A Los Angeles, après la violente attaque d'un fourgon blindé, un lieutenant de police rusé et obsédé par son métier,Vincent Hanna, se lance sur les traces d'un gang dirigé par un redoutable professionnel endurci et solitaire, Patrick McLaren. Commence alors entre les deux hommes un étonnant jeu d'observation et de défi ...
Six ans avant Heat, il y eût L.A.takedown, alias Crimewave, alias Made in L.A.
Même histoire. Même réalisateur. Film différent.
L.A. takedown c’est un Heat à l’étroit et fortement typé eighties (esthétiquement, c’est très proche de la série Miami vice, ce qui est logique lorsque l’on connaît la carrière de Michael Mann
).Si les cinéphiles bigleux s’amuseront sans doute à relever scrupuleusement toutes les différences entre les deux œuvres, l’intérêt n’est pas là
Au-delà de mettre en évidence la plus-value que peuvent apporter des acteurs et des techniciens plus talentueux, L.A. takedown montre surtout l’importance de la gestion du rythme.
Heat dure une heure de plus que L.A. takedown (Mann avait du opérer des coupes franches dans son scénario), un fait qui se justifie par une intrigue plus « remplie » mais pas seulement.
En effet, Heat, de par son côté plus aéré, acquiert une identité bien différente, beaucoup plus contemplative, presque planante. Un élément qui allait d’ailleurs devenir l’une des principales caractéristiques du cinéma de Michael Mann.
Pour moi, la grosse différence est là.
A l’arrivée, découvrir L.A. takedown après Heat constitue une expérience bizarre
Le film moyen (curieusement, on ne se sent jamais en présence d’un chef-d’œuvre à l’état embryonnaire) mais intéressant dans les perspectives qu’il offre
