28 jours plus tard
Modérateur : dino VELVET
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28 jours plus tard
Le nouveau film de Danny Boyle,qui après s'être endormi à Hollywood revient dans son pays natal avec un film d'horreur expérimental tourné en digital ,qui nous plonge dans un Londres apocalyptique,livré aux mains de zombies ....
Le récit :
Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence. C'est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d'un profond coma...
Les premières critiques sont assez bonnes et le présentent comme une série B bien péchue et très lookée,gore aussi .
ça m'a l'air bien bon,en tout cas j'irai le voir surement dans la semaine .
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Va faire copain avec DeathKouja a écrit :
Je suis comblé ! Après le très mauvais "Resident Evil" (je ne m'en remettrai jamais ), le film de zombies retrouve fière allure : et hop 8/10
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Je l'ai vu hier soir et je suis un brin déçu .
Car le film n'est pas vraiment à la hauteur de ses ambitions ,qui étaient de mêler l'intrigue-survival à une réflexion cynique sur la violence de l'homme .
Et pourtant le film part sur des bases particulièrement impressionnantes :d'étranges expérimentations sur des singes dopés à la fureur des hommes,leur libération sanglante,le virus puis le réveil 28 jours plus tard d'un homme seul,desespèremment seul dans un univers apocalyptique pourtant terriblement commun,qui rappelle plus le malaise d'un épisode de la Quatrième dimension qu'un Mad Max .
Le temps semble suspendu et l'immersion totale ,tant la déambulation de l'homme dans des rues de Londres auquel l'image délavé et quasi surréaliste de la caméra numérique apporte une touche esthétique indéniable,est déconcertante .
Le tout est rythmé par une musique vaguement pop et carrémment efficace .
Et pourtant au bout de quelques minutes on s'ennuye presque et on est bien content qu'au milieu d'un flashback" grand-mère sait faire du bon café",un zombie défonçe la fenêtre et se jette sur le héros ...
Le second tiers donc est à mon goût très faiblard car les acteurs sont pas vraiment convaincants et Boyle pas assez fin pour réussir le tournant new-age-ode à l'état de nature-musique de la Ligne rouge-reconstruction de la cellule familliale-l'amour is the best....,et c'est donc plûtot long et ennuyeux ,et pas vraiment original notamment sur de nombreuses citations de Zombies (le gamin dans la station,le supermarché etc ...)...
Cependant la troisième partie du film relançe la machine avec pas mal d'énergie :avec ce camp militaire dégenéré Boyle arrive enfin à creuser son sujet et au niveau efficacité les affrontements sur la fin dans le manoir sont assez jouissifs .
Par-contre la fin-fin est vraiment peau de couille...enfin .
Bref un film assez curieux ,inégal mais parfois très bon .
J'en suis sorti un brin déçu et perplexe mais dans l'ensemble ça l'a fait ,et puis les films-survival dignes de ce nom sont tellement rares ,et tellement tripants .
Car le film n'est pas vraiment à la hauteur de ses ambitions ,qui étaient de mêler l'intrigue-survival à une réflexion cynique sur la violence de l'homme .
Et pourtant le film part sur des bases particulièrement impressionnantes :d'étranges expérimentations sur des singes dopés à la fureur des hommes,leur libération sanglante,le virus puis le réveil 28 jours plus tard d'un homme seul,desespèremment seul dans un univers apocalyptique pourtant terriblement commun,qui rappelle plus le malaise d'un épisode de la Quatrième dimension qu'un Mad Max .
Le temps semble suspendu et l'immersion totale ,tant la déambulation de l'homme dans des rues de Londres auquel l'image délavé et quasi surréaliste de la caméra numérique apporte une touche esthétique indéniable,est déconcertante .
Le tout est rythmé par une musique vaguement pop et carrémment efficace .
Et pourtant au bout de quelques minutes on s'ennuye presque et on est bien content qu'au milieu d'un flashback" grand-mère sait faire du bon café",un zombie défonçe la fenêtre et se jette sur le héros ...
