Henry ne peut s'en empêcher : il faut qu'il truande, qu'il magouille, qu'il complote... Il n'y peut rien, c'est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa soeur dépressive, spolier la mère éplorée d'un ami décédé, se compromettre avec un parti d'extrême droite ...
Premier long-métrage de Kafka alias … Francis Kuntz !
C’est moins probant que les œuvres cinématographiques de ses compères grolandais Kervern et Délépine mais ça reste une bonne petite comédie noire.
Disons que pour ceux qui adorent le personnage de Kuntz (j’en suis), c’est du bonheur
Ici, Kafka / Kuntz incarne un certain Henry Colo (dit « la colique »), marchand de guitares et musicien de bastringue, un personnage forcément minable et méchant. Ses crédos : faire chier le peuple et entuber autrui.
Faut dire que le gars Kafka sait y faire lorsqu’il s’agit de jouer les belles enflures
Henry sera donc un festival de veuleries, de coups de pute, d’arnaques pouilleuses et autres crasses diverses.
Bon après, visuellement, c’est franchement pas terrible terrible. Disons qu’il n’y a pas spécialement de mise en scène en fait. On est loin de la patte visuelle du duo Kervern / Délépine.
Autre menu défaut : je reste persuadé que le film aurait pu être plus trash (frilosité due au format ?) même si ça reste déjà gratiné en l’état (aucun bon sentiment).
Portrait poilant d’un gros enfoiré