Wolf Creek - Greg McLean - 2006
Modérateur : dino VELVET
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Je l'ai vu cet aprèm (on était 3 dans la salle de ciné et ça la ramenait pas )et ce film ramone
L'horreur et la route entretiennent au cinéma une longue histoire d'amour .
Car la peur naissant souvent dans l'ignorance ,on craint ce que qu'on ne connait pas ,les lieux qu'on ne connait pas et les gens qui les peuplent .
Le cinéma à frisson recupère cette espèce de peur primale et l'a utilisé avec constance et souvent brio .
Inutile de citer La colline a des yeux ,Massacre à la tronçonneuse (et leurs pendants 2000,Détour mortel et house of wax compris) ou encore the Hitcher ou le l'excellent Course contre l'enfer pour se rappeler que la voiture ,la route sert souvent de passerelle pour l'enfer .
Pas étonnant de retrouver l'australie dans un tel cinéma : pays immense ,largement désertique , l'australie est un pays de route .
George Miller l'avait rappelé de belle manière à la fin des années 70 en installant la survie de l'humanité sur l'asphalte et la gomme de son foutu Mad Max .
L'histoire débute comme dans d'autres : 3 jeunes (moins débiles qu'à l'accoutumée )se lançent dans une traversée du pays et se heurtent en chemin et par hasard en pleine brousse à... certains problèmes .
Le réal multiplie les pistes (wolf déjà , et puis un site de cratère météorite ...) avant d'en faire faire jaillir une autre et de s'y cheviller .
Je ne vendrai pas la mèche mais les gens qui savent lire sur une affiche sauront plus ou moins à quoi s'attendre .
En tout cas ce Mc Lean qui produit, écrit et réalise a du coffre et de la suite dans les idées : son histoire ,composée de faits divers qu'on imagine horribles ,de témoignages sans doute encore plus terrifiants, et de purs éléments de fiction ,fait froid dans le dos .
Il l'expurge complètement ou presque de scènes et d'effets superflu (si l'on estime bien sur que la tripaille n'est jamais de trop) ,installant un réalisme poisseux quasi-documentaire (décors naturels heurtés ou fange métallo-trash,éclairages bruts) sans renier sur l'efficacité et la cadence cinématographique .
Les amateurs de survival pressentiront sans doute certains tournants ,sursauts et autres lieux communs (pourquoi n'y a t'il jamais la clé de contact sur cette maudite voiture ? ou ,pourquoi elle démarre pas ? ,ou le classique du genre ,"mais finis le connasse !") mais seront néanmoins supris par le jusqueboutisme et l'apreté génerale .
Et un dénouement curieux .
Les jeunes acteurs sont brillants et rendent leurs personnages humbles et attachants (l'entame ,toute romantique et légère qu'elle est délivre de vrais beaux moments de cinéma et dans un genre pareil c'est rarissime),...et d'autant plus vulnérables
La double caractéristique absence de stars - inspiré de faits réels justifie ce choix de casting et c'est tant mieux .
On y croit ,et on a peur .
Mis en scène sous haute tension , écrit avec humilité et perversité ,et interprété avec détermination et conviction ,voilà un remarquable film d'horreur et film tout court .
L'horreur et la route entretiennent au cinéma une longue histoire d'amour .
Car la peur naissant souvent dans l'ignorance ,on craint ce que qu'on ne connait pas ,les lieux qu'on ne connait pas et les gens qui les peuplent .
Le cinéma à frisson recupère cette espèce de peur primale et l'a utilisé avec constance et souvent brio .
Inutile de citer La colline a des yeux ,Massacre à la tronçonneuse (et leurs pendants 2000,Détour mortel et house of wax compris) ou encore the Hitcher ou le l'excellent Course contre l'enfer pour se rappeler que la voiture ,la route sert souvent de passerelle pour l'enfer .
Pas étonnant de retrouver l'australie dans un tel cinéma : pays immense ,largement désertique , l'australie est un pays de route .
George Miller l'avait rappelé de belle manière à la fin des années 70 en installant la survie de l'humanité sur l'asphalte et la gomme de son foutu Mad Max .
L'histoire débute comme dans d'autres : 3 jeunes (moins débiles qu'à l'accoutumée )se lançent dans une traversée du pays et se heurtent en chemin et par hasard en pleine brousse à... certains problèmes .
Le réal multiplie les pistes (wolf déjà , et puis un site de cratère météorite ...) avant d'en faire faire jaillir une autre et de s'y cheviller .
Je ne vendrai pas la mèche mais les gens qui savent lire sur une affiche sauront plus ou moins à quoi s'attendre .
