
Encore ce sacré Walter Hill qui consacre un long-métrage à un personnage qu’il affectionne tout particulièrement (il ressurgit régulièrement dans sa filmographie) : Wild Bill Hickock.Bill Hickok est une des légendes vivantes de l'Ouest américain. Mais il sait que ses beaux jours sont derrière lui ...
J’avais un peu peur de Jeff Bridges dans le rôle : monumentale erreur

Il est vraiment excellent dans la défroque de Wild Bill avec tout ce qu’il faut de violence (contenue ou déchaînée) et de mélancolie.
Une pure icône vieillissante (on apprend qu’il est condamné à perdre la vue à échéance plus ou mois proche) avec un côté intouchable (son meurtrier a le plus grand mal à appuyer sur la gâchette et attendra plusieurs rencontres avant d’avoir enfin le courage de tuer Hickock … de dos, à croire que la chose n’était pas possible autrement …).
Hickock, un vieux lion encore sacrément couillu et toujours capable de rugir, faisant méchamment parler la poudre avec ses deux revolvers.
Parmi les moments de bravoure, je retiens surtout la scène où Wild Bill combat à mains nues une tripotée de soldats et une superbe scène de sexe où il commence à s’envoyer Calamity Jane (Elen Barkin, elle aussi très bien dans son rôle).
Tout petit bémol : le traitement visuel des différents flash-backs mais ça n’empêche pas le film d’être un western haut de gamme.
Walter Hill rules !
