La Doublure
Modérateur : dino VELVET
La Doublure
Francis Veber et les tribulations de Pignon
Aux studios d'Epinay, il achève «La Doublure», son onzième film, truculente comédie dont il a le secret et où l'on retrouve son héros favori
Sans tapage, dans une atmosphère calme et détendue, Francis Veber a investi le studio d'Epinay-sur-Seine, avec son équipe, jusqu'au 17 août. Motifs : il tourne La Doublure, son onzième film, nouvel épisode des tribulations de François Pignon, son Auguste, un M. Tout-le-Monde simple, candide, attachant, qui se prend volontiers les pieds dans le tapis.
Pour l'heure, le brave Pignon (Gad Elmaleh) est voiturier. Il va se retrouver parachuté, par le plus grand des hasards, dans une tumultueuse affaire. Pierre Levasseur (Daniel Auteuil), un homme d'affaires milliardaire, trompe Christine, sa femme frigide (Kristin Scott Thomas), avec Elena (Alice Taglioni), un top model. Et voilà que Christine tombe sur la photo de son mari avec sa maîtresse en couverture d'un tabloïd. Elle lui demande des comptes. Comment éviter un divorce qui pourrait le ruiner (son épouse possède 60% des parts de sa société) ? Comment trouver une parade ?
Heureusement, sur la photo du journal figure un passant : François Pignon. Pierre fait alors croire à sa femme qu'il y a méprise. Celui qui accompagne la belle Elena, c'est l'autre. Pour renforcer ses affirmations, Pierre monte un stratagème avec Foy (Richard Berry), son avocat. Elena doit aller vivre chez Pignon, dans son HLM, pour le meilleur et pour le rire...
Ce jour-là, la scène se déroule dans la librairie-papeterie de banlieue appartenant à Emilie (Virginie Ledoyen), la dame de coeur de Pignon. Marie (Irina Ninova), l'amie d'Emilie, prend un malin plaisir à montrer Pignon en bonne compagnie, dans un magazine «people». C'est alors qu'Elena débarque en compagnie de Pignon.
«Emilie est l'amie d'enfance de François Pignon, explique Virginie Ledoyen. Elle a grandi dans la même banlieue que lui où elle possède à présent sa librairie. Pignon est amoureux d'elle. Il l'a demandé en mariage. Elle a refusé malgré les preuves d'amour qu'il lui donne. Il a ainsi accepté le marché proposé par Pierre Levasseur, une coquette somme d'argent, uniquement pour la sortir de ses dettes. Lorsqu'elle aperçoit Elena au bras de Pignon, elle a un pincement au coeur et de soudaines envies de protéger son «bien»...»
Avant chaque prise, Francis Veber rectifie le tir, ajuste un mouvement, vérifie une intonation. Sans jamais élever la voix. Il travaille à l'oeil mais surtout à l'oreille. Il connaît sa petite musique. Chaque mot a été méticuleusement choisi, trié, pesé à l'écriture. Chaque réplique savamment dosée, calibrée, millimétrée. Francis Veber est un artisan du verbe. Et, si son texte semble couler si facilement, c'est parce qu'il est le fruit d'un travail acharné.
«Le sujet m'est venu à bord d'un avion, explique Francis Veber. C'est mystérieux la manière dont arrive l'ins piration, c'est la part de Dieu, comme disait André Gide. L'idée d'un supermannequin arrivant chez un petit bonhomme dans un HLM de banlieue m'a amusé. Après, bien sûr, il faut bâtir une intrigue plausible autour de ces deux personnages disparates. C'est là que le travail commence. Un an d'écriture sans voir personne, ou presque. Beaucoup de boulettes de papier, de pages raturées, de différentes moutures. Je me sens toujours aussi déshabillé, désemparé devant la page blanche. Chaque film est un prototype et l'écriture un travail d'humilité. Il me faut trouver sa petite musique, sa couleur, sa tonalité. L'orchestration vient après.»
