The aviator ( Martin Scorsese )
Modérateur : dino VELVET
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Colonel Kurtz
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Le dernier Scorcese est un avion de chasse fuselé qui file droit comme une balle 2h durant.
Il transperçe l'espace de Los angeles à Moscou,du Pérou à Paris ,il traverse le temps avec comme escales précipitées la crise de 29 ou la seconde guerre mondiale,juste des anecdotes,rien n'y fait,rien ne peut faire obstacle ,ne serait-ce que mettre un frein à la machine infernale mis en branle par le maestro ;car il faut du rythme,de la vitesse,et surtout un panache inoui pour suivre la fusée Howard Hughes,traçant dans le ciel,toujours dans le ciel,son époustouflant destin .
Howard Hughes avait peur de toucher les hommes ,alors il avait choisi de les survoler,de planer au-dessus d'eux,tel Icare,un Icare capitaine d'industrie d'une époque glorieuse,celle des nababs,des moguls, des Rockfeller et des Hurst,celle des faiseurs de monde,par leurs mains,par leur argent et leur pouvoir .
Le Xanadu de Hughes est une forteresse volante,un songe à la Myazaki.
Il avait peur des hommes,mais caressaient les femmes comme de rutilantes carelingues,et enfantait littéralement ces avions,conçevant,expérimentant,vivant comme personne les affres de la paternité .
ll était riche mais travaillait sans cesse,et son travail achevé,il n'était plus rien,car il était derrière lui,il était un joueur ,de ceux qui jouent tout ce qu'ils ont sur chaque chose qu'il font.
Alors la traversée doit aller vite,sauter à pas de géants vers d'inérrables aventures,paris,conquetes.
On file grand train mais si on tourne sa tête au bon moment vers les hublots on y verra les décors majestueux de Dante Ferroti,le Coconut Grove,le vaisseau spatial de Juan Tripp,un avion-espion,un champ de betteraves,un intérieur art-déco,un avion appellé Hercule grand comme un paté de maison,,si on tend l'oreille,au-delà du souffle haletant de l'air pulsé par les hélices,on entendra même des airs de jazz endiablés,et même des chants de crooners aux dents trop blanches,on reconnaitra Jude Law en Erol Flynn juste au moment oû les hotesses de luxe,la platine Gwen Stefani-Jean Harlow,la cérebrale Cate Blanchett/Kat Hepburn ,la sauvage Ava Gardner-K.Beckinsale, viendront vous apporter fièvre et raffraichissement,avant de trembler ,lançés à toute bringue en plein millieu d'une fantastique chicane aérienne de Hell's angels ....
Vite toujours plus vite,taillée pour la compétition je vous dis,taillé pour éclater tous les records,pour aller plus loin,toujours plus loin ,un peu plus près d'Howard Hughes ,à peine,car ce dernier sourit déjà dans son rétro (y a des rétros sur un avion ?).
Deux heures suspendues dans les cieux ,comme volées au temps,puis,les perturbations,cette poussière,cette peau frottée jusqu'au sang ,ces mots psalmodiés mais qui ne veulent pas disparaitre,et le crash .
Et quel crash,en l'espèce,une scène de cinéma absolument fondamental .
Le terminus ?
Dans un désert ,"un désert c'est triste mais c'est propre",une étendue aride de solitude et de maladie,et un aviateur les ailes coupées jonchant le sol .
Les héros de Scorcese ,on le sait bien ,de La Motta à Sam Ace Rosthein,Henry Hill,tous sont montés très haut,très vite et ont chuté encore plus vite,encore plus bas .
Et pourtant.
Howard Hughes et tout peut devenir possible .
Parti comme une fusée,le dernier film de Scorcese plane dans ses dernières minutes,sans bruits mais avec dignité.
Et sans faiblir .
Di Caprio ressemble à De Niro,il est incandescent,définitivement.
Ses yeux bleus injectés de sang feront date.
"Là il est là l'avenir,là il est là l'avenir là il est là l'avenir,là il est là l'avenir"
Il transperçe l'espace de Los angeles à Moscou,du Pérou à Paris ,il traverse le temps avec comme escales précipitées la crise de 29 ou la seconde guerre mondiale,juste des anecdotes,rien n'y fait,rien ne peut faire obstacle ,ne serait-ce que mettre un frein à la machine infernale mis en branle par le maestro ;car il faut du rythme,de la vitesse,et surtout un panache inoui pour suivre la fusée Howard Hughes,traçant dans le ciel,toujours dans le ciel,son époustouflant destin .
Howard Hughes avait peur de toucher les hommes ,alors il avait choisi de les survoler,de planer au-dessus d'eux,tel Icare,un Icare capitaine d'industrie d'une époque glorieuse,celle des nababs,des moguls, des Rockfeller et des Hurst,celle des faiseurs de monde,par leurs mains,par leur argent et leur pouvoir .
