[actrice] Simone Simon est morte
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Simone Simon, actrice
Pfff !
Même moi j'ai pas osé.
Pourtant répondre au "Elle avait tourné récemment" m'avait brulé la langue (ouille !).
(j'espère qu'elle n'a pas eu de convulsions)
Même moi j'ai pas osé.
Pourtant répondre au "Elle avait tourné récemment" m'avait brulé la langue (ouille !).
(j'espère qu'elle n'a pas eu de convulsions)
Le Monde a écrit :Simone Simon, actrice
L'actrice Simone Simon est morte, mardi 22 février, à Paris. Elle était âgée de 93 ans.
Née à Marseille le 23 avril 1911, un temps mannequin et dessinatrice de mode, Simone Simon débute au cinéma par quelques figurations assez lestes. Elle obtient son premier vrai rôle à 20 ans dans un film de Victor Tourjansky, Le Chanteur inconnu (1931), paraît dans quelques opérettes. Puis s'éprend de Marc Allégret qui lui fera tourner cinq films : Mam'zelle Nitouche et La Petite Chocolatière en 1931, Lac aux dames (1934), inspiré par Vicki Baum et dialogué par Colette, où elle s'impose en ingénue perverse aux côtés de Jean-Pierre Aumont, Les Beaux Jours (1935) et Pétrus (1946).
Subjugué par son charme acide et mutin, Darryl Zanuck lui offre un contrat à Hollywood. Imposant ses conditions au patron de la Fox (2 000 dollars par semaine), elle y restera une dizaine d'années, avant de fuir l'échotière Louella Parsons qui lui reprochait une liaison avec un homme marié. Elle y tourna Girl's Dormitory d'Irving Cummings (1936), Seventh Heaven d'Henry King (1937), Josette d'Alan Dwann (1938), Le Port de la tentation de Lance Comfort (1947), Mademoiselle Fifi de Robert Wise (1944), où elle incarne Boule de suif d'après Guy de Maupassant.
Mais elle doit à Hollywood son plus grand rôle, celui de La Féline ("Cat People") de Jacques Tourneur (1942), l'histoire d'une New-Yorkaise d'origine serbe qui se transforme en panthère sous l'effet du désir. Le producteur Val Lewton l'a choisie après l'avoir vu jouer une disciple de Satan dans un film de William Dieterle, The Devil and Daniel Webster (1941). Acceptant de transformer son joli minois en frimousse diabolique, Simone Simon ne se contente pas de terroriser sa rivale dans une scène mythique, de nuit, dans une piscine. Elle griffe son metteur en scène par des propos acérés, confiant qu'elle ne se souvient pas qu'il lui ait donné la moindre indication, et qu'il "ne déplaçait pas beaucoup d'air sur un plateau".
UN "TEMPÉRAMENT"
C'est au cours de cette période que, lors d'un retour en France, elle tourne La Bête humaine de Jean Renoir (1938) : elle y est Séverine, l'épouse machiavélique.
Amateur de femmes girondes, Renoir a été conquis par les grâces boudeuses de celle qui, selon lui, est à l'image du personnage : pas une vamp mais "une chatte, une vraie chatte avec un poil bien soyeux qu'on a envie de caresser, un petit museau court, une grande bouche un peu suppliante et des yeux qui n'en pensent pas moins". Il ajoute, dans l'une des chroniques qu'il écrit pour Ce soir : "Je sais bien qu'elle ne sait pas tout faire, mais je sais que ce qu'elle fait, elle le fait admirablement."
Jean Renoir est si séduit par Simone Simon qu'il lui propose d'enchaîner sur son film suivant, La Règle du jeu. Celle-ci refuse, confessera-t-elle plus tard, "tout bêtement parce que Renoir avait la réputation de faire un bon film, puis un mauvais. Et de toute façon, je n'ai jamais apprécié ce film que je trouve décousu".
Simone Simon mérite-t-elle le jugement vachard de Jean-Louis Bory, qui estime qu'elle "n'a pas plus de talent dans Cat People qu'ailleurs, la pauvre chatte. Mais son visage suffit. Tirant tantôt sur le pékinois, tantôt sur le siamois, il lui permet d'être féline par le simple jeu de pommettes légèrement mongoloïdes, d'un petit nez de modèle camus, joliment fronçable, et par une absence dans la prunelle de toute expression humaine qui peut passer, les éclairages aidant, pour une assez inquiétante fixité animale" ?
Ce n'est pas l'avis de Jacqueline Audry qui lui fait tourner Olivia (1950), ni celui de Max Ophuls qui l'engage deux fois, dans La Ronde (1950) et Le Plaisir (1951). Drôle et la langue bien pendue, Simone Simon s'émerveillait d'avoir été si célèbre sans jamais avoir été traitée comme la star qu'elle pensait mériter d'être : "Ah, dis donc ! Si je les avais eus, mes rôles principaux, qu'est-ce que ça aurait été !"
Gourmande et dotée d'un "tempérament", elle avait également joué au théâtre (Le Square du Pérou de Louis Ducreux, en 1945 ; La Courte Paille de Jean Meyer, en 1967), et avait fait une ultime apparition au cinéma en 1973 dans La Femme en bleu de Michel Deville.
- dino VELVET
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J'y pensais il na pas très longtemps ... Simone Simon était l'une des très rares actrices du cinéma français d'avant guerre toujours en vie.
Ne serait-ce que parce qu'elle joue dans La bête humaine de Renoir (et elle y joue très bien), tout cinéphile qui se respecte devrait connaître cette comédienne.
RIP.
Ne serait-ce que parce qu'elle joue dans La bête humaine de Renoir (et elle y joue très bien), tout cinéphile qui se respecte devrait connaître cette comédienne.
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"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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