Rob-Zombie a écrit :Et bah,
plus personne ne regarde de films ou quoi depuis la dernière fois ( un seul message depuis tout ce temps

)
Alors, je crois que je vais
nourrir tout seul ( à défaut de le pourrir ) ce
topic en vous racontant le film que j'ai
regardé, hier soir
(...)
"LES GOONIES" reste tout de même un film que je montrerai volontiers à mes mômes (...)
A croire que je suis
le seul à rester devant ma télévision et mon lecteur de
dividis
Et à m'faire un
marathon de la weed et de la bétise cinématographique
"HÉ MEC, ELLE EST OU MA CAISSE ? ( HEY DUDE, WHERE'S MY CAR ? )" nous balançait en pleine gueule le titre de ce film, réalisé
par Danny Leiner ( "Gilmore Girls" ), en
2000, lorsque cette nouvelle
super-production américaine débarquait chez nous
Mais de quoi pouvait bien nous parler ce film réunissant le
nazbroque de
Seann William Scott, célèbre pour avoir été trois fois ce
débile de Stifler dans
"AMERICAN PIE", et l'aut' guignol d'
Aston Kutcher ( "L'EFFET PAPILLON" ) que sa romance avec Demi Moore n'avait pas encore propulsé hors de la série TV
"That 70's Show"
Et bien... de pas grand chose si ce n'est de deux
serial smokerz qui ont passé une telle soirée précédente à se défoncer semble-t'il qu'
ils ne savent même plus où ils ont laissé la caisse de l'un d'eux où pourtant ils sont sûrs d'avoir laissé les cadeaux pour leurs deux petites copines dont c'est l'anniversaire
Et les
clichés de se suivre tout en ressemblant à ceux d'autres films pour nous présenter deux
loosers à l'hygiène plus que douteuse ( lorsqu'on un "ami" qui ne sort de son placard, où il squatte, que pour pisser sur la plante du salon ) combinant au grand dam de leur pizzaiolo d'employeur pour manger à l'oeil, etc, etc.
Deux crétins finis à la pisse qui pourtant ont réussi à se lever deux copines, que tout le monde appelle les
jumelles ( et parmi lesquelles on pouvait retrouver
Jennifer Garner ( "DAREDEVIL" ) aujourd'hui encensé pour être l'héroïne de la série
"Alias" 
), mais travaillant dans un centre pour jeunes non-voyants, ceci expliquant cela ( qu'elles se nomment les jumelles et sortent avec de tels nazes : z'y voient rien, c'est clair ! ) plus que de nous faire rire avec les deux
gags minables s'y déroulant
Deux
stoned qui doivent retrouver leur caisse plus pour se sortir de la merde dans laquelle ils se sont foutu plutôt que pour faire plaisir à leurs bien aimées ( car oui, ils vont découvrir l'amour même si ça fait mal au ventre )
Car, derrière cette quête de la
caisse sans fin et qu'un administratif de la police ne va pas faciliter ( demi-lol ) se cache un
scénario à tiroir digne d'une commode Ikea montée par un aveugle ( justement ! ) : nos
Sweet et
Dude, voulant se la jouer
"WAYNE'S WOLRD" du pôvre en lançant des expressions ( qui n'auront de succès que sur 'Drama ), devant retrouver la voiture pour rendre les 200 000 dollars qu'ils ont claqué à une
ispice de truand en porte-jaretelles... mais surtout retrouver un truc que tout le monde ( des ufologues acnéiques à en faire pêter leurs boutons,
des meufs canons à gros seins et deux
homosessuels sortis de "Beverly Hills", en fait ) veut récupérer, l'avenir de l'univers en dépendant
Et c'est là que
le film tombe dans le n'importe nawak avec cette histoire d'aliens ( comme semblent le reconnaître les deux acteurs principaux et le réalisateur sur le comm' audio du
dividi 
) plutôt que d'être resté
réaliste en laissant nos deux zigues planer après une soirée - dont on ne verra
aucun flash-back ( et c'est à noter que ceci laisse le spectateur s'imaginer le désastre de la veille, un peu d'imagination aidant