Le Xanadu de Hughes est une forteresse volante,un songe à la Myazaki.
Il avait peur des hommes,mais caressaient les femmes comme de rutilantes carelingues,et enfantait littéralement ces avions,conçevant,expérimentant,vivant comme personne les affres de la paternité .
ll était riche mais travaillait sans cesse,et son travail achevé,il n'était plus rien,car il était derrière lui,il était un joueur ,de ceux qui jouent tout ce qu'ils ont sur chaque chose qu'il font.
Alors la traversée doit aller vite,sauter à pas de géants vers d'inérrables aventures,paris,conquetes.
On file grand train mais si on tourne sa tête au bon moment vers les hublots on y verra les décors majestueux de Dante Ferroti,le Coconut Grove,le vaisseau spatial de Juan Tripp,un avion-espion,un champ de betteraves,un intérieur art-déco,un avion appellé Hercule grand comme un paté de maison,,si on tend l'oreille,au-delà du souffle haletant de l'air pulsé par les hélices,on entendra même des airs de jazz endiablés,et même des chants de crooners aux dents trop blanches,on reconnaitra Jude Law en Erol Flynn juste au moment oû les hotesses de luxe,la platine Gwen Stefani-Jean Harlow,la cérebrale Cate Blanchett/Kat Hepburn ,la sauvage Ava Gardner-K.Beckinsale, viendront vous apporter fièvre et raffraichissement,avant de trembler ,lançés à toute bringue en plein millieu d'une fantastique chicane aérienne de Hell's angels ....
Vite toujours plus vite,taillée pour la compétition je vous dis,taillé pour éclater tous les records,pour aller plus loin,toujours plus loin ,un peu plus près d'Howard Hughes ,à peine,car ce dernier sourit déjà dans son rétro (y a des rétros sur un avion ?).
Deux heures suspendues dans les cieux ,comme volées au temps,puis,les perturbations,cette poussière,cette peau frottée jusqu'au sang ,ces mots psalmodiés mais qui ne veulent pas disparaitre,et le crash .
Et quel crash,en l'espèce,une scène de cinéma absolument fondamental .
Le terminus ?
Dans un désert ,"un désert c'est triste mais c'est propre",une étendue aride de solitude et de maladie,et un aviateur les ailes coupées jonchant le sol .
Les héros de Scorcese ,on le sait bien ,de La Motta à Sam Ace Rosthein,Henry Hill,tous sont montés très haut,très vite et ont chuté encore plus vite,encore plus bas .
Et pourtant.
Howard Hughes et tout peut devenir possible .
Parti comme une fusée,le dernier film de Scorcese plane dans ses dernières minutes,sans bruits mais avec dignité.
Et sans faiblir .
Di Caprio ressemble à De Niro,il est incandescent,définitivement.
Ses yeux bleus injectés de sang feront date.
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Modifié en dernier par Colonel Kurtz le 28.01.2005 - 01:09, modifié 2 fois.
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juggurtha a écrit : Sur les 2h50 de film, il y a plus d'une heure consacré à un procès (je n'en dit pas plus pour pas spoiler), et c'est vraiment chiant, ca traîne, et c inutile que ce soit aussi long.
1H
Une demi-heure tout au plus
(ta remarque m'avait frappé,j'ai donc reglé le chrono) (en même temps ça montre à quel point t'as pu t'ennuyer).Et y a une drole d'intensité à mon gout,et quelque chose de très puissant en terme d'émotions,surtout au regard de ce qu'était Howard Hughes juste avant ,on se comprend .
Quant au calibrage Hollywoodien-oscarisé operé par Scorcese,je suis vraiment pas d'accord .
La structure colle à Scorcese(ascencion-chute),ses idéaux catholiques (la rédemption,le chemin de croix),sa noirceur ,ses fulgurances baroques,sa cadençe,son style quoi
...Sauf qu'il ne parle pas de truands,de gosses des rues,ayant grandi dans le sang et les larmes, le film se passe à l'Hollywood pendant l'age d'or des grands studios,des producteurs mégalos,des pin-ups,un univers à part entière,alors il aurait été difficile de pas prendre cette "rythmique",cette effervescence,cette profusion.
A mon avis une oeuvre maitresse,sur Hollywood ,à Hollywood ,tout ce qu'on veut ,mais pas une lisse hollywood-thing,encore moins une bête à oscars (même si il va très logiquement en taper une bonne dizaine)....
