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Westworld en vo ,film de science-fiction américain de 1973 écrit et réalisé par Michael Crichton ( faiseur par la suite du réjouissant La grande attaque du train d'or,ou de l'efficaçe Morts suspectes,papa d'Urgences et auteur de Jurassik park ...j'aimerais avoir sa carte de crédit)



Découvert aujourdhui sur Ciné FX ,j'en avais pas mal entendu parler,avec pas mal d'avis divergents d'ailleurs ;j'ai adoré !

Dans un futur proche un parc d'attraction d'un genre nouveau a vu le jour :pour 1000 dollars la journée on peut retourner vivre à une époque perdue (rôme antique,moyen-age,far west),et agrémenter son séjour d'expériences plus vraies que natures ;sexe,violence,aventure,tout est réuni pour combler le citadin ventripotent,qui aura d'autant moins de scrupules que les "hôtes" sont des robots ,programmés pour leur bon plaisir .
Sauf que la mécanique s'enraye et que les robots se révoltent .

Point de départ fabuleux (bien plus que le film lui-même d'ailleurs) ,riche en questionnement,en perspectives ,et dont les thèmes ont largement pénetré les standarts actuels du genre (jurassik park bien évidemment ,logique ça vient du même mec,c'est la même histoire,mais bien encore Blade Runner ,Total Recall,Running man,AI etc ....).

Le robot devient un miroir de exactions de l'homme,de son animalité,son désir de puissance,de soumission,remet en cause la morale,les progrès de la science ,et l'interference de ces progrès et de la morale justemment.
Crichton étend même le propos du film à une critique sociale très 70's de la société de consommation et de loisirs occidentale :quête éperdue de sensations dans laquelle on oublie beaucoup de choses,l'humanité en tête de liste (real tv rulezz).

Thème passionnant donc ,l'homme terrassé par ce qu'il a produit,thème éternel ,vivace dans le cinéma fantastique et de SF:la créature punit le créateur d'avoir violé la nature.

Cela donne donc un film tour à tour saisissant (ah cette présence et ce regard de Yul Brynner),alerte,inventif,mou,limité,caricaturé...
;s'achevant néanmoins sur une scène formidable :le "héros" joue son rôle de héros avec fougue et dévouement et sauve une belle donzelle soumise à la torture,il lui propose de l'eau,elle refuse,il insiste,elle boit,elle meurt,il n'a rien compris.
Terrible....

Nan un excitant film de science fiction que j'aurais aimé découvrir plus jeune,ça aurait fouetté mon imagination et peupler mes rédactions ,déjà largement bigarées ....
Comment ça on peut encore stimuler son imaginaire en étant adulte ?!
Le monde n'est donc pas encore complètement foutu .

Vous et ce film ça donne quoi
Me dites pas que vous le trouvez ringard et éculé .
Quoique,ça garderait un certain sens .

Ah là là ! Mondwest ! C'était encore la glorieuse époque où M. Crichton savait faire de bon scénars...

J'ai découvert sa suite hier,FutureWorld daté de 1976 ,réalisé par un certain Richard T.Heffron .

Quelques jolies affiches pour mettre en bouche :









Une suite sans réelle ambition,on quitte la posture réflexion universelle sur l'homme,son avenir , le complexe de Frankenstein,l'IA etc,etc pour se concentrer sur une intrigue isolée,pas révolutionnaire mais assez bien vue ,jettant à nouveau dans le parc d'attractions robotisé des valeureux journalistes à la quete de la vérité dissimulée par de froids scientifiques .
Un suspense plutôt léger mais sympathique mené avec entrain,et émaillé d'innovations (le jeu d'échec,le jeu de boxe,la machine des reves...)assez amusantes qui composent avec un certain talent avec des fx encore laborieux .
Coté interprétation,la présence de Yul brynner sur l'affiche est une belle arnaque ,il n'apparait en fait que lors de flashbacks composés d'images du premier film et dans une seule et unique vraie scène (le reve)mais que quelques secondes ....Le héros aux yeux bleus de cet opus est donc Peter Fonda (fils du grand Henry Fonda),qu'on avait pu voir déjà dans Easy Rider .
Il forme avec Blythe Danner (....)un agréable tandem d'enqueteurs .

En somme un film qui reste volontairement tapi dans l'ombre de son prédecesseur mais qui distrait sans réelle faute de gout .
Honnete.

Surtout qu'on peut pécho pour 2 euros sur Cdiscount .

J'ai les deux

et

Tu es pas content

Ne te vexe pas Pp, elle est très bien ta critique.

ben je sais pas ,un ptit commentaire,un hymne aux chauves,un chti truc quoi...
feignant

WestWorld, c'est du très bon.
A vrai dire quand j'en ai fait l'acquisition sur Soon et sur les conseils du pete, je me demandais un peu sur quoi j'allais tomber. Et bien tout bonnement de la très bonne SF des années 1970 avec un Yul Brynner dans un rôle à la fois en et hors norme autour de ce thème que j'apprécie beaucoup, celui de la robotique.

Bref, il me reste à enquiller le deuxième opus qui sera je l'espère tout aussi bon.

A part, ça roule.

Vivement Macgyver...

tu vas voir,le 2 est quand même très en dessous.

Je me doute, et donc j'hésite à mettre la galette dans le lecteur
Mais bon, ça ne sera pas pire que certains films en mousse de l'étrange séance.

merde des avis ,des films toc de mac comme ça

Film que j’avais découvert il y a une bonne quinzaine d’années.

Je l’ai revu il y a quelques jours et je l’ai trouvé encore meilleur que dans mes souvenirs

Mondwest ou l’art de brasser joliment plein de thématiques passionnantes : mythe de l’apprenti sorcier (technologie non-maîtrisée), révolte des robots, supériorité de l’Homme sur la machine, naturel peu glorieux de l’être humain (les trois univers sont surtout un moyen d’assouvir une soif atavique de sexe et de sang), intelligence artificielle, etc.

Une œuvre prophétique (elle annonce l’avènement de la société des loisirs) et matricielle à plus d’un titre.

Il y a un peu de Westworld dans Jurassic Park (technologie révolutionnaire destinée à faire revivre le passé, parc de loisirs qui déconne), Terminator (tueur cyborg implacable) et Hostel 2 (deux gars qui partent s’encanailler).

J’avais peur que le film soit visuellement un peu kitsch mais les presque quarante ( ! ) années écoulées depuis sa sortie ne l’ont pas ringardisé, loin de là.

La patine seventies est au contraire bien classe et les effets spéciaux tiennent encore la route.

Et puis le film est globalement très bien foutu avec sa mise en place exemplaire, son crescendo narratif soigné et son Yul Brynner flippant

Aucun défaut majeur à l’horizon.

Un film d’anticipation qui vieillit bien