Joyeux Noël - Christian Carion - 2005
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Joyeux Noël - Christian Carion - 2005
de Christian Carion
Avec Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet
Film allemand, britannique, belge, roumain, français.
Genre : Drame, Historique, Guerre
Durée : 1h 55min.
Date de sortie : 09 Novembre 2005
Synopsis
Lorsque la guerre surgit au creux de l'été 1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d'hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprane et partenaire de chant.
Le prêtre anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier.
Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l'ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché à présent.
Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises, écossaises et allemandes...
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Présentation en avant-première aujourd'hui à Brest de ce film à l'occasion de l'inauguration officielle du nouveau multiplexe.
Un film qui semble surfer sur le succès d'un long dimanche de fiançaille pour présenter une nouvelle fois une histoire de soldats dans les tranchées de la Grande Guerre. Le film sera le représentant officiel de la France pour la cérémonie des Oscars 2006. A-t-il ses chances, même si il n'y a pas de pingouins au générique ?
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Je suis pas particulierement pressé de le voir celui-là vois-tu.
D'ailleurs si ca continue, je vais deliberement fuir les "Labels des spectateurs UGC". C de pire en pire.
Ce qui me fait m'interroger : est-ce que les spectateurs UGC qui font le label sont tous débiles ? Je suis un spectateurs UGC (enfin je suis certainement plus proche de la plaie béante dans le porte-monnaie de la carte Illimitée avec mes un peu plus de 180 seances cette année, mais là n'est pas le probleme), donc je devrais theoriquement etre du meme avis que les autres, non ? Ils les sélectionnenent pour etre particulierement con ou quoi ?
D'ailleurs si ca continue, je vais deliberement fuir les "Labels des spectateurs UGC". C de pire en pire.
Ce qui me fait m'interroger : est-ce que les spectateurs UGC qui font le label sont tous débiles ? Je suis un spectateurs UGC (enfin je suis certainement plus proche de la plaie béante dans le porte-monnaie de la carte Illimitée avec mes un peu plus de 180 seances cette année, mais là n'est pas le probleme), donc je devrais theoriquement etre du meme avis que les autres, non ? Ils les sélectionnenent pour etre particulierement con ou quoi ?
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Oui j' avoue que je me pose desfois la meme question, j' ai plus de film en tete la mais je me souviens que plusieurs fois je me demandais si le titre était pas délivré d' avance
Je trouve que la "découverte ugc" est souvent bien plus interressante par contre
Je trouve que la "découverte ugc" est souvent bien plus interressante par contre
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
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alors...
Joyeux noel de Christian Carion est une oeuvre de fiction qui s'appuie sur des faits historiques : les trêves de Noel 1914 entre soldats brittaniques, allemands et quelques soldats français. On ne peut qu'applaudir Carion d'être allé au bout de son rêve, lui qui avait imaginé ce film il ya douze ans au détour d'un chapitre sur les trêves de Noel dans le le livre de Yves Buffetaut, Batailles de Flandres et d'Artois 1914 - 1918. Carion met en lumière un pan de notre Histoire volontairement oublié et apporte une vision moins rustre des soldats se trouvant dans les tranchées à cette époque.
Fort d'un casting international des plus réussis, on ne relève au final que peu de fausses notes, si ce n'est des passages de play-back raté autour des personnages de Diane Kruger et Benno Fürmann (les deux cantateurs). On ressent toutefois très bien l'enthousiasme et la passion qui semble avoir entouré le projet et le tournage (en Roumanie pour la petite anecdote), Daniel Brühl (Good bye Lenin) m'a particulièrement impressionné dans le rôle du lieutenant allemand d'origine juive, Danny Boon tout comme Gary Lewis tirent eux particulièrement leur épingle du jeu dans des seconds rôles loin d'être anecdotiques. Par ailleurs, même si l'on pourra reprocher au début du film de ne pas nous plonger de suite dans la guerre et l'univers des tranchées, j'aime toutefois la montée en puissance de l'oeuvre. La nuit de noel est fort bien mise en scène et la rencontre entre les différentes armées est des plus émouvante ; il s'agit à mon sens du climax du film : la partie cruciale, le point le plus fort. Ces hommes opposés dans la guerre se rapprochent et s'aperçoivent que peu de choses les opposent puisqu'ils endurent les mêmes conditions (froid, rats, insalubrité, solitude...) Cette leçon de fraternité et de solidarité hautement symbolique est magnifiquement retranscrite tout au long du film. Reste un manque de souffle un peu préjudiciable, une trop grande linéarité et un trop plein de sobriété qui font que Joyeux noel n'atteint pas des sommets d'émotions. Un choix voulu ? Possible... Un bon film ? Assurément.