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Colonel Kurtz
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Vu hier soir 
Bon film, un Di Caprio qui nous offre la une de ses meilleurs préstation tout simplement 
C' est un des grands atout du film, interprettant un Howard Hughes bourré de phobies, de peur, d' angoisse et submergé par ses passions et son envie de tout controler. Par contre comme juggurtha, j' ai trouvé Kate Beckinsale assez limite surtout face a Cate Blanchett 
Des scènes d' aviation magistrales, j' en avais des frissons, surtout lors du gros Crash Une scène hallucinante Mais au final il manque un ptit quelque chose quand meme, peut etre un peu plus de noirceur dans cette déscente au enfer je sais pas j' ai du mal a definir 
Bon film, un Di Caprio qui nous offre la une de ses meilleurs préstation tout simplement C' est un des grands atout du film, interprettant un Howard Hughes bourré de phobies, de peur, d' angoisse et submergé par ses passions et son envie de tout controler. Par contre comme juggurtha, j' ai trouvé Kate Beckinsale assez limite surtout face a Cate Blanchett Des scènes d' aviation magistrales, j' en avais des frissons, surtout lors du gros Crash
Une scène hallucinante Mais au final il manque un ptit quelque chose quand meme, peut etre un peu plus de noirceur dans cette déscente au enfer je sais pas j' ai du mal a definir 
"Le monde est un bel endroit, qui vaut la peine qu'on se batte pour lui,Je suis d'accord avec la seconde partie."
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peter wonkley
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Colonel Kurtz
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bon alors je l ai vu et suis deçue à plusieurs niveaux :
d abord le maitre Scorcese, il est vraiment tombe dans la facilité je trouve deja Casino c etait limite mais la....
ensuite le rendu de la vie d howard hughes : je n ai pas reussi a ressentir le cote hyperactif du personnage (il enchaine les activites certes mais on ne ressent pas qu il fait tout en meme temps) et aussi son coté névrosé (les scenes ont un rendu tres bof, on s y ennuie je trouve)
attention, je ne dis pas que le film est mauvais, je dis juste que je suis deçue... et que le temps m a semble assez long (alors que j ai digere Alexandre bien mieux)
les acteurs (y a du casting de choix quand meme!!!) sont tous superbes.
d abord le maitre Scorcese, il est vraiment tombe dans la facilité je trouve deja Casino c etait limite mais la....
ensuite le rendu de la vie d howard hughes : je n ai pas reussi a ressentir le cote hyperactif du personnage (il enchaine les activites certes mais on ne ressent pas qu il fait tout en meme temps) et aussi son coté névrosé (les scenes ont un rendu tres bof, on s y ennuie je trouve)
attention, je ne dis pas que le film est mauvais, je dis juste que je suis deçue... et que le temps m a semble assez long (alors que j ai digere Alexandre bien mieux)
les acteurs (y a du casting de choix quand meme!!!) sont tous superbes.
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peter wonkley
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tout le contraire de creamy !Creamy a écrit :bon alors je l ai vu et suis deçue à plusieurs niveaux :
d abord le maitre Scorcese, il est vraiment tombe dans la facilité je trouve deja Casino c etait limite mais la....
ensuite le rendu de la vie d howard hughes : je n ai pas reussi a ressentir le cote hyperactif du personnage (il enchaine les activites certes mais on ne ressent pas qu il fait tout en meme temps) et aussi son coté névrosé (les scenes ont un rendu tres bof, on s y ennuie je trouve)
attention, je ne dis pas que le film est mauvais, je dis juste que je suis deçue... et que le temps m a semble assez long (alors que j ai digere Alexandre bien mieux)
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Invité
c est pour ça que je t aime!!!peter wonkley a écrit :tout le contraire de creamy !Creamy a écrit :bon alors je l ai vu et suis deçue à plusieurs niveaux :
d abord le maitre Scorcese, il est vraiment tombe dans la facilité je trouve deja Casino c etait limite mais la....
ensuite le rendu de la vie d howard hughes : je n ai pas reussi a ressentir le cote hyperactif du personnage (il enchaine les activites certes mais on ne ressent pas qu il fait tout en meme temps) et aussi son coté névrosé (les scenes ont un rendu tres bof, on s y ennuie je trouve)
attention, je ne dis pas que le film est mauvais, je dis juste que je suis deçue... et que le temps m a semble assez long (alors que j ai digere Alexandre bien mieux)
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peter wonkley a écrit :tout le contraire de creamy !Creamy a écrit :bon alors je l ai vu et suis deçue à plusieurs niveaux :
d abord le maitre Scorcese, il est vraiment tombe dans la facilité je trouve deja Casino c etait limite mais la....
ensuite le rendu de la vie d howard hughes : je n ai pas reussi a ressentir le cote hyperactif du personnage (il enchaine les activites certes mais on ne ressent pas qu il fait tout en meme temps) et aussi son coté névrosé (les scenes ont un rendu tres bof, on s y ennuie je trouve)
attention, je ne dis pas que le film est mauvais, je dis juste que je suis deçue... et que le temps m a semble assez long (alors que j ai digere Alexandre bien mieux)
tu l'as maté quand Pete
Kiffé comme il se doit