Lost saison 6

[dino VELVET]

Et on commence avec un post qui reprend les débordements du topic "Lost saison 5"

J'ai bien fait de ne pas lire tout ça jusqu'alors parce que ça SPOILE SUR LA SAISON 6

La grande mode étant au recyclage : j'utilise donc ce topic pour vous faire découvrir l'oraison funèbre de la série très controversée LOST.

http://seriestv.blog.lemonde.fr/2010/05 ... r=RSS-3208


Mouais. En ce qui me concerne ça me conforte dans ma décision d'avoir laissé tomber en début de saison 2. Cet hommage distille le désagréable parfum d'épisode final de Galactica s'étirant sur 6 ans : un sublime papier cadeau avec un superbe noeud rose pour envelopper une banale boîte à chaussure vide. Bref, des scénaristes qui ont tenté de se raccrocher aux branches pour préserver l'audimat.
Quand on me trompe sur la marchandise, comme ils l'ont fait avec la saison 1, je suis sans pitié : quand l'entrée a la saveur de la merde le reste du repas, aussi bon soit-il, aura toujours un petit arrière-goût fort désagréable...

Une conclusion ma foi fort juste !

je vais mater les deux dèrniers épisodes de la série maintenant

J'ai bien aimé la fin c'est frustrant mais à l'image de la série.

On apprend rien comme d'hab ?!!

la fin m'a un peu déçu et oui on apprend quasiment rien

Si mais il reste des questions en suspend et c'est à nous de relier les points qui restent.

Si mais il reste des questions en suspend et c'est à nous de relier les points qui restent.

Le truc classique du scénariste feignant et qui a le culot de faire dire que c'est "tendance" ou ça fait "genre"... En ce qui me concerne ça peut passer pour un roman "Rendez-vous avec Rama" ou pour un film "2001" ou le tirbouchonné "Mulholland Drive" par exemple mais une série qui fait tirer la langue aux spectateurs (forcément masochistes, cf. l'oraison funèbre) pendant 6 ans : de la part des scénaristes/producteurs ce n'est pas du sadisme mais une frustrante masturbation neuronale et surtout du foutage de gueule caractérisé.
Pas besoin d'être devin pour constater que le LSD fait un sérieux come-back dans le milieu Hollywoodien...

moi je voulais de vraies réponses concernant pas mal de choses mais pour la plupart celles que j'ai eu m'on déçu
je pense entre autres au black rock , à la statue égyptiènne , aux nombres , aux murmures , à la roue de l'ane gelée , à adam et eve et j'en oublie surement
et j'aurais aussi aimer en savoir plus sur walt et aaron qui étaient soit disant spéciaux ( surtout le walt ) mais que dalle

QUE DALLLLLLLLLLLLLLLE T'ENTENDS HEIN ! T'ENTENDS !
(C) Heenok

http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 95057.html

moi je voulais de vraies réponses concernant pas mal de choses mais pour la plupart celles que j'ai eu m'on déçu
je pense entre autres au black rock , à la statue égyptiènne , aux nombres , aux murmures , à la roue de l'ane gelée , à adam et eve et j'en oublie surement
et j'aurais aussi aimer en savoir plus sur walt et aaron qui étaient soit disant spéciaux ( surtout le walt ) mais que dalle

SPOILER

Pour ma part très bonne fin ! Nous suivons l'épopée de ce groupe de "candidats" jusqu'à l'au dela ... avec un p'tit twist bien fait.

Mais je suis d'accord avec toi sur la disparition de WALT ... peut être avait-il trop grandi pour continuer à figurer dans la série (6 ans quand même )

tu trouves qu'elles tiennent debout toi les éxplications qu'ils ont donné parceque moi non

Yes

SPOILERS

Les réponses ont été apporté et elles n'ont pas toutes des côtés mystiques :
le "black rock": On sait que c'est le navire avec lequel s'est échoué Richard Alpert.
La statue égyptienne: Est là depuis l'origine de l'île et renferme la cache de Jacob.
Les nombres d'Hugo: Pour ma part, je pense que c'est Jacob qui lui a soufflé la combinaison gagnante du loto pour qu'il puisse prendre le vol 815 (?)
Les murmures: C'est la voix des morts comme l'a dit Hugo dans un épisode.
La roue de "l'âne gelé": Fut construite par le frère de Jacob, car il avait des pouvoirs et savait où creuser pour se servir de la source de lumière et quitter l'île.
"Adam et Eve": se sont les corps du frère de Jacob et de leur "fausse" mère qui ont été déposé dans la grotte par Jacob.

Alors oui ces réponses tiennent debout, mais on attendait qu'elles soient plus énigmatiques et plus fascinantes.

pour la statue tu te trompes car elle n'est pas la depuis l'origine de l'ile vu qu'on ne la voit pas lorsque jacob joue sur la plage avec son frère

C'est la même plage ? ...

oui

Alors j'vais faire quelques recherches .... wait and see ...

Voilaaa monsieur ....