En tout cas ce Mc Lean qui produit, écrit et réalise a du coffre et de la suite dans les idées : son histoire ,composée de faits divers qu'on imagine horribles ,de témoignages sans doute encore plus terrifiants, et de purs éléments de fiction ,fait froid dans le dos .
Il l'expurge complètement ou presque de scènes et d'effets superflu (si l'on estime bien sur que la tripaille n'est jamais de trop) ,installant un réalisme poisseux quasi-documentaire (décors naturels heurtés ou fange métallo-trash,éclairages bruts) sans renier sur l'efficacité et la cadence cinématographique .
Les amateurs de survival pressentiront sans doute certains tournants ,sursauts et autres lieux communs (pourquoi n'y a t'il jamais la clé de contact sur cette maudite voiture ? ou ,pourquoi elle démarre pas ? ,ou le classique du genre ,"mais finis le connasse !") mais seront néanmoins supris par le jusqueboutisme et l'apreté génerale .
Et un dénouement curieux .
Les jeunes acteurs sont brillants et rendent leurs personnages humbles et attachants (l'entame ,toute romantique et légère qu'elle est délivre de vrais beaux moments de cinéma et dans un genre pareil c'est rarissime),...et d'autant plus vulnérables
La double caractéristique absence de stars - inspiré de faits réels justifie ce choix de casting et c'est tant mieux .
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- dino VELVET
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Pas vraiment convaincu. C'est très bien filmé ( on se croirait parfois chez Van Zant ) mais le film ne décolle vraiment qu'au bout d'une heure, l'entame est laborieuse et anecdotique, ne mettant rien en place même pas une ébauche de psychologie des personnages. Reste la dernière 1/2 heure qui utilise toutes les ficelles du genre, se préoccupant peu des incohérences de situation pour faire grimper l'adrénaline, et malgré un méchant qu'on aurait aimé plus incisif. L'épilogue, estampillé histoire vraie, ajoute finalement peu de crédibilité à un ensemble quand même plaisant mais pas surprenant. (5,5/10)
Modifié en dernier par karras le 10.08.2006 - 07:28, modifié 1 fois.
- karras
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rosco a écrit :toi Karras tu causes bien,mais jte trouve vachement sévère dans la plupart de tes critiques...
t'es blasés du cinoche ou quoi?
Je ne pense pas, sinon je ne regarderais pas en moyenne 2 à 3 films par jour. Peut être que mes critiques semblent un peu dures parce que j'insiste aussi sur ce qui m'as déçu dans le film. Dans le cas de Wolf Creek c'est pour moi un film plaisant mais pas exceptionnel.
- snake_7
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Moi j' aime bien la façon de noter du père karras, il évite le piège que beaucoup font, surnoter les films. Beaucoup de gens ont tendance à mettre une dizaine de 9/10 par an, honnetement pour moi un film qui mérite 9/10 il y en a même pas 5 par an, si je mets cette note c' est que c' est un chef d'oeuvre (j' en ai 2 pour l' instant cette année, l' année dernière j' ai fini avec 3 ) Et pourtant je ne suis vraiment pas blazé du ciné, je pense que Karras non plus
Après chacun fait comme il le sens bien sur
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"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
- karras
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snake_7 a écrit :Moi j' aime bien la façon de noter du père karras, il évite le piège que beaucoup font, surnoter les films.
Après chacun fait comme il le sens bien sur
Si je fais quelques stats sur les quelques 150 films sortis en 2005 que j'ai vu, j'arrive a une moyenne de 5,2 avec une douzaine de films entre 7,5 et 9,5 qui sont vraiment les incontournables de l'année et une cinquantaine entre 6 et 7,5 qui sont des films corrects. Ca me parait raisonnable comme notation.
Modifié en dernier par karras le 11.08.2006 - 08:09, modifié 1 fois.
- Colonel Kurtz
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Si l'on excepte the descent qui était remarquable en la matière ,c'est rarement le cas dans le "survival" ,l'envie de survivre prennant le pas sur tout autre aspiration et trait de caractère .karras a écrit : ne mettant rien en place même pas une ébauche de psychologie des personnages.
Je trouvais néanmoins intéressant ce trio ,bien moins débile que dans le teean ricain ,et les acteurs ont une certaine fraicheur d'autant plus nécessaire au style "réaliste" développé par le réal .
la phase d'installation est longue mais c'est aussi un impératif du genre ...karras a écrit : mais le film ne décolle vraiment qu'au bout d'une heure
On peut dire que ça ne décolle pas ,mais on peut aussi trouver ça assez pesant et curieux ...