Voulant mourir dignement, Hanshiro, un samouraï sans ressources, demande à accomplir un suicide rituel dans la résidence du clan Li, dirigé par le chef Kageyu. Essayant de décourager Hanshiro, Kageyu lui conte l’histoire tragique d’un jeune ronin, Motome, venu récemment avec la même requête. Hanshiro est traumatisé par les détails horrifiants du sort qui fut réservé à Motome mais il persévère dans sa décision de mourir dans l’honneur. Au moment de se faire hara-kiri, il présente une ultime requête : il désire être assisté dans son acte par trois lieutenants de Kageyu, qui sont absents tous les trois, par une étrange coïncidence. Méfiant et furieux, Kageyu demande à Hanshiro de s’expliquer. Ce dernier révèle ses liens avec Motome et livre le récit doux-amer de leurs vies. Kageyu comprendra bientôt que Hanshiro s’est lancé dans une épreuve de force. Les codes de la chevalerie des samouraïs s’en trouveront bousculés dans leurs certitudes, pour mieux réapparaître dans leur humanité.
Un film bien fait mais ... sans grand intérêt
Si un remake de 13 tueurs se justifiait, il n’en est pas de même pour le Harakiri de Kobayashi (que Christophe Gans considère comme l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma japonais, et que je considère comme l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma tout court ...).
En tout cas, le père Miike crée encore et toujours la surprise.
Ici, j’ai été bluffé par sa déférence absolue envers l’œuvre d’origine (son film en est un quasi-décalque en couleurs) et sa retenue en matière de mise en scène (superbe réalisation au cordeau qui renvoie directement aux grands classiques nippons
).A l’arrivée, un bon film mais ça reste sans commune mesure avec le chef-d’œuvre de Kobayashi
