Putain, pas de topic, un scandale !Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le "Titanic", appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. A son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.
Revu hier soir pour la troisième ou la quatrième fois.
Ca reste un spectacle grandiose
Bon, je vais pas en faire une tartine (même si le film le mériterait amplement), mais juste m'attarder sur les quelques aspects qui m'ont particulièrement frappé ce coup-ci.
Déjà, avant même le début du naufrage, le film est excellent. En même pas cinq minutes, je suis à fond dedans. Je ne sais même plus comment je m'appelle, je suis sur ce putain de paquebot ! Ultra immersif.
Après, il y a un sacré message sur la lutte des classes, et tout du long. C'est assez anachronique et proprement jubilatoire de voir ce sous-texte quasi-marxiste inséré dans un gros film de studio, à fortiori financé par la Fox
Cette fois-ci, j'ai aussi bien remarqué le côté très cyberpunk de la salle des machines. On voit bien que Cameron est un sacré fétichiste par rapport à toute cette énorme machinerie (les plans à répétition sur l'espèce de piston gigantesque). Ca ne m'étonne pas qu'il ait adoré Steamboy.
Pour finir, on remarque encore une fois tout l'intérêt du réalisateur pour les avatars mécanisés avec l'utilisation des robots téléguidés pour explorer l'épave