DVDAttitude

A 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l'immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu'il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir, à l'image de sa mère.
Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition.


remake du polar américain FINGERS (MELODIE POUR UN TUEUR), réalisé en 1978 par James Toback

Le trailer m'a mis l'eau à la bouche. Dans le genre glauque et poisseux, il m'a l'air bien celui là

Mouais bof ....
Je l' avais vu le mois dernier en Label des spectateurs ( qu' il n' a d' ailleurs pas eu mais bon ca veut pas dire grand chose ... ) Et j' étais assez decu comme la majorité des gens surtout après le très bon Sur mes lèvres .

Je rectifie parce qu' en allant au ciné cet aprèm j' ai vu qu' ils ont commencer a coller les etoiles du Label sur les affiches

Ce qui me dérange avec ce "film", c'est justement que ce n'en est pas vraiment un. A mes yeux, il s'agirait plutôt d'une bande son (au demeurant très travaillée) avec des images collées dessus. Tant au niveau de l'écriture que de la technique, l'aspect sonore du film m'a conquis. Le scénario est bon - malgré le rabibochage pour moi un peu malheureux des deux intrigues principales - les dialogues et les personnages sont superbement écrits, la musique et les ambiances sonores très bien travaillées (normal vu le sujet du film), le problème, c'est qu'à un moment j'ai du ouvrir les yeux, et que ce que j'ai vu ne m' pas spécialement emballé.

Faire un film nerveux et sombre ne veux pas forcément dire décadré - limite parkinsonnien - et sous-exposé. Si j'ai bien percu l'intention, pour moi, le résultat n'y est pas. Dommage. L'autre problème du film, c'est que ces images ne servent "à rien". J'ai trouvé le tout trop "simplement illustratif". Vous allez me dire "alors, comment il aurait fallu faire si t'es si malin ?" ; j'en sais rien, j'aurais peut-être plus apprécié des coupes plus franches dans les dialogues (pour laisser un peu plus de place aux images) ou alors un petit peu plus "d'abstraction" dans le visuel (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, c'est la seule façon que j'ai trouvé d'exprimer ce que j'ai ressenti devant le film). Maintenant, je ne ne suis pas là pour refaire le film et encore moins pour le refaire de la façon dont j'aurais souhaité le voir.

Au niveau de la performance de Duris, si je ne partage pas non plus l'euphorie débordante d'une Marg' par exemple, je reconnais le travail et la performance. Je l'ai trouvé un peu "over the top" par moments, quelques éclats de voix superflux, quelques tons ou pointes d'accents qui sonnent ni complètement faux ni complètement justes. Le reste du casting tient lui aussi plutôt bien la route (Arestrup, Devos, Atika...), même si Duris porte son personnage et le film à bout de bras (ce qui est un peu dommage, même s'ils sont bien campés, j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur ce petit monde qui gravite autour de lui, mais bon...).

Bref, j'ai peut-être l'air méchant comme ça, mais je trouve tout de même que c'est un bon film, c'est juste que je suis un peu "frustré". Je n'ai pas l'impression d'y avoir trouvé mon compte alors que le potentiel était là. Tant pis pour moi. Maintenant, ça reste un film que je recommande, pour son atmosphère assez particulière et de réelles qualités d'écriture. C'est plombé par quelques bêtises, mais au final, tout ça n'est pas bien grave...

c etait bof pas envie d entrer dans les details, m_rik fait ça tres bien.

Son coeur s'est donc arreté de battre ,fatigué de battre à deux temps,qui s'entrechoquent .
Le temps d'un père roublard,petit escroc sans envergure,le temps d'une mère artiste juqu'au boutiste ,morte de son art .
Ce coeur doit trouver son rythme pour rebattre .
Et la vie reprendre .
Voià une façon de présenter le film ,un film éclectique dans la forme (visuelle,sonore),les émotions,électrique (voir la composition à fleur de peau de Duris,impressionnant),intense .
Comme Sur mes lèvres ,il y a du poids ,de l'intensité et de la qualité dans le jeu,les dialogues .
Signant un très beau film sur les affres de la filiation,Audiard pense à son père pour soigner chaque ligne de dialogue,avec son style : les mots de son père sont imagés et exponentielles ,les siens,directs,nerveux,ancrés dans le réel .

Film de coeur,donc de passion,mais films de mains aussi que Audiard suit avec fascination,douceur : des mains dansant sur un piano,des mains carressant une nuque,des mains pour supporter un père,une main en poing pour défonçer une gueule,des mains pour palper des billets,une main qui se serre à un bras ,une main qui broye des couilles ,une main qui gratte une allumette ,une main qui voltige dans le ciel ...
De belles images il me semble,dommage que tu n'y es pas été sensible M Rik.

Film brillant ,empreint d'un caractère personnel et bien trempé.
Du très costaud ,vraiment maximum respect putain .

Bon, plus d'une semaine après avoir vu le film, je sais toujours pas si j'ai vraiment aimé le film ou non.

En fait, je le trouve remarquable par certains aspects, mais comme le dit M_Rik, y'a des trucs qui clochent. Surtout visuellement. Le chef op et le directeur photo maitrisent peut etre le flou obscur en mouvement comme personne, mais coté lisibilité, ca attaque tres serieusement la motivation du spectateur.

C'est plutot bien joué (voire meme remarquablement bien joué par Romain Duris surtout), plutot bien écrit, mais le téléscopage des deux intrigues reste quand si ce n'est artificiel, du moins fortement intrigant. Je veux bien, mais bon, je reste quand meme dubitatif sur le pourquoi et le comment.

Une oeuvre puissante, bouleversante, noire, electrique et electrifiante. Un Romain Duris au sommet pour une composition quasi parfaite, il trouve sûrement içi l'un de ses rôles les plus aboutis.

un grand film !

Du cinéma en dilletante, avec quelques instants de grâce parmi une histoire un peu plate que l'on regarde à distance. Duris s'en sort bien avec sans doute son meilleur rôle à ce jour. (6/10)

Colonel Kurtz a écrit :Son coeur s'est donc arreté de battre ,fatigué de battre à deux temps,qui s'entrechoquent .
Le temps d'un père roublard,petit escroc sans envergure,le temps d'une mère artiste juqu'au boutiste ,morte de son art .
Ce coeur doit trouver son rythme pour rebattre .
Et la vie reprendre .
Voià une façon de présenter le film ,un film éclectique dans la forme (visuelle,sonore),les émotions,électrique (voir la composition à fleur de peau de Duris,impressionnant),intense .
Comme Sur mes lèvres ,il y a du poids ,de l'intensité et de la qualité dans le jeu,les dialogues .
Signant un très beau film sur les affres de la filiation,Audiard pense à son père pour soigner chaque ligne de dialogue,avec son style : les mots de son père sont imagés et exponentielles ,les siens,directs,nerveux,ancrés dans le réel .

Film de coeur,donc de passion,mais films de mains aussi que Audiard suit avec fascination,douceur : des mains dansant sur un piano,des mains carressant une nuque,des mains pour supporter un père,une main en poing pour défonçer une gueule,des mains pour palper des billets,une main qui se serre à un bras ,une main qui broye des couilles ,une main qui gratte une allumette ,une main qui voltige dans le ciel ...
De belles images il me semble,dommage que tu n'y es pas été sensible M Rik.

Film brillant ,empreint d'un caractère personnel et bien trempé.
Du très costaud ,vraiment maximum respect putain .

vu a l'instant et pareil que le colonel !!!

Maximum respect ...putain

Petit up pour un film qui a tout ravagé aux derniers Césars

Il faut que je lui redonne une chance

Il ne me dit toujours rien ...