Et quelle orchestration ! Francis Veber a réuni des premiers violons. Il suffit pour le comprendre de voir la séquence d'anthologie entre Richard Berry (qui va reprendre à la rentrée L'Emmerdeur, la pièce de Francis Veber, au théâtre au côté de Patrick Timsit), l'avocat, et Daniel Auteuil, le mari adultère, mettant au point une stratégie d'attaque. C'est du grand art ! Daniel Auteuil passe en quelques secondes d'un personnage de vaudeville à celui d'Othello sous l'oeil d'un Richard Berry complice et faussement médusé. Hilarant et très prometteur !
Les comédies de Francis Veber reposent sur les dialogues, les situations, mais toujours aussi sur l'idée d'un tandem, de deux personnages antagonistes venus de deux mondes différents. Jusqu'à présent, son Auguste et son clown blanc étaient deux hommes. Cette fois, il innove en donnant le premier rôle à une femme, Alice Taglioni.
«Dans Le Placard, Michèle Laroque avait un rôle important mais un peu en retrait, au côté de Daniel Auteuil qui jouait Pignon, précise Francis Veber. Cette fois, pour les besoins de l'intrigue, il me fallait une femme au premier plan. Trouver une bonne comédienne assez grande et belle pour incarner un man nequin vedette n'a pas été chose facile. Je pouvais bien sûr avoir recours à une superbe fille de l'Est habituée aux podiums de mode. J'ai essayé. Elles avaient des accents à couper au couteau et un jeu déplorable. Alice Taglioni avait tout ce que je cherchais. Elle était belle, grande (1,80 m), blonde et, surtout, excellente actrice.»
Alice Taglioni (que l'on verra bientôt à l'affiche des Chevaliers du ciel) renchérit : «Elena est un personnage positif, bien dans sa peau. Elle est belle, adulée, riche. La vie lui sourit. Amoureuse de Pierre, elle accepte de se prêter au jeu par amour et par humour. Aller vivre une parenthèse avec Pignon l'amuse et l'intrigue. C'est aussi une manière pour elle de faire le point sur sa liaison avec Pierre. Elle va ainsi en profiter pour le tester et savoir s'il tient vraiment à elle.»
Après Jacques Brel, Pierre Richard, Daniel Auteuil, Jacques Villeret, Gad Elmaleh entre à son tour dans la peau de François Pignon. «C'est un bel héritage, dit-il, ému. Je me sens en bonne compagnie. Pignon est un Candide au grand coeur. Il est généreux, aime faire le bien et ne voit pas plus loin que le bout de son nez. J'aime cet homme pur, sans malice, qui déclenche involontairement des catastrophes. Il n'est pas si éloigné des personnages que j'incarne dans mes shows. Mais le plus extraordinaire pour moi dans cette aventure, c'est de tourner avec Francis Veber. Le scénario, les dialogues, tout est écrit, finement ciselé avec la minutie d'un orfèvre. J'ai une partition. J'ai simplement à la jouer. C'est la première fois aussi que j'ai affaire à un metteur en scène aussi précis et déroutant. Il me demande d'interpréter une situation avec sérieux. Il m'impose de la rigueur, de la concentration. Il ne lâche rien tant qu'il n'a pas ce qu'il veut. C'est précis, laborieux comme mon travail au théâtre. Mais je suis payé en retour. Lorsqu'il me montre la scène montée, je suis bluffé ! C'est irrésistiblement drôle.»
Michel Jonasz, Richard Berry, Kristin Scott Thomas, Daniel Auteuil, Alice Taglioni, Gad Elmaleh, Virginie Ledoyen, Dany Boon et Michel Aumont... Une affiche alléchante.
Aux studios d'Epinay, il achève «La Doublure», son onzième film, truculente comédie dont il a le secret et où l'on retrouve son héros favori
Sans tapage, dans une atmosphère calme et détendue, Francis Veber a investi le studio d'Epinay-sur-Seine, avec son équipe, jusqu'au 17 août. Motifs : il tourne La Doublure, son onzième film, nouvel épisode des tribulations de François Pignon, son Auguste, un M. Tout-le-Monde simple, candide, attachant, qui se prend volontiers les pieds dans le tapis.
