popoa a écrit :le film est l'histoire de la brune ou de la blonde
Les deux mon capitaine.
Kurtz a raison. L'important n'est pas forcément de comprendre, de démonter l'histoire ou de démêler l'écheveau mais plutot de se laisser emporter par le mystère, d'admirer la complexité et de béatifier connement devant le jeu de Naomi Watts
Il a été dit que Mulholland Drive est le premier film cubiste. Je le considère pour ma part comme une sorte de prisme filmique donnant accès au conscient et à l'inconscient de ses personnalités, où fantasmes, rêves et réalité s'entremêlent de façon quasi inextricable. Un peu comme un tableau de Picasso voulant montrer toutes les différentes faces d'une même personne, d'un même objet en une seule image synthétique et polyforme.
Quoi qu'il en soit, l'avantage avec Mulholland Drive, c'est que chacun peut y prendre et y voir ce qu'il veut sans pour autant se retrouver en contradiction avec le reste du monde. Un joyau unique que chacun peut interpréter comme bon lui semble.