JOSEPH ZITO IS GOD !!!!!!!!!!!!!!


copier coller de l'ami lantak de nanarland :
Le Scorpion Rouge
La caractéristique majeure, qui permettrait de distinguer ce film des autres, est sans doute le « coup de maître nanar » parmi les nanars. En effet, ce « coup de maître » (entre guillemets parce que c’est quand même pourri) consiste à posséder un héros communiste (chose dure pour un film américain de 1991) et le rendre gentil (comprenez contre les communistes). Pour une fois, on a pas un héros anti-communiste.
Ce héros coco est quand même la principale attraction du film. C’est une chose très étonnante car le réalisateur, Joseph Zito, a aussi fait un an auparavant « Invasion USA » qui relatait le péril rouge envahissant les Etats-Unis. Connaissant le talent de ce réalisateur par le biais de « Invasion USA » et de « Portés Disparus », j’étais curieux de voir ce « coup de maître » bien que je fisse confiance à la jaquette du « Scorpion Rouge » qui nous signale bien effrontément qu’il s’agit du même réalisateur entre ces deux films. Oui, parfaitement, je fais confiance aux jaquettes des films de Joseph Zito depuis que sur celle de « Invasion USA » il y avait écrit « Et Chuck Norris, égal à lui-même, est l’homme de la situation ! ». Enfin Bref revenons sur le héros communiste. Il s’agit de Dolph Lundgren. Comme dans Rocky IV, Dolph nous joue un rouge. A croire que si Dolph joue un communiste c’est un nanar…et sa prestation dans « Le scorpion Rouge » lui vaut bien sa page dans les acteurs nanars sur Nanarland ! En effet dès le début du film, Dolph nous sort le grand jeu : statut de pierre. Je ne me permettrai pas de dire « monolithique » car il joue quand même un peu mieux que Chuck Norris (ce qui expliquerai qu’on n’a pas Chuck dans « Le Scorpion Rouge » … quoique ça a du quand même traverser l’esprit de Zito). De plus il se trimballe une coiffure naze genre Tintin : rasé partout sauf devant où se forme naturellement une sorte de mèche qui suivant les plans et les scènes devient une houppette…bon j’avoue la houppette se lève pas souvent à cause des trois kilos de gel dessus mais si on a l’œil, on a droit à une petite surprise. Son jeu nanar et sa coiffure nanarde ne sont rien comparés à l’immensité d’un tout petit détail ridicule qui fait rire tous ceux qui voient ce film. Le film se passe en Afrique, il fait chaud… Dolph, venant du grand nord (voir l’ Antarctique vu le désastre) ne supporte pas cette chaleur, ni ce soleil : En plus de s’être chopé des coups de soleil sur la tournage et donc une couleur de crabe, il transpire de partout, ce qui est très classe pour un héros au milieu d’africains. On croirait devant un Max Thayer par ce prestige. Le seul avantage est l’huile naturelle, ça fait très monsieur muscle, mais ça renforce l’aspect comique. En gros Dolph Lundgren est une sorte de pseudo- fusion entre Chuck Norris et Max Thayer ! Il faut noter un effort de la part de Zito pour sauver son film : il faut tout pour que les prises avec Dolph soient courtes ou dynamiques : comme ça on a pas (trop) l’impression que la statue de pierre transpire. Aussi Dolph a une qualité à double tranchant : il paraît sympathique. C’est bien pour lui car ça évite qu’on soit trop méchant avec lui mais dans un autre sens, quand on joue un commando d’élite plus bileux qu’un béret vert, ça rend le rôle pas du tout crédible. Est-ce que dans Rambo I, Stallone sourit ou à l’air d’être satisfait de ce qui se passe ?

