"Le château ambulant" débarque le 12 janvier

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ouich ouech oueich trop bieng

[Zouèze]

Vu hier soir.

Une fois de plus, un film magnifiquement féérique par le celui qui règne en maître sur le monde de l'animation.

Que ce soit au niveau de l'animation ou de l'histoire, on se retrouve en terrain connu avec toutes les qualités que l'on a appris à aimer chez Miyazaki. L'animation du château (section par section à l'aide de cellulos) est à ce titre particulièrement impressionnante.

Pour l'histoire, on sent une certaine maturité poindre tant les personnages sont plus ancrés dans l'âge adulte que dans les précédents opus du maître.

En somme, un moment extrêmement agréable et un nouveau succès pour Miyazaki-San.

[LutineBlue]

Je l'ai vu dès sa sorti, j'ai beaucoup aimé comme ses autres films mais ce n'ai pas devenu mon favori....
On retrouve beaucoup de scènes de ses autres films, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages aussi. Mais c'était magique

[Colonel Kurtz]

I must le voir

[Soundjata]

Attention, éventuels spoilers.

Alors, avant toute chose, et que ce soit bien clair pour tout le monde: nous avons ici affaire à un véritable chef-d’œuvre iconoclaste (j'insiste sur le terme iconoclaste)

Vu samedi après-midi en VO à l'UGC des Halles, dans une salle bondée et véritablement acquise au et conquise par le film.
Ainsi un spectateur visiblement enthousiaste aura lâché à propos du personnage de Hihn, le chien espion de Suliman, cette phrase révélatrice à plus d'un titre:
"Ce chien est vraiment très bon !!!" Comme s'il s'agissait d'un véritable acteur fait de chair et d'os.

Ce film est une pure merveille, j'en suis encore tout retourné !!!
Miyazaki s'est véritablement lâché pour son premier film ouvertement pornographique (il était temps !!!), assumant en effet pour la première fois une véritable histoire d'amour.
Une animation à tomber (aussi bien les scènes de foules, les personnages, mais aussi et surtout cet incroyable Château fait de bric et de broc), des personnages attachants magnifiquement croqués, une inventivité rare (une idée par plan), de l'émotion à revendre, un humour décapant (à l'image du roman dont il est justement tiré) contrastant avec la dureté de la réalité du monde tel que dépeint dans le film. Un récit en apparence bordélique susceptible de semer la confusion, mais parfaitement maîtrisé, s'achevant sur le très controversé "happy end", sonnant comme un magnifique pied de nez comme on en voit rarement au cinéma et qui en désarçonnera plus d'un.
Sans oublier les innombrables clins d’œil à ses précédentes œuvres et ce, tout en faisant montre d'une fraîcheur et d'une originalité propre, confirmant ainsi le caractère de "film-somme" que représente ainsi Le Château Ambulant.
La musique, qui depuis me trotte sans cesse dans ma cabosse, n'est certes pas des plus originales (pour du Hisaishi j'entends), mais sert une fois de plus, voire plus que jamais, à merveille le récit et l'image.

Et comme prévu avec un film aussi surprenant d'un réalisateur plus qu'attendu au tournant, de nombreuses questions se font jour. Voire, chose inédite avec un film de Miyazaki, provoque une véritable polémique, suscitant chez certains une certaine déception, pour ne pas dire une déception certaine.
Je vous avouerais que, moi-même, après avoir déjà vu les huit précédentes réalisations du sieur Miyazaki, je ne m'attendais absolument à ce qu'il réussisse le tour de force de me surprendre comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Le tout en m'offrant une énième gifle de deux heures pleines, me laissant tout bonnement sur le cul.
Je n'avais qu'une envie au sortir de la salle, le revoir afin de mieux le saisir, lever certaines interrogations et confirmer d'autres impressions.


Aussi et là je m'adresse clairement à ceux qui ont déjà vu le film et qui souhaiteraient lever certaines interrogations, sur les points épineux du film (certains revenant fréquemment comme "pourquoi Sophie sort Calcifer du château pour y revenir aussitôt, pourquoi ce faux "happy end"), je ne saurais que trop vous recommander la lecture de l'excellent dossier proposé par l'équipe de Buta-connection:
http://www.buta-connection.net/films/ch ... uction.htm

A lire aussi une interview forte intéressante et éclairante du réalisateur sur sa dernière oeuvre:

Interview que j'estime plus que salutaire pour faire taire les éventuelles mauvaises langues.


Bref, Miyazaki mérite définitivement son statut de génie du cinéma en générale et de l'animation en particulier en signant ici ce qui est probablement son oeuvre la plus aboutie de toute sa carrière.
Ce qui veut tout dire tant la demi-mesure et le médiocrité n'auront jamais fait partie de son vocabulaire.

Il va sans dire que j'attends avec grande impatience de le revoir encore et encore.

[pologeof]

Vu ce WE
encore un chef d'oeuvre, un reve eveillé, une imagination débordante
MAgique, sublime, emouvant
On en sort ravi

[snake_7]

Vu cet aprèm, un univers foisonnant, des personnages attachant et une réalisation exeptionnelle Moi qui ne suit vraiment pas fan d' animes ... j' ai était agréablement surpris
Pour le reste Soudjata a tout dis donc bon ...