) - quitte à garder l'histoire de dollars ne leur appartenant pas mais trop aisément dilapidés... en joggings à bandes/placement de marques...
En dehors d'avoir le droit à une petite culotte ( même pas belle ) de chez petite culotte lors de la
bataille finale pour la survie de l'espace.... heu, espèce ? ou de retrouver
Kristy Swanson ( "HOT SHOTS !" ) au bras d'un
Charlie O'Connel sorti de la série
"Sliders" de son célèbre frère, je crois qu'il n'y aurait
rien à sauver... si
Brent Spiner ( "STAR TREK : GENERATIONS" ) ne venait pas y jouer un Français ( Béarnais plus précisément ) éleveur d'autruches un brin
barjo, quitte à séquestrer un
PAT FINN ( "Murphy Brown" ), roi de l'improvisation ( à en croire le commentaire audio )
Même
Fabio ( "Agence Acapulco" ), l'athlètique mannequin blond connu de toutes les ménagères de ( plus de ) 50 ans pour ses couvertures Arlequin, n'y viendra sauver... dans son duel
autoroutier de
cakes ( que la productio, peut-être, semble avoir
charcuté au montage à en croire les images du générique de fin pour ceux qui auraient résisté )
A noter un titre ( musical ) dans le film s'intitulant
"I'm Afraid Of Britney Spears" ( par les LiveonRelease ) dans la
béo
En ce qui concerne cette
"MAIN QUI TUE ( IDLE HANDS )" que j'ai regardé ensuite, j'ai d'abord cru être retombé sur un
erstaz du film précédent, bien que cette
comédie adolescente fantastique ( par son thème et non ses qualités ! )
de Rodman Flender ( "Gilmore Girls") soit sortie en
1999
Un adolescent glandeur préférant passer son temps à fumer de la
beuh ( dont on verra ici les fumées contrairement au précédent film qui en suppose les effets dévastateurs sans rien montrer si ce n'est une scène avec un chien complétement
cracké ) que fréquenter ses camarades ouvrant ce film... pour adolescents boutonneux, fallait-il comprendre
Alors que même en survolant sa critique dans la revue Mad, j'avais pensé y voir une
petite comédie fantastique avec quelques
jeunes acteurs US assurant pour ce qu'on leur demande
Et heureusement, l'histoire de tueur en série sévissant dans cette petite ville une nuit d'Halloween ( non, ce n'est pas Mike Meyers le tueur !!! sans aucun
spoiler dans cet effet littéraire

) remonte vite le niveau en venant s'accaparer le scénario... et ce même si le tueur est annoncé
clairement avec le titre français : Anton Tobias (
Devon Sawa ( "CASPER" ) ) a
une main possédée, qui n'hésite pas à tuer
Et que ce soient ses parents ou bien ses deux voisins de potes et
dealers ( au passage ), personne n'y pourra quelque chose. Sauf peut-être cette beauté africaine (
Vivica A. Fox ( "KILL BILL VOLUME 1" ) ) venu arrêter cette malédiction coûte que coûte...
Alors, si notre
branleur de fumeur ne veut pas claquer, il aura intérêt à se retrir les doigts qu'il lui reste du cul et à trouver une solution, aidé par ses deux copains
Seth Green ( "AUSTIN POWERS" ) et
Elden Henson ( "LES PETITS CHAMPIONS" ), qui bien que morts ( et oui, je sais quand même ce que j'écris ) seront restés sur terre - à l'état de zombies, faute d'avoir été trop flemmard pour entrer dans la lumière
Et donc, si vous avez bien suivi, ce ne sera pas un
"HALLOWEEN"like auxquels vous pourriez avoir le droit en le regardant aussi. Ni même à une parodie de
"SCREAM", soyons clair.
Mais bien à une
comédie horrifique où la comédie se dispute le film aux effets spéciaux mettant en valeur, encore une fois, la main de
Christopher Hart... qui je vous laisse deviner
interprétait déjà
La Chose dans "LA FAMILLE ADDAMS" de Barry Sonnenfeld
Un film pour adolescents qui ne va pas critiquer la fumette, même si cela rend assez paresseux pour accepter de passer dans l'autre monde ( cette idée me fera encore marrer