L’histoire n’est pas une merde absolue (bien que ça pousse un peu le bouchon trop loin (Philipe)). Il s’agit quand même de n’importe quoi mais c’est surtout la réalisation et les effets spéciaux qui foirent. Ils ne sont pas de mauvaise qualité (pas de bonne non plus) mais, comment dire… c’est le résultat final qui est pitoyable. En gros c’est vraiment du pas fait exprès : un nanar pur. Lorsqu’on voit ce film, on se demande si le réalisateur prend des trucs. Entre Dolph qui se fait recueillir par des Bushmens, l’ « arme absolue » faisant des trous de canon de 120mm et qui n’est autre qu’un Bellini avec un chargeur rond sur le dessus tout peint en noir ou encore la scène du bras arraché, on se demande si c’est fait exprès pour symboliser la cécité des militaires face à un pays en pleine phase de transition ou bien il se pique avec un tuyau d’arrosage. J’opte quand même pour la deuxième version et au bout d’un moment de visionnage, comme dit Rico pour Invasion Usa, « le scénariste part en vacances. ».

Pour résumer ce film nanar brut (je ne détaille que les plans très très importants, vu que je fais des chroniques qui ne s’arrêtent jamais), Dolph est une élite russe nommé Nikolaï (plus original tu meurs !). Il a pour mission de tuer un leader anti-communiste Sundata. Il se rend en Afrique en beau costume genre ONU (voir la photo de lui en uniforme sur sa page dédiée). Il commence à avoir des rougeurs. Là on lui fait visiter la base communiste. Sur le champs de tir, le commandant de la base fait une démonstration avec une des « armes absolues » (voir plus haut : un vieux bricolage entre vieux fusils et vieux chargeurs datant de 14-18) provenant d’une livraison de …1 exemplaire (je zappe les dialogues) . Ca fait des gros trous. Malgré le brouhaha ambiant sur le champ, tout le monde se retourne regarde le commandant, pas la cible pulvérisée ou l’arme, j’ai dit le commandant. Dans la prison du camp se trouve le bras droit de Sundata. Dolph picole (enfin crache de l’eau d’un flacon par terre, comprendra sa façon de boir qui voudra), provoque une rixe nanarde dans un bar avec les gardes armés (genre la scène du combat de la jeep dans White Fire, surtout pour se débarrasser des canons pointés sur Dolph.). Le seconde du commandant déboule. C’est le gars blond avec la barbiche qui jouait le commandant (ou amiral) de flotte dans le 5ème Elément et j’ai perdu son nom et comme il y a pas de nom sur la jaquette, je sais plus qui sait. Bref Dolph est en prison… dans la même cellule que Kallunda le bras droit de Sundata (mais quelle chance il a le Dolph !) et un journaliste américain Ferguson (le comique de service car c’est la grande gueule du film) qui en fait est très copain avec Sundata (genre copain de bistrot). Le seconde du commandant avec deux gardes armés de fusil à pompes rentrent dans la cellule. Après une discussion naze pour savoir qui est le bras de droit de Sundata et où le trouver (Entre Dolph, un ricain et un africain, c’est vrai que c’est dur de savoir qui est le bras droit), petite rixe entre le ricain et le bras droit contre les gardes , dont l’issue penche en faveur des gentils, euh du ricain et le bras droit grâce à l’intervention de Dolph. Dans la bagarre, le type avec la barbiche est touché à bout portant par un tir de fusil à pompe mais heureusement, cela ne l’a qu’égratigner (genre griffure de chat) et sa veste est trouée. Nos trois amis (la houppette de Dolph me donne envie d’écrire comme dans Tintin) s’enfuit dans un camion. Filtre Bleu foncé et triple ombres projetées : il fait nuit.
