ici sans douteJack Sparrow a écrit :Déjà lu cet avis quelque part, au mot près (ou presque)karras a écrit :Un trip mystique new-age au discours plutôt vain emballé dans un beau papier cadeau d'images psychedéliques.
La Fontaine - Darren Aronofsky - 2006
Modérateur : dino VELVET
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Vu tout à l'heure avec ma copine
et on a eu la même réaction !!
J'ai bien aimé le film mais "j'ai rien compris" !!!
Les effets visuels sont magnifiques et l'univers construit par le réalisateur rend l'atmosphére mystique. Grosse performance de Hugh Jackman : Chapeau !!
Par contre, il faudrait m'expliquer (sans trop dévoiler le film pour les autres ) quel est le sens du film et qu'est-ce que représente la grosse bulle qui contient l'arbre de la vie et Tom déguisé en buddha ????
J'aimerais savoir ce que vous avez compris du film
et on a eu la même réaction !!
J'ai bien aimé le film mais "j'ai rien compris" !!!
Les effets visuels sont magnifiques et l'univers construit par le réalisateur rend l'atmosphére mystique. Grosse performance de Hugh Jackman : Chapeau !!
Par contre, il faudrait m'expliquer (sans trop dévoiler le film pour les autres ) quel est le sens du film et qu'est-ce que représente la grosse bulle qui contient l'arbre de la vie et Tom déguisé en buddha ????
J'aimerais savoir ce que vous avez compris du film
D O K H O
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Touché droit au coeur .
Un film magnifique qui me fait encore frissonner 30 minutes après être sorti de la salle .
On touche aux limites du cinéma ,art fusionnel ,à la puissance évocatrice démultipliée .
Requiem for a dream était une quête d'un bonheur menant droit à l'enfer ,un électro-choc aussi éprouvant que boulversant .
The fountain est une quête de la vie éternelle qui s'ouvre dans un fracas de lumière sur une révélation à l'amour éternel et absolu,un film exigeant...et boulversant .
En commun ,un sens inné du tragique ,et une traque de l'humain dans ce qu'il préserve de plus sacré .
Une symphonie (rah cette musique lancinante de Clint Mansell) qui parle aux corps ,les secouent ,les caressent ,et les portes aux nues pour le sacrifice final ,l'extase et le recommencement .
Un nouveau cycle de vie ,de vie et pas de mort , un cercle ,un anneau ,une alliance ,qui enserre le doigt et par ses circonvolutions marque les instants de bonheur comme l'écorce d'un arbre capture dans ses cercles le passage des saisons et des époques .
Un deuil inévitable et la perte de l'être aimé (Solaris de Soderbergh) ,une juxtaposition des niveaux de perception (The hours) pour mieux raconter une histoire d'amour-fusion sans age ,jetté dès le carton inaugural sous le signe d'Adam et Eve .
Aronofsky se fait poète d'images ,gourou ,prophète , il méle les sentiments aux couleurs et les paroles au silence ,transporte d'une jungle épaisse aux conquistadors égarés et fantomatiques ,à un labo cotonneux et sophistiqué , d'une bulle flottant dans l'espace cosmique à un immense champ immaculé de neige ,d'une reine au visage illuminé à une mourrante drapé de blanc ; les associations jaillissent plus qu'elles ne s'imposent , c'est absolument désarmant,expressionniste et inné ,et par certains moments ça m'a ramené sur les rivages du Nouveau monde de Malick ,autre joyau de cette année 2006 auquel beaucoup (le top 10 des entrées brestoises m'a anéanti ) ont préferé des téléfilms français de "luxe" .
On se redescend que difficilement d'un film pareil .
Un film magnifique qui me fait encore frissonner 30 minutes après être sorti de la salle .
On touche aux limites du cinéma ,art fusionnel ,à la puissance évocatrice démultipliée .
Requiem for a dream était une quête d'un bonheur menant droit à l'enfer ,un électro-choc aussi éprouvant que boulversant .
The fountain est une quête de la vie éternelle qui s'ouvre dans un fracas de lumière sur une révélation à l'amour éternel et absolu,un film exigeant...et boulversant .
En commun ,un sens inné du tragique ,et une traque de l'humain dans ce qu'il préserve de plus sacré .
Une symphonie (rah cette musique lancinante de Clint Mansell) qui parle aux corps ,les secouent ,les caressent ,et les portes aux nues pour le sacrifice final ,l'extase et le recommencement .
Un nouveau cycle de vie ,de vie et pas de mort , un cercle ,un anneau ,une alliance ,qui enserre le doigt et par ses circonvolutions marque les instants de bonheur comme l'écorce d'un arbre capture dans ses cercles le passage des saisons et des époques .
Un deuil inévitable et la perte de l'être aimé (Solaris de Soderbergh) ,une juxtaposition des niveaux de perception (The hours) pour mieux raconter une histoire d'amour-fusion sans age ,jetté dès le carton inaugural sous le signe d'Adam et Eve .
Aronofsky se fait poète d'images ,gourou ,prophète , il méle les sentiments aux couleurs et les paroles au silence ,transporte d'une jungle épaisse aux conquistadors égarés et fantomatiques ,à un labo cotonneux et sophistiqué , d'une bulle flottant dans l'espace cosmique à un immense champ immaculé de neige ,d'une reine au visage illuminé à une mourrante drapé de blanc ; les associations jaillissent plus qu'elles ne s'imposent , c'est absolument désarmant,expressionniste et inné ,et par certains moments ça m'a ramené sur les rivages du Nouveau monde de Malick ,autre joyau de cette année 2006 auquel beaucoup (le top 10 des entrées brestoises m'a anéanti ) ont préferé des téléfilms français de "luxe" .
On se redescend que difficilement d'un film pareil .
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