), sans non plus l'encenser et ce bien qu'un bang s'avère parfois très utiles, même si on a eu la tête séparée du corps
Et si vraiment ça ne vous disait pas de voir ça, dites-vous que
Jessica Alba ( "Dark Angel" ) y précède la Jennifer Garner dans le rôle d'une
potiche débutant au cinéma et dont certains critiques oublient parfois une partie de la filmographie
"LA BEUZE" de François Desagnat et Thomas Sorriaux, à qui l'on devait déjà cet excellent court-métrage
slasher de
"LA MALÉDICTION DE LA MAMIE" dont je sais avoir déjà dit du bien sur le
oueb, étant
le summum de cette trilogie que je mettais faite sans pour autant rien prendre comme
beuh, shit ou même
beuze en dehors de cette grosse
comédie franchouillarde avec ces deux trublions du
"Morning Live" matinal de M6 :
Michael Youn et Vincent Desagnat, frère du réalisateur ( et fils d'un autre, décédé )
Tout juste sorti de sa
zonzon provinciale, le mythoman Alphonse Brown ( Youn ), se prétendant fils caché de James Brown, retrouve son ami d'enfance Scotch Bitman, dealer havrais ayant la facheuse tendance à consommer plus qu'il ne revend
Et comme si une telle fréquentation ( dont le
pur feeling l'envoya à l'ombre pour cette année passée ) ne suffisait pas, les ennuis vont prendre les formes généreuses de la belle Dina - interprétée par
Zoe Felix ( "DÉJÀ MORT" ) - dont Alphonse va tomber amoureux, crevard n'ayant pas niqué depuis un an qu'il est, mais qui se révèle être surtout
la femme de Shaft, un
domtonnien qu'interprète
Alex Descas ( "SARAKA BÔ" ), et à qui Scotch doit du fric

Le courage n'étant pas l'apanache de nos deux
serial loosers, Paris se trouvera être leur refuge - et l'appartement de Mme Batin (
Ginette Garcin ( "LES BIDOCHONS" ) sur le retour...), mère d'accueil de Scotch, leur cachette - avant qu'Alphonse ne doive redevenir vendeur d'une
beuze phénoménale que nos deux compères auront trouvé en route dans un blockaus pour espérer financer ses rêves de carrière musicale ( on est le fils de J.B. ou on ne l'est pas

)...
Et là, je crois que tout est dit :
Michael Youn fort d'un titre ( "Alphonse Brown" ou "Le Frunkp" selon les auditeurs )
a du faire un film pour entourer son arnaque musical d'un super papier cadeau
bonux que personne n'aurait acheté chez sa boulangère du coin quand des Inconnus eux se contentaient d'aligner
prime-times sur TF1 puis la 2
Et le coup aura réussi mieux qu'il ne pouvait l'espérer pour son second
side-project musical après les Bratisla Boys. Même si ce film se sera en fait fait
défoncé par les critiques tant l'histoire pourra s'avérer... heu, plate
Mais, il faut comprendre le personnage de Michael Y
aoun pour espérer comprendre et
tolérer ce premier long-métrage ( et non le dernier,
"LES 11 COMMANDEMENTS" des mêmes réalisateurs ayant servi d'
écrin au troisième
hit du trublion du P.A.F. : "Comme des conards"

) : ce que tout le monde ne pouvait pas faire...
Et même si un
Lionel Abelanski ( "CASABLANCA DRIVER" ) y montre une certaine obsession à vouloir faire brouter le gazon à tous les dealers, non par conviction sexuelle mais suite à un choc psychologique de l'enfance ( et oui, les personnages sont
étoffés là-d'dans

) quand
Kool Shen ( "OLD SCHOOL" ) y joue les
guests et que
Gad Elmaleh ( "CHOUCHOU" ) y rend la pareil en
caméo, je crois que
rien n'y fera : "LA BEUZE" continuera à être critiqué négativement, la faute à un acteur principal sorti de nulle part et ayant peut-être percé un brin trop vite. Ou quand une
personnalité ( trop ? ) médiatique ne sert pas le film vraiment comme les producteurs pouvaient l'espérer
Et voilà comment d'une défonce un peu trop forte la veille ( l'idée de
"HÉ MEC, ELLE EST OU MA CAISSE ?" ), on peut se retrouver à devoir vaincre les turpitudes d'un usage trop grand de drogues ( douces ) sur votre
physiodynamisme (
"LA MAIN QUI TUE", non ? ) avant de finir dans le fond de la cuvette à essayer de vendre sa merde ( si ça c'est pas
"LA BEUZE" 
)