Les guerriers de la nuit
Modérateur : dino VELVET
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Les guerriers de la nuit
Synopsis
A New York, où une centaine de gangs se partagent les rues, les combats font rage. La bande la plus puissante, les Gramercy Riffs dirigés par Cyrus, désirent unifier les forces et convoquent tous les gangs à un rassemblement pacifique. Mais la réunion dérape et finit dans le sang : Cyrus est assassiné.
Ce meurtre, attribué par erreur aux Warriors, déclenche sur eux la vengeance de tous les autres. La lutte pour la survie commence, le long du trajet de 40 kilomètres qui les relie à leur quartier général...
Loué par défaut ,un dimanche soir avec l'envie de se vider la tête pendant ces putains de révision...et voilà que je mets le doigt sur un truc complètement culte ...
Un Gangs of NY 1979 filmé par un Walter Hill ,ultra inspiré ,mélant efficaçité,puissance narrative et mystère ,pour se raprocher d'autres essais urbains contestataires comme Assaut,NY 97,Orange mécanique ...
Hill transforme la mégapole new-yorkaise en une jungle,une gigantesque war-zone,oû à l'état de droit et la civilisation se substitue une logique tribale :des bandes,des territoires,des codes vestimentaires,un code de la guerre ...Une jungle urbaine alimentée par un fleuve véneneux,le réseau de métro.
Entre essai politique punk et anarchiste (le film fut largement censuré aux 4 coins des States pour incitation à la violence...), film d'action,genre survie,bastons de bande et un style très apocalyptique-kitsh, The Warriors s'impose comme un superbe objet culte,curieux, ludique et immersif à souhait .
Un divertissemnt de série B ultra-intelligent et bien burné comme il se doit,merde j'ai adoré
Modifié en dernier par Colonel Kurtz le 09.01.2004 - 16:42, modifié 3 fois.
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Grand film de W.Hill qui n'a pas trop vieilli malgré mes craintes, une imagerie un peu loufoque mais qui cadre bien au propos
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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