Le lendemain (y a plus le filtre), à un poste de contrôle, des soldats veulent monter dans le camion. Nos trois amis sont repérés. Fuite. Poursuite de camion et de side-car. Le ricain tire un coup de fusil à pompe dans le réservoir d’un camion le poursuivant situé à 100 mètres. Le camion explose. Des side-cars se rapprochent. Scène d’action à 20 à l’heure à cause des interactions camion/ side-cars. Dolph se débarrasse des motards. Le ricain vire Dolph du camion parce qu’il n’a pas confiance en lui car c’est un russe. Dolph, grâce à la magie Disney, revient sur le camion. Nos trois amis se trouve face à un tank. La maquette du camion sort de la route pour s’écraser en contre bas et éviter le tir du tank. Le camion est HS, nos héros doivent continuer à pied. Grâce à la magie Merlin, le tank est sur la route et tire sur le camion. Explosion de la maquette. Nos trois vaillants amis se trouve au bout d’un moment près d’une rivière. Embuscade russe (venant de nulle part malgré les véhicules blindés russes qui soulevant beaucoup de poussière) qui échoue grâce à l’arrivée des forces vaillantes de Sundata (fan de Star Trek eux aussi côté téléportation). Il faut noter que le ricain, pendant la fusillade, s’est caché dans la rivière en apnée (d’après mon magnéto, plus de quatre minutes). Rencontre entre Sundata et Dolph. Tout le monde se méfie du géant tintinophile couleur crabe sauf le bras droit. On enferme Dolph. Il fait des trous dans sa cellule et s’échappe en demandant à un garde un mouchoir. Malgré que ce soit le meilleur, il poignarde l’oreiller (enfin la troisième fois que j’ai vu ce morceau, il poignarde le vide). Sundata l’attendait avec un pauvre garde à coté ; et le reflets des lunettes de Sundata dans la lune, ni sa respiration ou sa chemise blanche ou sa corpulence n’a pas aidé notre pauvre Dolph pour sa mission qui pourtant est le meilleur des meilleurs. Dolph est livré aux russes. Les russes le torturent avec lui plantant/ mettant en contact e la peau des aiguilles/ fils de fer. J’ai oublié une chose, ce ne sont pas des russes mais des cubains (On s’en fout un peu sauf si l’histoire diplomatique d’espionnage nanar basés sur trois scènes et 6 dialogues intéresse quelqu’un). Début du « coup de maître » : Le général russe qui file les missions secrètes à Dolph dit à ce dernier que comme il a échoué dans sa tentative d’assassinat et bien il est plus le meilleur des meilleurs des élites russes et du coup il le laisse se faire torturer. Dialogue nanar du bourreau : « La plupart des gens ne supportent pas plus de quatre aiguilles dans le corps... j'en ai 40 ! ». Dolph se libère et s’enfuit dans le désert. Un disque lumineux de lampe torche se déplace en tremblotant dans un bac à sable. Stock-shot d’hélico de nuit.
On recherche Dolph la nuit avec un (stock-shot de) Hind. La lumière passe sur Dolph. Il perd connaissance. Il est recueilli par un vieux Bushmen. Ce dernier lui apprend à chasser avec une lance des stock-shot de cochon sauvage et un jour lui offre des tongues. Dolph est content. En plus c’est la ces meilleures prestations car il emploi un langage digne de Greystok puisque le bushmen ne comprend pas ce qu’il dit. Ca dure longtemps les aventures avec le bushmen, surtout dans les arbres pour récupérer des fruits. Un jour la tribu bushmen drogue Dolph et lui scarifie/ colle du latex sur un pecto de Dolph : c’est un scorpion ! Et rouge car Dolph a des coups de soleil partout !
Pendant ce temps, les communistes sont méchants (pléonasmes) : ils jettent de petits tâches noires d’un hélico sur les gens ou trois bonshommes en combinaison anti-bactériologiques brûlent à coup de lance-flammes le chemin entre trois cases. Mais grâce à Dolph, qui doit être un lointain cousin de Chuck Norris, les bushmens ne mangent pas les animaux morts/ anesthésiés car Dolph sait ( à l’instinct) qu’ils sont contaminés. Un jour, un village (peut-être celui des bushmen ,on n’en sait rien) est brûlé (enfin… le même village depuis le début du film). Alors Dolph va se venger des russes. Fin du « coup de maître ». Je rappelle les grandes étapes : 1) repoussé des russes 2) Un scorpion sur le pecto.