Pour l'heure, le brave Pignon (Gad Elmaleh) est voiturier. Il va se retrouver parachuté, par le plus grand des hasards, dans une tumultueuse affaire. Pierre Levasseur (Daniel Auteuil), un homme d'affaires milliardaire, trompe Christine, sa femme frigide (Kristin Scott Thomas), avec Elena (Alice Taglioni), un top model. Et voilà que Christine tombe sur la photo de son mari avec sa maîtresse en couverture d'un tabloïd. Elle lui demande des comptes. Comment éviter un divorce qui pourrait le ruiner (son épouse possède 60% des parts de sa société) ? Comment trouver une parade ?
Heureusement, sur la photo du journal figure un passant : François Pignon. Pierre fait alors croire à sa femme qu'il y a méprise. Celui qui accompagne la belle Elena, c'est l'autre. Pour renforcer ses affirmations, Pierre monte un stratagème avec Foy (Richard Berry), son avocat. Elena doit aller vivre chez Pignon, dans son HLM, pour le meilleur et pour le rire...
Ce jour-là, la scène se déroule dans la librairie-papeterie de banlieue appartenant à Emilie (Virginie Ledoyen), la dame de coeur de Pignon. Marie (Irina Ninova), l'amie d'Emilie, prend un malin plaisir à montrer Pignon en bonne compagnie, dans un magazine «people». C'est alors qu'Elena débarque en compagnie de Pignon.
«Emilie est l'amie d'enfance de François Pignon, explique Virginie Ledoyen. Elle a grandi dans la même banlieue que lui où elle possède à présent sa librairie. Pignon est amoureux d'elle. Il l'a demandé en mariage. Elle a refusé malgré les preuves d'amour qu'il lui donne. Il a ainsi accepté le marché proposé par Pierre Levasseur, une coquette somme d'argent, uniquement pour la sortir de ses dettes. Lorsqu'elle aperçoit Elena au bras de Pignon, elle a un pincement au coeur et de soudaines envies de protéger son «bien»...»
Avant chaque prise, Francis Veber rectifie le tir, ajuste un mouvement, vérifie une intonation. Sans jamais élever la voix. Il travaille à l'oeil mais surtout à l'oreille. Il connaît sa petite musique. Chaque mot a été méticuleusement choisi, trié, pesé à l'écriture. Chaque réplique savamment dosée, calibrée, millimétrée. Francis Veber est un artisan du verbe. Et, si son texte semble couler si facilement, c'est parce qu'il est le fruit d'un travail acharné.
«Le sujet m'est venu à bord d'un avion, explique Francis Veber. C'est mystérieux la manière dont arrive l'ins piration, c'est la part de Dieu, comme disait André Gide. L'idée d'un supermannequin arrivant chez un petit bonhomme dans un HLM de banlieue m'a amusé. Après, bien sûr, il faut bâtir une intrigue plausible autour de ces deux personnages disparates. C'est là que le travail commence. Un an d'écriture sans voir personne, ou presque. Beaucoup de boulettes de papier, de pages raturées, de différentes moutures. Je me sens toujours aussi déshabillé, désemparé devant la page blanche. Chaque film est un prototype et l'écriture un travail d'humilité. Il me faut trouver sa petite musique, sa couleur, sa tonalité. L'orchestration vient après.»
Et quelle orchestration ! Francis Veber a réuni des premiers violons. Il suffit pour le comprendre de voir la séquence d'anthologie entre Richard Berry (qui va reprendre à la rentrée L'Emmerdeur, la pièce de Francis Veber, au théâtre au côté de Patrick Timsit), l'avocat, et Daniel Auteuil, le mari adultère, mettant au point une stratégie d'attaque. C'est du grand art ! Daniel Auteuil passe en quelques secondes d'un personnage de vaudeville à celui d'Othello sous l'oeil d'un Richard Berry complice et faussement médusé. Hilarant et très prometteur !
