Elvis (John Carpenter - 1979)

[dino VELVET]

Dans la filmographie de John Carpenter, Le Roman d’Elvis est une de ses oeuvres les plus rares. Bloqué pour des questions de droits musicaux non négociés pour une exploitation vidéo à la base, peu diffusé à la TV (dernière diffusion en aout 1997 sur Canal Jimmy en France), ce téléfilm revient aujourd’hui sur le devant de la scène. Après une première sortie Us voici quelques mois, il va être possible de voir le film en France en dvd, chez l’éditeur Play On, à la rentrée. Et surtout, il va enfin être possible de voir la version intégrale de 168 minutes de ce téléfilm. Car en France, on ne connait du film qu’un montage sorti en salles d’une durée de 105 minutes. Le dvd français inclura les deux montages en VOSTF, et la VF pour le montage ciné, dans le nouveau master 16/9 déjà vu sur le dvd américain, dont il reprendra aussi les bonus. Par ailleurs, un Blu-Ray du Roman d’Elvis est attendu pour le 16 aout en Angleterre. Pas d’infos techniques disponibles, mais il y a peu de chance qu’il y ait des sous-titres quelconques. Ci-dessus : le visuel en exclu totale.

Source : http://forgottensilver.wordpress.com/20 ... en-france/

Oh YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

[peter wonkley]

JE CHOPE !!!

[dino VELVET]

L'extrait dispo via la page en lien fait salement saliver : une réal' au cordeau et un Kurt sacrément habité

[peter wonkley]

je l'avais vu à la télé à l'époque

[dino VELVET]

Il sort pas ce DVD !

[peter wonkley]

avril

[dino VELVET]

4 avril avec la version longue du film (2H41) !

[peter wonkley]

c'est assez classique dans l'ensemble, ca peut te plaire !

[dino VELVET]

Vu récemment, j'y reviens bientôt

[dino VELVET]

Le biopic n’est pas mon genre de prédilection mais force et de constater que celui-ci est plutôt pas mal torché malgré quelques longueurs (je précise que j’ai vu la version longue de près de trois heures).

Paradoxalement, je passerai assez vite sur la mise en scène de Big John.

Carpenter sans le scope, c’est un peu comme une pizza sans fromage, ça le fait beaucoup moins

Reste quand même un filmage au cordeau tout à fait honorable et puis la scène de répétition de Suspicious minds à domicile (Villa Graceland donc) dégage un je-ne-sais-quoi de magique

A noter que l’action du film s’arrête en 1969, au moment où Presley entame une longue série de concerts à Las Vegas après presque neuf ans d’absence.

En gros, Elvis (jadis appelé Le roman d’Elvis) aurait pu être un « rise and fall » mais c’est seulement un « rise ». Peut-être parce que le métrage était destiné au petit écran et / ou parce que le décès du King était encore relativement récent au moment du tournage. Pas d’Elvis Presley obèse et bourré de médocs donc.

Le principal intérêt du film, c’est clairement la prestation de Kurt, qui trouve ici le meilleur rôle de sa carrière (ex-æquo avec celui de Snake Plissken).

S’il est doublé vocalement lors des scènes chantées, Russell est néanmoins archi impressionnant en Elvis Presley !

La voix au quotidien, les mimiques faciales, les mouvements sur scène, tout y est … à un niveau de réalisme jamais atteint avant, ni depuis.

En gros, c’est LA prestation de référence, parfaite, indétrônable. Un peu comme Bruno Ganz dans La chute. Tu peux plus jouer Hitler après ça. Après Kurt, tu peux plus jouer Elvis.

A noter que l’ami Kurt, tout jeune, avait joué dans un film aux côtés d’Elvis. J’ai comme l’impression que cette rencontre avec le King l’a sacrément marqué (d’ailleurs, il fera la voix d’Elvis dans Forrest Gump et jouera un fan du King dans le moisi Road to Graceland). On sent qu’il a capitalisé là-dessus pour jouer dans Elvis.

Sinon, j’ai bien aimé le traitement de certains éléments, comme les « discussions » avec Jesse Garon (frère jumeau du King décédé prématurément), les relations d’Elvis avec sa maman et son rapport à la célébrité.

A l’arrivée, peut-être pas un grand film (moyen pour moi) mais indéniablement l’occasion d’assister à une sacrée prestation d’acteur