[Colonel Kurtz]

La seule chose qui est sur dans un Miyazaki ,c'est l'excellence .
Le reste se décline à l'infini .
Tout peut surprendre,tout est potentiellement,en germes,magique .
Un épouvantail-sauteur ,des hommes-caoutchouc qui s'insinuent entre les murs,des bombes-sorciers,un chateau brinqueballant qui déambule ,et dont l'unique porte ouvre sur plusieurs endroits à la fois .
Alors on s'émerveille une fois encore .
Miyazaki parle d'amour et de narcissisme ,au cours du film l'héroine verra son visage constamment changer d'age,peut-être parce qu'il n'y a pas d'age pour aimer,peut-être qu'elle ne renvoye que ce que les autres veulent voir d'elle et l'inverse.
Les héros aiment des choses qui les font souffrir et pour se libérer ils devront sacrifier,risquer ce à quoi ils tiennent,leurs repères,leurs existences .
C'est un jeu subtil d'allusions et d'émotions,c'est un film profond ,et d'une fraicheur désarmante .
Miyazaki quoi .

[M_RiK]

J'en ressors à l'instant !

Alors, même si l'avis final est - je vais gacher la surprise - très positif, je vais commencer par les petites faiblesses du film, histoire de solder les comptes. Tout d'abord l'animation ; je vais parler en profane absolu (en terme d'animation en général comme de Miyazaki en particulier, excepté Le chateau ambulant, je n'en ai vu que deux : Le chateau dans le ciel et Porco Rosso, que j'ai tous deux beaucoup appréciés). J'ai trouvé l'animation inégale sur l'ensemble du métrage, à certains moments c'est très beau, très fluide, les quelques effets générés par ordinateurs (j'ai pas rêvé !?) sont très discrets... et dans d'autres plans c'est l'inverse ; c'est plus grossier, plus saccadé, moins homogène. Si ce n'est pas affreux, j'ai trouvé ça beaucoup plus dérangeant que pour les deux autres cités ci-dessus. Au niveau du rythme ensuite ; ça rame un poil avant d'arriver à la fin, notament grâce à quelques petits soubressauts que je n'ai pas bien saisis dans l'intrigue (

Spoiler: Afficher

le partage en quenouille du chateau par exemple

).

Mais trève de reproches, à mes yeux, il reste un très très joli film d'animation, plein de petits éléments qui me touchent beaucoup. J'ai navigué entre Jules Verne et Le magicien d'Oz avec un plaisir presqu'enfantin. Le tout est teinté de petites réflexion - parfois un peu appuyées - sur des thèmes comme la vieillesse, la guerre, l'amour. Des thèmes casse-gueule sur lesquels le film surfe sans jamais (trop) s'enliser. La partie "acentrale" du film (la guerre) est traîtée d'ailleurs d'une façon à la fois assez sombre (pour ce qui est des scènes de bataille) et d'une désinvolture, finalement assez corrosive pour les scènes "de salon" ; dénonciation de politiques bellicistes délicieusement déconnectées de la réalité, elles servent aussi des portraits de personnages très nuancés, qui sont tous le jouet de conflits d'intérêt et de manipulations à diverses échelles. Le tout est traité avec une totale légèreté et un humour qui m'a vraiment emballé ; omniprésent sans chercher l'effet à tout prix (à grands coups de grimaces ou autres gimmicks). Un film totalement raffraîchissant, assurément l'un de mes meilleurs moments de cinéma de janvier (et celui qui vient me faire remarquer qu'on est en février, gare à ses fesses ! ).

[Zorg]

C'est moi ou on est déjà en février ?

[M_RiK]

C'est moi ou on est déjà en février ?

Toi aussi je vais tester tes aptitudes au sprint, papa

[Iridomyr]

Passons sur les aspects purement techniques, certains les ont déjà évoqués avec plus de maestria que je ne saurai le faire.
Les faits sont là, je me suis assis dans un fauteuil de cinéma et quelques 2 heures plus tard je m'en suis levé.
Que s'est-il passé durant ce labs de temps ?
Je me suis laissé charmé par un beau film d'animation qui m'a fait passer un bon moment.
J'ai aimé l'histoire, les graphismes et tout ce qu'il y avait autour.

On peut critiquer, voir les défauts et cerner les qualités mis on a trop peu de ce type de films et j'aime parfois, simplement, me laisser porter par un film. L'analyse aura son temps, le temps du DVD.

En réumé, j'ai beaucoup aimé.

[Colonel Kurtz]

Cette façon de voir me plait .
Elle colle bien à ce film :"2H....ailleurs"

[Soundjata]

France: la barre des 1,2 millions de spectateurs est probablement dépassée (le film dépassera-t-il le score de 1,4 millions obtenu par Le voyage de Chihiro?);
Japon: le film, en fin de carrière, a dépassé les 13 millions de spectateurs;
Corée du Sud: le succès est également au rendez-vousavec déjà 5 millions d'entrées!

[snake_7]

Eh ben, je pensais pas qu' il avait attirer autant de monde