Les comédies de Francis Veber reposent sur les dialogues, les situations, mais toujours aussi sur l'idée d'un tandem, de deux personnages antagonistes venus de deux mondes différents. Jusqu'à présent, son Auguste et son clown blanc étaient deux hommes. Cette fois, il innove en donnant le premier rôle à une femme, Alice Taglioni.
«Dans Le Placard, Michèle Laroque avait un rôle important mais un peu en retrait, au côté de Daniel Auteuil qui jouait Pignon, précise Francis Veber. Cette fois, pour les besoins de l'intrigue, il me fallait une femme au premier plan. Trouver une bonne comédienne assez grande et belle pour incarner un man nequin vedette n'a pas été chose facile. Je pouvais bien sûr avoir recours à une superbe fille de l'Est habituée aux podiums de mode. J'ai essayé. Elles avaient des accents à couper au couteau et un jeu déplorable. Alice Taglioni avait tout ce que je cherchais. Elle était belle, grande (1,80 m), blonde et, surtout, excellente actrice.»
Alice Taglioni (que l'on verra bientôt à l'affiche des Chevaliers du ciel) renchérit : «Elena est un personnage positif, bien dans sa peau. Elle est belle, adulée, riche. La vie lui sourit. Amoureuse de Pierre, elle accepte de se prêter au jeu par amour et par humour. Aller vivre une parenthèse avec Pignon l'amuse et l'intrigue. C'est aussi une manière pour elle de faire le point sur sa liaison avec Pierre. Elle va ainsi en profiter pour le tester et savoir s'il tient vraiment à elle.»
Après Jacques Brel, Pierre Richard, Daniel Auteuil, Jacques Villeret, Gad Elmaleh entre à son tour dans la peau de François Pignon. «C'est un bel héritage, dit-il, ému. Je me sens en bonne compagnie. Pignon est un Candide au grand coeur. Il est généreux, aime faire le bien et ne voit pas plus loin que le bout de son nez. J'aime cet homme pur, sans malice, qui déclenche involontairement des catastrophes. Il n'est pas si éloigné des personnages que j'incarne dans mes shows. Mais le plus extraordinaire pour moi dans cette aventure, c'est de tourner avec Francis Veber. Le scénario, les dialogues, tout est écrit, finement ciselé avec la minutie d'un orfèvre. J'ai une partition. J'ai simplement à la jouer. C'est la première fois aussi que j'ai affaire à un metteur en scène aussi précis et déroutant. Il me demande d'interpréter une situation avec sérieux. Il m'impose de la rigueur, de la concentration. Il ne lâche rien tant qu'il n'a pas ce qu'il veut. C'est précis, laborieux comme mon travail au théâtre. Mais je suis payé en retour. Lorsqu'il me montre la scène montée, je suis bluffé ! C'est irrésistiblement drôle.»
Michel Jonasz, Richard Berry, Kristin Scott Thomas, Daniel Auteuil, Alice Taglioni, Gad Elmaleh, Virginie Ledoyen, Dany Boon et Michel Aumont... Une affiche alléchante.
- Jack Sparrow
- Golden Globe
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- Enregistré le : 30.11.2003 - 18:39
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Loin du niveau du Dîner de cons mais bien meilleur que Le Placard, tel est mon sentiment concernant la dernière comédie estampillé "Pignon inside" de Francis Veber. Si dans La doublure, le nouveau François Pignon est incarné par Gad Elmaleh, ce personnage d'habitude si central est plus en retrait que d'habitude. Certes, il se situe au coeur de l'action mais il n'est pas forcément l'élément moteur du film... Cette nouveauté, on la doit à une plus grande place faite aux personnages secondaires, notamment concernant les femmes qui traditionellement n'étaient pas très prisés par Veber auparavant. Alice Taglioni et Virginie Ledoyen apportent ainsi un brin de charme et de fraicheur plus qu'agréable, Kristin Scott-Thomas retrouve elle, un rôle qu'elle connait bien, celle d'une riche femme d'affaires trompée par son mari.