Joyeux noel de Christian Carion est une oeuvre de fiction qui s'appuie sur des faits historiques : les trêves de Noel 1914 entre soldats brittaniques, allemands et quelques soldats français. On ne peut qu'applaudir Carion d'être allé au bout de son rêve, lui qui avait imaginé ce film il ya douze ans au détour d'un chapitre sur les trêves de Noel dans le le livre de Yves Buffetaut, Batailles de Flandres et d'Artois 1914 - 1918. Carion met en lumière un pan de notre Histoire volontairement oublié et apporte une vision moins rustre des soldats se trouvant dans les tranchées à cette époque.
Fort d'un casting international des plus réussis, on ne relève au final que peu de fausses notes, si ce n'est des passages de play-back raté autour des personnages de Diane Kruger et Benno Fürmann (les deux cantateurs). On ressent toutefois très bien l'enthousiasme et la passion qui semble avoir entouré le projet et le tournage (en Roumanie pour la petite anecdote), Daniel Brühl (Good bye Lenin) m'a particulièrement impressionné dans le rôle du lieutenant allemand d'origine juive, Danny Boon tout comme Gary Lewis tirent eux particulièrement leur épingle du jeu dans des seconds rôles loin d'être anecdotiques. Par ailleurs, même si l'on pourra reprocher au début du film de ne pas nous plonger de suite dans la guerre et l'univers des tranchées, j'aime toutefois la montée en puissance de l'oeuvre. La nuit de noel est fort bien mise en scène et la rencontre entre les différentes armées est des plus émouvante ; il s'agit à mon sens du climax du film : la partie cruciale, le point le plus fort. Ces hommes opposés dans la guerre se rapprochent et s'aperçoivent que peu de choses les opposent puisqu'ils endurent les mêmes conditions (froid, rats, insalubrité, solitude...) Cette leçon de fraternité et de solidarité hautement symbolique est magnifiquement retranscrite tout au long du film. Reste un manque de souffle un peu préjudiciable, une trop grande linéarité et un trop plein de sobriété qui font que Joyeux noel n'atteint pas des sommets d'émotions. Un choix voulu ? Possible... Un bon film ? Assurément.
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Pour moi, entre "Joyeux Noël" et "Doom", le choix était vite fait. La question ne se posait même pas.
Ce film n'est pas parfait, loin de là. Mais "Joyeux Noël", comme l'a si bien dit Jack, respire la sincérité. On dira ce qu'on voudra, c'est déjà en soi une superbe performance que de réunir sur un même plateau des acteurs d'horizons aussi différents. La grande histoire est vraie, la petite romancée, mais Christian Carion respecte la mémoire de ces hommes morts pour presque rien dans une indifférence presque totale de la part des puissants. Je trouve ça beau et, oui, émouvant.
Au départ, j'étais parti voir ce film parce que mon grand-père paternel aurait pu être tué, lors de la Première guerre mondiale. Il était sur le front russe en 1917. Cette saloperie de guerre m'intéresse donc à plus d'un titre, pour comprendre le passé, pour protéger le futur. Nous avons la chance de vivre dans une Europe en paix, où les Français et les Allemands sont presque devenus des frères. Je suis heureux qu'il y ait des films comme celui-là pour nous faire comprendre que c'est un vrai privilège.
Doom est peut-être un bon divertissement. "Joyeux Noël", c'est un vrai bon film.
Ce film n'est pas parfait, loin de là. Mais "Joyeux Noël", comme l'a si bien dit Jack, respire la sincérité. On dira ce qu'on voudra, c'est déjà en soi une superbe performance que de réunir sur un même plateau des acteurs d'horizons aussi différents. La grande histoire est vraie, la petite romancée, mais Christian Carion respecte la mémoire de ces hommes morts pour presque rien dans une indifférence presque totale de la part des puissants. Je trouve ça beau et, oui, émouvant.
Au départ, j'étais parti voir ce film parce que mon grand-père paternel aurait pu être tué, lors de la Première guerre mondiale. Il était sur le front russe en 1917. Cette saloperie de guerre m'intéresse donc à plus d'un titre, pour comprendre le passé, pour protéger le futur. Nous avons la chance de vivre dans une Europe en paix, où les Français et les Allemands sont presque devenus des frères. Je suis heureux qu'il y ait des films comme celui-là pour nous faire comprendre que c'est un vrai privilège.
Doom est peut-être un bon divertissement. "Joyeux Noël", c'est un vrai bon film.