
Un braqueur s’évade de prison pour traquer son ancien codétenu, un tueur en série qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos. Une policière de la Brigade des Fugitifs se lance à la poursuite du braqueur, devenu bien malgré lui l’ennemi public numéro 1. Quand chacun des protagonistes aura été au bout de lui-même, qui sera le chasseur, et qui sera la proie ?
Rhaaa, il est bon ce Valette !

Son sens affûté de la mise en scène (parfaite exploitation des décors notamment) est ici au service d’un métrage speed et éreintant (grosse sensation d’urgence).
La proie, c’est aussi une œuvre sèche (la baston à l’atelier de la prison

Impossible de ne pas évoquer la prestation intense d’un Dupontel investi corps et âme dans son rôle (je signale qu’il a exécuté TOUTES les cascades lui-même !



J’adore sa présence au début du film (en prison). Le cheveu lissé, le muscle saillant, il en impose en taulard

A l’arrivée, on tient là un thriller puissant qui, dans un registre assez similaire, enterre le sympa A bout portant de Fred Cavayé.