Côté masculin, j'ai trouvé Daniel Auteuil en petite forme, son physique n'étant par ailleurs pas vraiment adapté à un rôle de PDG séducteur, pouvant se permettre de fricoter pendant deux ans avec la top-model du moment. Ainsi, l'on aurait pu par exemple inverser les rôles entre Daniel Auteuil et Richard Berry, véritablement excellent dans son rôle d'avocat, tout comme le sont aussi Dany Boon ou encore les deux Michel (Aumont et Jonasz) dans leurs interprétations respectives. Et quid de Gad Elmaleh dans tout ça ? Plutôt incolore, pas forcément brillant, assez neutre en fait... Pour autant, La doublure s'avère être une comédie plutôt agréable avec ses défauts et ses qualités. Moi qui m'attendant à une véritable purge, j'avoue ne pas être ressorti de la salle déçu et passablement énervé comme ce fut le cas par exemple tout dernièrement avec l'insipide Du jour au lendemain. Bien évidemment, La doublure a tout du film dominical de TF1 à 20h50 et Francis Veber semble avoir quelque peu avoir perdu sa verve d'antan. Ainsi, les dialogues sont parfois assez pauvres, les bonnes répliques se font plus rares et le tout manque parfois de piquant. On appreciera quand même le clin d'oeil fait au Dîner de cons, moins le générique du début du film totalement kitsch et raté.
Côté masculin, j'ai trouvé Daniel Auteuil en petite forme, son physique n'étant par ailleurs pas vraiment adapté à un rôle de PDG séducteur, pouvant se permettre de fricoter pendant deux ans avec la top-model du moment. Ainsi, l'on aurait pu par exemple inverser les rôles entre Daniel Auteuil et Richard Berry, véritablement excellent dans son rôle d'avocat, tout comme le sont aussi Dany Boon ou encore les deux Michel (Aumont et Jonasz) dans leurs interprétations respectives. Et quid de Gad Elmaleh dans tout ça ? Plutôt incolore, pas forcément brillant, assez neutre en fait... Pour autant, La doublure s'avère être une comédie plutôt agréable avec ses défauts et ses qualités. Moi qui m'attendant à une véritable purge, j'avoue ne pas être ressorti de la salle déçu et passablement énervé comme ce fut le cas par exemple tout dernièrement avec l'insipide Du jour au lendemain. Bien évidemment, La doublure a tout du film dominical de TF1 à 20h50 et Francis Veber semble avoir quelque peu avoir perdu sa verve d'antan. Ainsi, les dialogues sont parfois assez pauvres, les bonnes répliques se font plus rares et le tout manque parfois de piquant. On appreciera quand même le clin d'oeil fait au Dîner de cons, moins le générique du début du film totalement kitsch et raté.
- Jack Sparrow
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C'est un bon film... MAIS !
Mais, il manque un petit quelque chose pour en faire une franche comédie.
Des pistes sont ouvertes, mais aussitôt abandonnées.
Finalement, on passe un bon moment, mais il manque quelque chose à la fin (Venise ? un coup monté avec les portables ? avec les manifestants de Lille...).
La fin arrive trop vite, comme si il avait fallu finir le film au plus vite.
Les acteurs sont franchement terribles. Surtout Elmaleh et Berry.
Ah, c'est franchement trop con. Ca aurait pu et du être un film génial et hilarant !
Mais, il manque un petit quelque chose pour en faire une franche comédie.
Des pistes sont ouvertes, mais aussitôt abandonnées.
Finalement, on passe un bon moment, mais il manque quelque chose à la fin (Venise ? un coup monté avec les portables ? avec les manifestants de Lille...).
La fin arrive trop vite, comme si il avait fallu finir le film au plus vite.
Les acteurs sont franchement terribles. Surtout Elmaleh et Berry.
Ah, c'est franchement trop con. Ca aurait pu et du être un film génial et hilarant !
- Colonel Kurtz
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