erreur de cast (qui croira à un fils de boucher?). En fait beaucoup de choses sont simplifiées, l'aspect démonstratif du roman schématisé. On saisit tout de cette "jeune fille à la perle" qui malgré son mood un peu particulier a peu de secrets à garder. Le final, là aussi qui prend ses libertés avec le livre, laisse perplexe par sa facilité.
Reste qu'honnètement le film se tient de bout en bout, mais pas assez pour vraiment bousculer le film en costume anglais comme se plait à l'annoncer son réalisateur dans les diverses interviews. On sent beaucoup de bonnes intentions, mais au final, Webber finis toujours par revenir à une certaine forme conventionnelle. On retiendra le film surtout par la prestation de Scarlett Johansson, qui évite de faire de Griet une simple image de pureté caricaturale... et puis pour la musique vraiment sublime d'Alexandre Desplat.
4/6
- snake_7
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Ca y est je l' ai vu hier après midi
Franchement superbe J' y connais vraiment que dalle en peinture et ca m interresse pas du tout, mais j' ai était émerveiller par le jeux de lumière, les acteurs ... ( je suis définitivement tombé amoureux de Scarlett ) , qui sans parler arrive a faire ressentir tant de choses . Certaines scène sont pleines d' émotions et de sensualité le tout en délicatesse bien sur.
Note : 8/10
Franchement superbe J' y connais vraiment que dalle en peinture et ca m interresse pas du tout, mais j' ai était émerveiller par le jeux de lumière, les acteurs ... ( je suis définitivement tombé amoureux de Scarlett ) , qui sans parler arrive a faire ressentir tant de choses . Certaines scène sont pleines d' émotions et de sensualité le tout en délicatesse bien sur.
Note : 8/10
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
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Un espace clos ,oû s'étouffent les émotions,ou dominent le silence,les non-dits,ou s'affrontent les egos,lutte des classes,des pouvoirs,jalousie;un film intimiste ,d'une sobriété recherchée,auquel S.Johansson apporte son charme triste,son visage rond ,ces lèvres pourpres et son regard insondable,c'est elle l'étincelle qui donne vie à cette évocation de la genèse d'une peinture...
ça reste un peu fade à mon gout,c'est adroit,élégant,mais ça manque de passion .
ça reste un peu fade à mon gout,c'est adroit,élégant,mais ça manque de passion .
- Jack Sparrow
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vu ce soir,
L'inspiration du film et du livre vient du célèbre tableau de Vermeer peint dans la deuxième moitié du XVIIeme siècle. Ce grand peintre hollandais peignait notamment des portraits feminins dont les plus connus sont La laitière et La jeune fille à la perle... Dans le film de Petter Webber, c'est Scarlett Johansson qui interprète le rôle principal et Colin Firth qui joue le célèbre peintre épris d'amour et de sensibilité envers la jeune fille. Quand on connait le tableau, on est tout d'abord surpris par la ressemblance de Scarlett Johansson avec l'oeuvre elle même. Ensuite, on peut dire que la lumière du film est parfaite, à la fois réaliste et rappelant par petites touches les couleurs des tableaux de Vermeer. Même constat pour les décors...
Méticuleurse réalisation, subtile et fine interprétation, La jeune fille à la perle dégage un charme fascinant et un naturel des plus convaincants. On se laisse donc gentillement glisser dans cette reconstitution d'époque où Scarlett Johansson rayonne et on revoit par ailleurs avec plaisir Cillian Murphy qu'on avait quitté dans le très différent mais excellent 28 jours plus tard.
> Dodo time... mer calme, 22°C
L'inspiration du film et du livre vient du célèbre tableau de Vermeer peint dans la deuxième moitié du XVIIeme siècle. Ce grand peintre hollandais peignait notamment des portraits feminins dont les plus connus sont La laitière et La jeune fille à la perle... Dans le film de Petter Webber, c'est Scarlett Johansson qui interprète le rôle principal et Colin Firth qui joue le célèbre peintre épris d'amour et de sensibilité envers la jeune fille. Quand on connait le tableau, on est tout d'abord surpris par la ressemblance de Scarlett Johansson avec l'oeuvre elle même. Ensuite, on peut dire que la lumière du film est parfaite, à la fois réaliste et rappelant par petites touches les couleurs des tableaux de Vermeer. Même constat pour les décors...
Méticuleurse réalisation, subtile et fine interprétation, La jeune fille à la perle dégage un charme fascinant et un naturel des plus convaincants. On se laisse donc gentillement glisser dans cette reconstitution d'époque où Scarlett Johansson rayonne et on revoit par ailleurs avec plaisir Cillian Murphy qu'on avait quitté dans le très différent mais excellent 28 jours plus tard.
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