Un titre que je voulais voir de longue date.Soucieux de faire bonne impression, Juan débute un jour plus tôt son nouveau travail dans une prison de haute sécurité. Mauvais timing ! À peine arrivé, il se retrouve au cœur d'une émeute. Personne ne le connaît et le hasard va lui permettre de se faire passer pour un prisonnier. Il peut ainsi approcher le leader de l'insurrection. Quand des membres de l'ETA sont retenus en otage, l'affaire prend un tour politique et le gouvernement s'en mêle.
Faut dire que le package était du genre alléchant :
- Un réalisateur que j’aime bien (l’espagnol Daniel Monzon).
- Une intrigue carcérale au pitch tendu.
- Des échos élogieux.
- Des Goya à gogo.
A l’arrivée, c’est la déception
Le résultat est regardable mais moyen.
Le film est à des kilomètres de ce qu’il aurait pu être (une œuvre carcérale qui compte).
A blâmer : un script mal construit et qui manque d’intensité.
Malgré quelques éclats de violence, je trouve le résultat presque « télévisuel ». C’est dommage.
Au final, je sauverai juste la prestation de Luis Tosar (Miami vice, Malveillance), très classe dans le rôle de Malamadre, le leader des détenus