Tu connaissais ce site

http://fr.lostpedia.wikia.com/wiki/Statue_de_Taouret

L'encyclopédie sur LOST

Mèrci pour le lien poto

Pour Ribellu ;



http://www.filmsactu.com/news-serie-tv- ... -11312.htm

[dino VELVET]

J’ai bouclé la saison 6 hier soir, c’est parti.

Attention, MECHANTS SPOILERS dans ce qui suit.

Et voilà, c’est fini !

Une ultime saison qui permet à Lost de revisiter joliment sa propre mythologie via des retours sur les lieux cultes de la série, des comebacks sympathiques et des clins d’œil évocateurs (reprise, dans des circonstances bien différentes, du plan final de la première saison).

Construits autour de flashes-back, deux épisodes permettent d’y voir beaucoup plus clair : celui consacré à Richard Alpert (incarné par un acteur classe au nom classe : Nestor Carbonell ! ) et celui qui tourne autour de Jacob et son frère (là où l’on découvre que l’histoire de l’île gravite autour d’une lutte assez basique entre le Bien et le Mal).

A la fin de cette saison 6, on a presque envie de reprendre la série à zéro pour la revisionner à l’aune de ces explications.

Des réponses, oui mais pas à tout … ET ALORS ? La série conservera toujours une part de mystère et c’est très bien comme ça. C’est dans sa nature

Je ne suis pas resté jusqu’au bout pour avoir des réponses. Je suis resté parce que c’était bien

Dans le même ordre d’idées, j’ai bien apprécié le dernier (double) épisode et sa fin ouverte. Par contre, le fait qu’elle se déroule dans une église m’a un peu gêné aux entournures (une imagerie catho assez malvenue).

Toujours dans cet épisode final, j’ai adoré les flashes des personnages lorsqu’ils se recroisent. Procédé simple mais tire-larmes redoutable

Maintenant, en ce qui concerne la série dans sa globalité, j’opte pour la politique du verre à moitié plein.

J’ai pris plaisir à visionner Lost. Pas toujours (c’était parfois longuet, peu intéressant) mais la plupart du temps.

Oubliés les procédés un peu faciles, les épisodes de remplissage, les scénaristes avançant dans le brouillard, les amourettes bidons, les flashes-back inintéressants.

A mes yeux, les défauts et atermoiements des débuts ont été vite corrigés.

Dès que le nombre de saisons a été clairement arrêté (d’ailleurs, je garde l’intime conviction que Lost aurait été bien meilleur avec seulement quatre saisons), c’est devenu vraiment bien

Dommage que pas mal de gens ses soient détournés du show au moment où il prenait toute sa dimension.

Avec le recul, il ne faut pas minorer la portée de Lost, qui aura été une œuvre importante à plus d’un titre.

Un divertissement grand public de qualité.

Un œuvre TV risquée (pilote à gros budget) et ambitieuse (sans Lost, on aurait peut-être jamais connu Fringe ou The walking dead).

Lost a aussi remis le fantastique (mystère à gogo !) et la SF sur le devant de la scène télévisuelle, ceci avec un côté serial réjouissant (épisodes gavés de rebondissements, cliffhangers de fou).

Lost c’est aussi une œuvre fédératrice, un double phénomène d’élan populaire (gros succès chez toutes les tranches d’âge) et de communauté (les Losties et leurs multiples théories).

Aujourd’hui, c’est clairement devenu une référence de la pop culture. Un exemple parmi tant d’autres : craignant de mourir, Scott Pilgrim redoute de ne jamais connaître la fin de Lost.

Rappelons aussi que Président des Etats-Unis a quand même repoussé un discours important pour cause de … Lost

La série aura également été un formidable catalyseur de talents entre des acteurs excellents (qui se transcendent les uns les autres), un créateur malin (JJ Abrams) et un super compositeur (Mister Giacchino sans qui Lost ne serait pas Lost).

Une superbe galerie de personnages que l’on n’oubliera pas de sitôt : Jack, Kate, Sawyer, Sayid, Locke (Terry O’Quinn n’a jamais été aussi bon ! ), Hurley, Linus, Desmond, Juliet, Lapidus, …

Des moments cultes qui resteront gravés dans les mémoires : la fumée noire, les ours polaires, la trappe, le numéro mystère, etc.

C’était Lost et c’était bien

[Burnett]

Je me fais l'intégrale en ce moment, je viens d'entamer la saison 2 (saison que je n'avais pas trop aimée la première fois) et je dois dire que je me régale !
Revoir la série en sachant où on va, c'est autant le pied que quand on ne savait pas !

[Le Cancre]

Dans le même ordre d’idées, j’ai bien apprécié le dernier (double) épisode et sa fin ouverte. Par contre, le fait qu’elle se déroule dans une église m’a un peu gêné aux entournures (une imagerie catho assez malvenue).

Ben non... Les voies de Dieu sont impénétrables; c'est bien connue. Et pi on parle des mystères de la Foi, du Mystère de la Trinité et des mystères et boule de gomme...
Et le Hollywood d'aujourd'hui confond volontiers religion et spiritualité (cf. le final nawak de BSG-le-refaisage)
Et je reste sur ma position : les scénaristes ont tenté de se raccrocher aux branches en se tapant des pignoles lors des brainstorming.