Alors Dolph va voir la base de Sundata. Ce dernier est en train de mourir , tout le monde veut tuer Dolph mais Sundata voit le scorpion de Dolph. Alors Sundata dit que maintenant, Dolph il est gentil ! Vous voyez, même lui à compris le coup de maître, c’est pas si compliqué que ça. Bref, pour aller vite (et je vous assure que je zappe plus de la moitié du film là), Dolph et quelques figurants attaquent la base russe du début. Attention scène la plus sérieuse du film : la première partie de l’attaque du tank. Comme les amis de Dolph n’ont pas d’arme lourde pour détruire le tank dans la base, alors le tank fait un carnage grâce à ses obus qui font d’énormes explosions. Personne ne semble pouvoir détruire cette machine de guerre. Fin de la scène sérieuse. Deuxième partie de l’attaque du tank : le ricain arrive dans la base dans un camion avec un canon anti-char monté dessus. Le tank le voit et tire dessus. L’impact a pour seul effet de casser l’essieu avant, enfin broyer le pneu gauche avant. Eh oui, dans Le Scorpion Rouge, les obus explosent car ils touchent le sol et font un pet de foufoune quand cela touche un véhicule avec un héros. Le tank se prépare à faire feu de nouveau sur le camion. Un dialogue entre Dolph et le ricain de 3 minutes + le temps que Dolph ,montrant tous ces muscles façon Hercule ou Maciste, soulève le camion pour le poser sur un terrain plat plus tard, Dolph utilise le canon anti-char sur le tank, qui rappelons-le n’as toujours pas tirer. C’est fou le temps que peut prendre un tank à faire de nouveau feu… à croire qu’ils retrouvent plus les munitions dedans. Dolph se téléporte alors dans le bâtiment principal du commandant. Il vole l’unique exemplaire de l’ « arme absolue » , tue quelques gardes qui passaient par là, sans doute curieux d’aller ce qui fait tout ce grabuge dehors et tombe nez-à-nez avec le commandant de la base. Ce dernier tient une grenade dans la main et menace de tout faire exploser. Dolph, n’écoutant que le responsable des effets spéciaux, tire dans le bras tenant la grenade. Le bras et le commandant tombent mollement (je ne saurais dire lequel fut le plus mou). Dolph sort du bâtiment. Le commandant tente d’attraper son bras manquant ( qui a glissé devant lui) pour réamorcer la grenade, comme si la perte d’un bras lui faisait aussi mal qu’un poil arraché. Explosion de la maquette du bâtiment, qui accordons-le, dépassant enfin les 2 mètres de haut (c’est presque réaliste, mais après la scène du bras, tout paraît si crédible). Le général russe tente de s’enfuir dans l’hind mais Dolph cloue l’hélico au sol. Je ne vous raconte pas la fin (oui c’est pas encore fini ! ! !) mais sachez que c’est 100% instinct de Chuck Norris, c’est-à-dire, Dolph fait tout au bon moment.
Bon ce que je viens de vous raconter paraît long (les 2 producteur Robert et Jack Abramoff et le scénariste Arnie Olsen ont écrit l’histoire : ça fait du monde pour un truc pareil) et plat mais sachez que comparée à la réalisation, l’histoire est très sérieuse. Si vous avez ri en lisant tout ça, ne regardez pas ce film, vous allez en mourir.
En résumé, Le Scorpion Rouge est un exemple même de nanar tant on rigole DU film. De plus la prestation de Dolph Lundgren, les effets spéciaux risibles tout en restant corrects et les scènes comme celle de l’arme absolue, de l’attaque du char, des gars qui mettent le feu ou du bras arraché suffisent comme prétexte pour aller voir ce film signé Joseph Zito. Le seul regret est peut-être, comparé à Commando ou Commando Massacre, le manque de morts ridicule ou de personnes venues simplement se faire tuer.
Lantak : 3