Le second tiers donc est à mon goût très faiblard car les acteurs sont pas vraiment convaincants et Boyle pas assez fin pour réussir le tournant new-age-ode à l'état de nature-musique de la Ligne rouge-reconstruction de la cellule familliale-l'amour is the best....,et c'est donc plûtot long et ennuyeux ,et pas vraiment original notamment sur de nombreuses citations de Zombies (le gamin dans la station,le supermarché etc ...)...
Cependant la troisième partie du film relançe la machine avec pas mal d'énergie :avec ce camp militaire dégenéré Boyle arrive enfin à creuser son sujet et au niveau efficacité les affrontements sur la fin dans le manoir sont assez jouissifs .
Par-contre la fin-fin est vraiment peau de couille...enfin .
Bref un film assez curieux ,inégal mais parfois très bon .
J'en suis sorti un brin déçu et perplexe mais dans l'ensemble ça l'a fait ,et puis les films-survival dignes de ce nom sont tellement rares ,et tellement tripants .
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je l'ai enfin vu
alors, ce que j'ai remarqué en premier, c'est la façon qu'a Boyle de prendre systématiquement le contrepied des clichés "romeriens"
chez Boyle, contrairement à chez Romero :
1/on connait tout de suite les raisons / la nature du virus
2/les zombies sont puissants et rapides
3/la zombification est très rapide
4/les personnages se défendent avec des armes blanches
5/les personnages se déplacent beaucoup et souvent
6/ le mot "zombie" n'est jamais prononcé
si on ajoute à celà la scène du supermarché (gros clin d'oeil), j'en arrive à la conclusion (très personnelle et donc peut-être totalement erronnée) que 28 jours plus tard est l'hommage impertinent d'un fan (Boyle fan de Romero s'entend)
pour ce qui est de l'emploi de la DV, je ne sais trop quoi en penser, ce n'est pas forcément toujours très justifié mais ça donne un aspect un brin glauque et malsain à l'ensemble
sinon, j'ai remarqué que Boyle s'auto-citait par trois fois :
-gamine prenant de la drogue (des médicaments pour se shooter avant un hypothétique viol) = trainspotting
-Jim courant torse poil dans la forêt = the beach
-Jim épiant la pièce du bas depuis les combles = petits meurtres entre amis
bref, au final j'ai bien apprécié cette variation intéressante du zombie movie "romerien" et puis les zombies speed c'est quand même limite bien flippant
pour finir SPOILER le film devrait se finir par la décapitation (évitée de justesse) de Jim par Selena , ça donnerait un côté effroyablement désepéré au film contrairement à ce simili happy end un peu con con FIN DE SPOILER
alors, ce que j'ai remarqué en premier, c'est la façon qu'a Boyle de prendre systématiquement le contrepied des clichés "romeriens"
chez Boyle, contrairement à chez Romero :
1/on connait tout de suite les raisons / la nature du virus
2/les zombies sont puissants et rapides
3/la zombification est très rapide
4/les personnages se défendent avec des armes blanches
5/les personnages se déplacent beaucoup et souvent
6/ le mot "zombie" n'est jamais prononcé
si on ajoute à celà la scène du supermarché (gros clin d'oeil), j'en arrive à la conclusion (très personnelle et donc peut-être totalement erronnée) que 28 jours plus tard est l'hommage impertinent d'un fan (Boyle fan de Romero s'entend)
pour ce qui est de l'emploi de la DV, je ne sais trop quoi en penser, ce n'est pas forcément toujours très justifié mais ça donne un aspect un brin glauque et malsain à l'ensemble
sinon, j'ai remarqué que Boyle s'auto-citait par trois fois :
-gamine prenant de la drogue (des médicaments pour se shooter avant un hypothétique viol) = trainspotting
-Jim courant torse poil dans la forêt = the beach
-Jim épiant la pièce du bas depuis les combles = petits meurtres entre amis
bref, au final j'ai bien apprécié cette variation intéressante du zombie movie "romerien" et puis les zombies speed c'est quand même limite bien flippant
pour finir SPOILER le film devrait se finir par la décapitation (évitée de justesse) de Jim par Selena , ça donnerait un côté effroyablement désepéré au film contrairement à ce simili happy end un peu con con FIN DE SPOILER
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- Rockatansky
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Les zombies rapides sont la meilleure idée du film clairement , la dv a été lié à un choix budgétaire
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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