Le Docteur et sa "jeune" concitoyenne Romana décident de prendre un peu de bon temps en passant quelques jours de vacances à Paris, « le plus bel endroit de l’Univers ».
Tout commence bien avec une visite à la tour Effel, un petit tour dans nos fameux bistros, tout juste nos seigneurs du temps ressentent un étrange sentiment de « déjà-vu »…
Evidemment rien ne peut durer éternellement et c’est au cours d’une visite au Louvre devant la célèbre Joconde que le Docteur dérobe le bracelet d’une femme, un artefact indubitablement bien trop technologiquement avancé pour les terriens…
La femme est l’épouse et complice du richissime et étrange conte Scarlioni et celui-ci est bien décidé à récupérer le bracelet qui à une impotence capitale pour ses plans…
Les Seigneurs du temps ainsi que le détective Duggan (qui frappe d’abord, pose des questions ensuite et réfléchit enfin…) se retrouveront ainsi mêles à une affaire le trafic d’œuvres d’art et les expériences temporelles !
Tourné en 1979, City of death est le premier épisode tourné en dehors de la grande Bretagne, il s’agit aussi d’un scenario qui sera vite repris en main par le célèbre Douglas Adams, révélé peu avant grâce au feuilleton radiophonique « Le guide du routard galactique » qui n’hésite pas à injecter une bonne dose de son style particulier dans cette aventure…
La patte de l’auteur comique se retrouve ainsi dans un script ou l’humour absurde et les délires et paradoxes temporelles cohabitent.
Tom Baker se régale avec ce script délirant et va encore plus loin que d’habitude dans son coté pince sans rire et loufoque à la fois, son binôme avec Lalla Ward fonctionne impeccablement (il y a de la romance dans l’air) et le méchant Julian Glover (apparu chez Spielberg et Lucas et futur ennemi de Bond) et génial en méchant elegant et suave…
Une histoire considérée comme une des meilleures de la série et qui présente de nombreuses similitudes avec la nouvelle version des aventures du Docteur dont elle constitue un peu le precurseur…
Guettez également la présence au detour d'une scene d’une guest star adaptée en la personne de John Cleese himself !
L’édition est à la hauteur avec, en plus des commentaires et des galeries habituelles, un documentaire totalement dans l’esprit de l’histoire sur la genèse du scenario et le tournage (avec des enregistrements d’archive d' Adams lui-même !) ainsi que les interventions des scénaristes actuels de la série, un document vidéo rare avec notamment des prises ratées, des featurettes sur les effets spéciaux à base de poulets et un vrai faux reportage hilarant !
Prochainement : et si les adorateurs du monstre en spaghetti géant n’avaient pas totalement tort ?