Vu mardi en avant-première.
Dupontel avait déjà perdu une partie de sa folie avec "Enfermés dehors" en 2006, il ne fait que confirmer sa baisse de régime dans "Le Vilain" ...
Plus prévisible, plus calibrer et surtout moins naturel, le dernier Dupontel se révèle au final malheureusement bien plus sage et conventionnel que le réalisateur présent sur place à bien voulu nous le dire.
Albert Dupontel se "Druckerise" en quelque sorte, du trash bien calculé pour faire frémir la ménagère de plus de 50 ans (j'exagère un peu j'avoue :p ) à l'image de Catherine Frot, coqueluche de son dernier métrage, qui devient en quelque sorte l'emblème de ce qu'est peut être entrain de devenir notre bon vieil Albert ...
En espérant un sursaut pour son prochain film car le monsieur vaut bien mieux que ça et il nous l'a déjà souvent prouvé.
Note : 5/10
Le vilain (Albert Dupontel - 2009)
Modérateur : dino VELVET
Vu hier et bien aimé, même s'il paraît clair que Dupontel n'a pas signé ici son film le plus trash. Ce n'est pas non plus le film du siècle, mais il y a quelques bonnes idées. Je dirais en fait que c'est sans prétention, une oeuvre mineure sans doute née sur l'idée de transformer Catherine Frot en mémé.
Un assez bon moment, le film étant d'ailleurs assez court, mais qui s'oubliera assez vite, je pense.
Un assez bon moment, le film étant d'ailleurs assez court, mais qui s'oubliera assez vite, je pense.
- dino VELVET
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- Enregistré le : 16.05.2003 - 22:23
- dino VELVET
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Décevant !
Quand Dupontel nous fait son Jean-Pierre Jeunet.
Le truc, c’est que si je veux voir un film de Jeunet, je mate un film de Jeunet. De Dupontel, j’attends complètement autre chose …
Le côté acide de l’auteur, déjà relativement dilué dans Enfermés dehors, a ici totalement disparu.
Le vilain est gentillet et même pire … moralisateur
Heureusement que la mise en scène tient toujours la route (même si certaines scènes en intérieur ont un étrange côté « théâtre filmé » et que les vues subjectives de la tortue agacent rapidement) et que le bonhomme cède encore au plaisir du gag animalier (la tortue persécutée devenue psychopathe, le cocktail chats + chien dans une poubelle).
A sauver, surtout, l’excellente séquence où Dupontel, grimé en handicapé, nous livre un show démentiel (« J’aime le thé ! J’aime le thé !»). Archi poilant !
Frot est finalement pas trop agaçante même si elle n’est pas à 100 % crédible en grand-mère (la voix coince). Bouli Lanners est sous-exploité.
A l’arrivée, c’est moyen
Première vraie baisse de régime chez Dupontel réalisateur.
Quand Dupontel nous fait son Jean-Pierre Jeunet.
Le truc, c’est que si je veux voir un film de Jeunet, je mate un film de Jeunet. De Dupontel, j’attends complètement autre chose …
Le côté acide de l’auteur, déjà relativement dilué dans Enfermés dehors, a ici totalement disparu.
Le vilain est gentillet et même pire … moralisateur
Heureusement que la mise en scène tient toujours la route (même si certaines scènes en intérieur ont un étrange côté « théâtre filmé » et que les vues subjectives de la tortue agacent rapidement) et que le bonhomme cède encore au plaisir du gag animalier (la tortue persécutée devenue psychopathe, le cocktail chats + chien dans une poubelle).
A sauver, surtout, l’excellente séquence où Dupontel, grimé en handicapé, nous livre un show démentiel (« J’aime le thé ! J’aime le thé !»). Archi poilant !
Frot est finalement pas trop agaçante même si elle n’est pas à 100 % crédible en grand-mère (la voix coince). Bouli Lanners est sous-exploité.
A l’arrivée, c’est moyen
Première vraie baisse de régime chez Dupontel réalisateur.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
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