je le cale maintenant ,rien que la musique du menu me donne des frissons...
Pour situer, Old boy est une des mes meilleures expériences ciné des 5 dernières années et je trouve Sympathy for mister vengeance presque supérieur ...
Sympathy for Lady Vengeance - Chan-wook Park - 2005
Modérateur : dino VELVET
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Lady vengeance conclut en beauté une trilogie qui fait de son créateur ,ce n'est que mon avis , le cinéaste (contemporrain )absolu .
Oeuvre puissante ,éblouissante ,chargée de rage ,transigeant entre burlesque, cruauté et desespoir , il va plus loin qu' Old boy sans en avoir l'intensité et l'onde de choc ; conte d'amour presque contemplatif il se conçoit comme une exagèration émotionnelle de Mister vengeance,sans en avoir de fait la sourde tristesse .
Ni moins bon ,ni meilleur que ces prédecesseurs ,Lady vengeance est une créature hors norme ,insatiable ,rouage d'une machine supreme lançée à toute vitesse par Park Chan-Wook dans les brancards de la morale et des normes cinématographiques .
Il y a du Seijun Suzuki ,la boite à images, dans cette tendance maniaque à rechercher ,à traquer dans l'image (son teint,son angles,ses couleurs,ses compositions) l'émotion la plus juste,l'impression la plus forte quitte à se rapprocher de l'association libres d'idées et surtout d'images et rompre complètement à la narration géneralement connue .
Ces images recèlent des secrets inavouables qu'aucun mot ne peut remplacer.
Images stupéfiantes donc,lyriques, ,juxtaposées,imbriquées ,musique et bruits qu'on superpose ,entre-choc d'expressions tangibles (action,rythme...)et intangibles (émotions ) ,le réal sud-coréen s'échappe en permanence vers la synthèse absolue ,toujours absolue .
Heureux concours de circonstances j'ai regardé la même semaine ce Lady vengeance et d'autres récits de femmes vengeresses échappées des hystériques pop ,les deux premiers,feministes et nihilistes,amers Femme scorpion de Shunya Ito,le plastique et excitant Couvent de la bête sacrée et l'exceptionnel les Menottes rouges ( ) ,récifs transgressifs oû le spectateur d'aujourdhui ,bateau ivre conditionné au sens et au conformisme ,vient se fracasser .
Géants formels et enragés qui à chaque souffle nous font happer un cinéma qu'on a sans doute à jamais perdu .
Et que le temps d'un Park Chan-Wook on retouve un peu .
Des images puissantes ,une musique puissante , un propos puissant ,une interprétation puissante .
Le sommet .
Seule problème ,comment regarder autre chose après un truc pareil
Oeuvre puissante ,éblouissante ,chargée de rage ,transigeant entre burlesque, cruauté et desespoir , il va plus loin qu' Old boy sans en avoir l'intensité et l'onde de choc ; conte d'amour presque contemplatif il se conçoit comme une exagèration émotionnelle de Mister vengeance,sans en avoir de fait la sourde tristesse .
Ni moins bon ,ni meilleur que ces prédecesseurs ,Lady vengeance est une créature hors norme ,insatiable ,rouage d'une machine supreme lançée à toute vitesse par Park Chan-Wook dans les brancards de la morale et des normes cinématographiques .
Il y a du Seijun Suzuki ,la boite à images, dans cette tendance maniaque à rechercher ,à traquer dans l'image (son teint,son angles,ses couleurs,ses compositions) l'émotion la plus juste,l'impression la plus forte quitte à se rapprocher de l'association libres d'idées et surtout d'images et rompre complètement à la narration géneralement connue .
Ces images recèlent des secrets inavouables qu'aucun mot ne peut remplacer.
Images stupéfiantes donc,lyriques, ,juxtaposées,imbriquées ,musique et bruits qu'on superpose ,entre-choc d'expressions tangibles (action,rythme...)et intangibles (émotions ) ,le réal sud-coréen s'échappe en permanence vers la synthèse absolue ,toujours absolue .
Heureux concours de circonstances j'ai regardé la même semaine ce Lady vengeance et d'autres récits de femmes vengeresses échappées des hystériques pop ,les deux premiers,feministes et nihilistes,amers Femme scorpion de Shunya Ito,le plastique et excitant Couvent de la bête sacrée et l'exceptionnel les Menottes rouges ( ) ,récifs transgressifs oû le spectateur d'aujourdhui ,bateau ivre conditionné au sens et au conformisme ,vient se fracasser .
Géants formels et enragés qui à chaque souffle nous font happer un cinéma qu'on a sans doute à jamais perdu .
Et que le temps d'un Park Chan-Wook on retouve un peu .
Des images puissantes ,une musique puissante , un propos puissant ,une interprétation puissante .
Le sommet .
Seule problème ,comment regarder autre chose après un truc pareil
Modifié en dernier par Colonel Kurtz le 29.06.2006 - 13:46, modifié 2 fois.
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ou JSA...
Un film surprenant et déstabilisant, à la fois absurde et poignant, porté par une comédienne extrêmement convaincante et un metteur en scène qui maîtrise assez gravement (quitte à froler le ridicule)...
Je préfère la folie surréaliste d'un Old boy mais ça reste du haut niveau...
Je préfère la folie surréaliste d'un Old boy mais ça reste du haut niveau...