UP !
Bon, revu hier après l'avoir vu étant tout gamin, ce qui, mine de rien, doit me ramener facile 15-20 en arrière (

). Je n'avais pas vraiment de souvenir, sauf du nain à échasses, ça avait dû me marquer, ce truc.
Comment analyser ce film ? Il me semble telemment inclassable. Un western, certes, mais un drôle de western, genre de récit initiatique entre un petit garçon devenu grand mais qui refuse de grandir, et un vieux pistolero désabusé qui veut juste en finir. Fonda pourrait être le père rêvé de Hill. Un père qui aimerait bien dire à ce sale gamin d'aller se faire foutre, mais qui n'ose pas et se sent obligé de lui donner satisfaction.
Je sais pas, c'est une hypothèse. Mais j'ai beaucoup aimé voir ce film comme le western décalé qu'il est, la fin d'un genre sur la fin d'un siècle. Je préfère les "spaghetti classique", mais j'aime tout de même beaucoup celui-là, plutôt moderne, assez absurde sur le fond, très original sur la forme. On a juste l'impression que, Morricone compris, ils se sont juste amusés à prendre un genre pour mieux le dynamiter. Et c'est réussi.
"Et surtout, quand tu es dans la merde, tais-toi !"
