Dans une société dévastée par une guerre engagée par un gouvernement totalitaire, Theo, vingt ans, sort tous les soirs clandestinement afin de dessiner sur les murs son idee de la liberté. Un soir, il rencontre Elia, une jeune fille qui dessine aussi. A travers leurs oeuvres, une étrange histoire d'amour s'instaure.
On a un peu tendance à l’oublier : Haute tension n’était pas le premier long d’Alexandre Aja.
Avant, il y a eu Furia, un film que j’avais envie de découvrir depuis belle lurette (avant même qu’Aja ne repasse derrière la caméra).
De la SF made in France, c’était forcément intriguant
Je resitue vite fait le projet.
Aja a 22 ans, il a coécrit le scénario avec son pote de toujours (Grégory Levasseur), est produit par papa (Alexandre Arcady) et tourne son affaire au Maroc.
Bouclé, le film sortira dans 40 salles en France et fera un score minable (8000 entrées).
Chef d’œuvre incompris ?
Bah non, c’est juste tout pourri !
Une boursouflure empesée et auteurisante.
Une lourdeur infinie.
On se farcit douloureusement un background foireux, des personnages à flinguer (un miracle que Maria Cotillon ait pu faire carrière après ça !), des dialogues lamentables et une BO kitchouillesque.
J’oublie sûrement des trucs mais ça donne déjà un petit aperçu de la chose.
Faudrait que les mecs de nanarland se penchent dessus, y’a matière
Franchement rien à sauver
C’est peu dire qu’Aja est mille fois meilleur lorsqu’il s’agit de filmer du Nahon psycho, des tarés congénitaux irradiés ou des poissons goulus
Furia, une belle casserole.